Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Messieurs les Présidents de Sopexa,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Mesdames et Messieurs,
Après avoir inauguré le SIAL à Shanghai au mois de mai dernier, je suis particulièrement heureuse de me retrouver aujourd'hui, avec vous, sur ce beau salon du SIAL que je viens de visiter rapidement.
Je suis particulièrement impressionnée de voir l'importance que prend, à chaque édition, ce salon au niveau mondial et de constater ses performances en matière de fréquentation d'acheteurs, d'exposants et de journalistes étrangers.
Je suis également heureuse de voir à quel point le réseau Ubifrance/Missions Economiques dont j'ai la charge, s'est mobilisé sur ce salon, avec nos partenaires du ministère de l'Agriculture, de Sopexa, de l'Adepta et de l'Ania.
La création, cette année, d'un French export Corner montre le dynamisme de ce réseau et l'importance accordée par le Gouvernement à l'appui des entreprises dans le secteur agro-alimentaire.
67 experts du réseau français à l'étranger sont présents, plus de 400 rendez-vous ont été montés avec ces experts et ceux d'Ubifrance, pour informer et aider plus de 80 PME françaises à l'export sur différents marchés.
Grâce à de nouveaux moyens que j'ai mis en place en 2006, 8 enseignes étrangères de grande distribution (américaines, canadiennes, saoudiennes, slovène) et une forte délégation indienne ont été invitées par Ubifrance sur ce salon.
Ces quelques chiffres montrent l'engagement de l'Etat et de ses partenaires à développer nos positions et notre image, déjà globalement excellentes dans le monde, dans ce secteur d'activité.
1 - des positions françaises excellentes
Avant d'aller sur un marché et de construire des stratégies, toute entreprise doit s'informer sur la taille de celui-ci et bien évaluer ses atouts. Avant de vous parler de stratégie gouvernementale à l'export, permettez-moi de vous préciser quelle est notre position dans le monde.
Des chiffres excellents et une bonne image à l'international
La France, 6ème puissance mondiale, est le 5e exportateur mondial de marchandises, le 4e exportateur de services. Notre pays est au 3e rang pour l'accueil d'investissements directs étrangers, au 2ème rang en matière de productivité horaire des salariés et au 1er rang en matière de tourisme ou 1er exportateur de produits des industries agro-alimentaires.
Sur les 6 premiers mois 2006, les exportations françaises ont augmenté de 7,4% (194 Mdseuros) (+21% vers les 5 pays pilotes de Cap export).
Sur cette même période, le secteur agro-alimentaire connaît une progression de 7,2% de ses exportations, grâce à des ventes bien orientées sur les Etats-Unis (+30%) et le Canada.
Notre part de marché est exceptionnelle dans ce secteur avec 10% du marché mondial. L'agroalimentaire représente 11,5% de nos exportations totales. C'est un commerce structurellement excédentaire depuis 20 ans avec un solde oscillant entre 7 et 9 Mrdeuros (8Mdseuros en 2005).
Parmi les filières de l'agroalimentaire, les vins et spiritueux dominent ces échanges, avec près de 20% des exportations agroalimentaires.
Je rentre de Bordeaux où j'ai pu vérifier les belles performances des vins de la région qui ont enregistré une hausse de 34% de leurs exportations au 1er semestre 2006.
La France exporte en vins et spiritueux l'équivalent de 40 airbus A320.
Je le constate à chacun de mes voyages à l'étranger, les produits « Made in France » sont reconnus et appréciés dans le monde entier. Ce « made in France » n'est d'ailleurs pas toujours suffisamment exploité dans les secteurs non-alimentaires, alors que d'autres filières pourraient bénéficier de cette aura pour vendre leurs produits.
Les PME peuvent tirer davantage profit, sur les marchés étrangers, de la renommée et de l'excellence du savoir vivre français et de notre gastronomie.
2 - une stratégie offensive à l'export
2.1 - le Plan sectoriel
Ces belles performances à l'export pourraient nous inciter à nous endormir sur nos lauriers ! Or, comme vous le savez et comme cela vous a déjà été expliqué, Dominique Bussereau et moi avons mis en place un plan sectoriel export agro-alimentaire le 30 mars dernier.
Ce plan est un vrai travail d'équipe. Il a été rédigé sous le pilotage des nos 2 ministères, en impliquant les professionnels, Ubifrance, le réseau des ME, la SOPEXA et l'ADEPTA.
Partant du constat que si les produits agricoles et agro-alimentaires sont une valeur sûre de notre commerce extérieur, certaines de nos parts de marché se sont dégradées dans quelques secteurs. Le plan vise à initier, de manière coordonnée et ciblée, des actions de soutien des différentes filières à l'exportation.
12 pays prioritaires ont été identifiés : Algérie, Allemagne, Chine, Corée, Espagne, Etats-Unis, Inde, Italie, Japon, Pologne, Royaume-Uni et Russie. Pour chaque pays, des filières prioritaires ont été identifiées ainsi que les types d'actions à mener, de l'obtention d'avancées sur l'accès aux marchés à la promotion des produits.
Un comité de pilotage, auquel mes services participent, se réunit périodiquement afin de suivre l'avancement du plan.
2.2 les mesures Cap export
Avec Cap export, le Gouvernement a mis en place des mesures de soutien, simples et efficaces. Il s'agit d'un dispositif visant à favoriser l'emploi des jeunes à l'export, à partir gagner des marchés à l'étranger et surtout à jouer collectif à l'export. 25 pays cibles dont 5 pays pilotes ont été sélectionnées.
Ces mesures sont détaillées sur le site www.exporter.gouv.fr. Elles sont essentiellement d'ordre assurantiel, fiscal et de labellisation par Ubifrance (groupements, parrainage, participation à des missions ou salons à l'étranger).
En matière d'emploi des jeunes, je sais que les entreprises du secteur des IAA sont utilisatrices du VIE mais qu'elles peuvent faire beaucoup mieux.
C'est pourquoi j'ai voulu encourager le recours du VIE dans les métiers de l'hôtellerie-restauration et je me félicite d'avoir assisté aujourd'hui, à la signature d'un accord sur le VIE entre Ubifrance et l'Ecole Nationale de Boulangerie (école qui dépend des Grands moulins de Paris). Le groupe Accor m'a également promis d'utiliser davantage cette formule dans ses implantations à l'étranger.
J'ajoute que le dispositif d'appui public a été simplifié depuis un an. Aujourd'hui, Ubifrance est devenu le navire amiral, leader d'une flotte de 156 Missions Economiques dans le monde et de 24 DRCE en région. Ceci permet de répondre et d'orienter plus efficacement les entreprises.
3 - une stratégie de surveillance de l'environnement commercial mondial
La politique commerciale pour l'industrie agroalimentaire, c'est aussi la conquête de nouveaux marchés, grâce à une libéralisation accrue des échanges.
La politique commerciale européenne doit aussi offrir de nouvelles opportunités pour nos exportations agroalimentaires.
Comme vous le savez, les négociations du cycle de Doha ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Cette suspension était prévisible: depuis Hong-Kong j'avais alerté mes homologues du risque de blocage des discussions au regard de l'intransigeance de certains grands acteurs - notamment les Etats-Unis.
L'UE, quant à elle, a fait tout son possible et a consommé toute sa marge de manoeuvre. Une reprise des discussions est souhaitable mais pas au prix de nouvelles concessions européennes.
La suspension des négociations à l'OMC nous invite à reconsidérer la politique de négociations bilatérales européenne, anesthésiée depuis 2001 par le chloroforme "Doha".
Force est de constater que nos partenaires développent une activité de négociation très allante en la matière qui peut, à terme, porter préjudice aux intérêts économiques de la France: il est temps de réagir!
L'UE doit enfin se doter d'une politique d'accords bilatéraux plus active, plus pragmatique et mieux préparée que par le passé afin de répondre aux attentes des entreprises françaises, en particulier dans le secteur agro-alimentaire.
Je suis favorable à la négociation rapide d'accords commerciaux bilatéraux avec des pays qui présentent des marchés à fort potentiel.
Je pense notamment à l'Asie dont la plupart des pays connaît une croissance qui dépasse largement 5% depuis plusieurs années. L'Asie présente notamment des opportunités importantes pour l'industrie agroalimentaire.
Les opérateurs français y sont déjà présents, comme j'ai pu le constater à Shanghai au SIAL mais ils doivent l'être plus encore! La Corée du sud, Singapour, la Malaisie, et même l'inde offrent des perspectives commerciales qui doivent être exploitées rapidement, au risque de voir nos concurrents se partager la part du Lion.
Ces accords bilatéraux doivent notamment viser trois objectifs prioritaires :
mettre en valeur la "marque France" et l'immatériel. Nous devons nous battre sur le terrain des indications géographiques, indispensables pour l'agriculture de qualité et à forte valeur ajoutée que l'Europe veut promouvoir. L'impressionnant succès à l'export de nos champagnes et cognac, en reste le meilleur exemple.
Nous devons obtenir un meilleur accès aux marchés: baisse des tarifs douaniers, des barrières aux investissements, aux services de distribution.
Nous devons notamment obtenir une baisse des droits de douane de nos partenaires (pour les vins et spiritueux notamment en Inde et en Asie du Sud-est).
Au-delà des enjeux économiques, les accords bilatéraux doivent contribuer à répondre aux enjeux stratégiques de l'agriculture: c'est le cas notamment de la sécurité alimentaire qui n'est plus une option comme nous le montre encore le dossier de la grippe aviaire.
J'ai d'ailleurs évoqué ces sujets multi et bilatéraux samedi soir avec mon homologue brésilien et le vice-ministre de l'agriculture du Brésil. J'espère que ce grand pays agricole, fortement présent au SIAL cette année, agira dans le même sens...
Source http://www.exporter.gouv.fr, le 23 octobre 2006
Messieurs les Présidents de Sopexa,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Mesdames et Messieurs,
Après avoir inauguré le SIAL à Shanghai au mois de mai dernier, je suis particulièrement heureuse de me retrouver aujourd'hui, avec vous, sur ce beau salon du SIAL que je viens de visiter rapidement.
Je suis particulièrement impressionnée de voir l'importance que prend, à chaque édition, ce salon au niveau mondial et de constater ses performances en matière de fréquentation d'acheteurs, d'exposants et de journalistes étrangers.
Je suis également heureuse de voir à quel point le réseau Ubifrance/Missions Economiques dont j'ai la charge, s'est mobilisé sur ce salon, avec nos partenaires du ministère de l'Agriculture, de Sopexa, de l'Adepta et de l'Ania.
La création, cette année, d'un French export Corner montre le dynamisme de ce réseau et l'importance accordée par le Gouvernement à l'appui des entreprises dans le secteur agro-alimentaire.
67 experts du réseau français à l'étranger sont présents, plus de 400 rendez-vous ont été montés avec ces experts et ceux d'Ubifrance, pour informer et aider plus de 80 PME françaises à l'export sur différents marchés.
Grâce à de nouveaux moyens que j'ai mis en place en 2006, 8 enseignes étrangères de grande distribution (américaines, canadiennes, saoudiennes, slovène) et une forte délégation indienne ont été invitées par Ubifrance sur ce salon.
Ces quelques chiffres montrent l'engagement de l'Etat et de ses partenaires à développer nos positions et notre image, déjà globalement excellentes dans le monde, dans ce secteur d'activité.
1 - des positions françaises excellentes
Avant d'aller sur un marché et de construire des stratégies, toute entreprise doit s'informer sur la taille de celui-ci et bien évaluer ses atouts. Avant de vous parler de stratégie gouvernementale à l'export, permettez-moi de vous préciser quelle est notre position dans le monde.
Des chiffres excellents et une bonne image à l'international
La France, 6ème puissance mondiale, est le 5e exportateur mondial de marchandises, le 4e exportateur de services. Notre pays est au 3e rang pour l'accueil d'investissements directs étrangers, au 2ème rang en matière de productivité horaire des salariés et au 1er rang en matière de tourisme ou 1er exportateur de produits des industries agro-alimentaires.
Sur les 6 premiers mois 2006, les exportations françaises ont augmenté de 7,4% (194 Mdseuros) (+21% vers les 5 pays pilotes de Cap export).
Sur cette même période, le secteur agro-alimentaire connaît une progression de 7,2% de ses exportations, grâce à des ventes bien orientées sur les Etats-Unis (+30%) et le Canada.
Notre part de marché est exceptionnelle dans ce secteur avec 10% du marché mondial. L'agroalimentaire représente 11,5% de nos exportations totales. C'est un commerce structurellement excédentaire depuis 20 ans avec un solde oscillant entre 7 et 9 Mrdeuros (8Mdseuros en 2005).
Parmi les filières de l'agroalimentaire, les vins et spiritueux dominent ces échanges, avec près de 20% des exportations agroalimentaires.
Je rentre de Bordeaux où j'ai pu vérifier les belles performances des vins de la région qui ont enregistré une hausse de 34% de leurs exportations au 1er semestre 2006.
La France exporte en vins et spiritueux l'équivalent de 40 airbus A320.
Je le constate à chacun de mes voyages à l'étranger, les produits « Made in France » sont reconnus et appréciés dans le monde entier. Ce « made in France » n'est d'ailleurs pas toujours suffisamment exploité dans les secteurs non-alimentaires, alors que d'autres filières pourraient bénéficier de cette aura pour vendre leurs produits.
Les PME peuvent tirer davantage profit, sur les marchés étrangers, de la renommée et de l'excellence du savoir vivre français et de notre gastronomie.
2 - une stratégie offensive à l'export
2.1 - le Plan sectoriel
Ces belles performances à l'export pourraient nous inciter à nous endormir sur nos lauriers ! Or, comme vous le savez et comme cela vous a déjà été expliqué, Dominique Bussereau et moi avons mis en place un plan sectoriel export agro-alimentaire le 30 mars dernier.
Ce plan est un vrai travail d'équipe. Il a été rédigé sous le pilotage des nos 2 ministères, en impliquant les professionnels, Ubifrance, le réseau des ME, la SOPEXA et l'ADEPTA.
Partant du constat que si les produits agricoles et agro-alimentaires sont une valeur sûre de notre commerce extérieur, certaines de nos parts de marché se sont dégradées dans quelques secteurs. Le plan vise à initier, de manière coordonnée et ciblée, des actions de soutien des différentes filières à l'exportation.
12 pays prioritaires ont été identifiés : Algérie, Allemagne, Chine, Corée, Espagne, Etats-Unis, Inde, Italie, Japon, Pologne, Royaume-Uni et Russie. Pour chaque pays, des filières prioritaires ont été identifiées ainsi que les types d'actions à mener, de l'obtention d'avancées sur l'accès aux marchés à la promotion des produits.
Un comité de pilotage, auquel mes services participent, se réunit périodiquement afin de suivre l'avancement du plan.
2.2 les mesures Cap export
Avec Cap export, le Gouvernement a mis en place des mesures de soutien, simples et efficaces. Il s'agit d'un dispositif visant à favoriser l'emploi des jeunes à l'export, à partir gagner des marchés à l'étranger et surtout à jouer collectif à l'export. 25 pays cibles dont 5 pays pilotes ont été sélectionnées.
Ces mesures sont détaillées sur le site www.exporter.gouv.fr. Elles sont essentiellement d'ordre assurantiel, fiscal et de labellisation par Ubifrance (groupements, parrainage, participation à des missions ou salons à l'étranger).
En matière d'emploi des jeunes, je sais que les entreprises du secteur des IAA sont utilisatrices du VIE mais qu'elles peuvent faire beaucoup mieux.
C'est pourquoi j'ai voulu encourager le recours du VIE dans les métiers de l'hôtellerie-restauration et je me félicite d'avoir assisté aujourd'hui, à la signature d'un accord sur le VIE entre Ubifrance et l'Ecole Nationale de Boulangerie (école qui dépend des Grands moulins de Paris). Le groupe Accor m'a également promis d'utiliser davantage cette formule dans ses implantations à l'étranger.
J'ajoute que le dispositif d'appui public a été simplifié depuis un an. Aujourd'hui, Ubifrance est devenu le navire amiral, leader d'une flotte de 156 Missions Economiques dans le monde et de 24 DRCE en région. Ceci permet de répondre et d'orienter plus efficacement les entreprises.
3 - une stratégie de surveillance de l'environnement commercial mondial
La politique commerciale pour l'industrie agroalimentaire, c'est aussi la conquête de nouveaux marchés, grâce à une libéralisation accrue des échanges.
La politique commerciale européenne doit aussi offrir de nouvelles opportunités pour nos exportations agroalimentaires.
Comme vous le savez, les négociations du cycle de Doha ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Cette suspension était prévisible: depuis Hong-Kong j'avais alerté mes homologues du risque de blocage des discussions au regard de l'intransigeance de certains grands acteurs - notamment les Etats-Unis.
L'UE, quant à elle, a fait tout son possible et a consommé toute sa marge de manoeuvre. Une reprise des discussions est souhaitable mais pas au prix de nouvelles concessions européennes.
La suspension des négociations à l'OMC nous invite à reconsidérer la politique de négociations bilatérales européenne, anesthésiée depuis 2001 par le chloroforme "Doha".
Force est de constater que nos partenaires développent une activité de négociation très allante en la matière qui peut, à terme, porter préjudice aux intérêts économiques de la France: il est temps de réagir!
L'UE doit enfin se doter d'une politique d'accords bilatéraux plus active, plus pragmatique et mieux préparée que par le passé afin de répondre aux attentes des entreprises françaises, en particulier dans le secteur agro-alimentaire.
Je suis favorable à la négociation rapide d'accords commerciaux bilatéraux avec des pays qui présentent des marchés à fort potentiel.
Je pense notamment à l'Asie dont la plupart des pays connaît une croissance qui dépasse largement 5% depuis plusieurs années. L'Asie présente notamment des opportunités importantes pour l'industrie agroalimentaire.
Les opérateurs français y sont déjà présents, comme j'ai pu le constater à Shanghai au SIAL mais ils doivent l'être plus encore! La Corée du sud, Singapour, la Malaisie, et même l'inde offrent des perspectives commerciales qui doivent être exploitées rapidement, au risque de voir nos concurrents se partager la part du Lion.
Ces accords bilatéraux doivent notamment viser trois objectifs prioritaires :
mettre en valeur la "marque France" et l'immatériel. Nous devons nous battre sur le terrain des indications géographiques, indispensables pour l'agriculture de qualité et à forte valeur ajoutée que l'Europe veut promouvoir. L'impressionnant succès à l'export de nos champagnes et cognac, en reste le meilleur exemple.
Nous devons obtenir un meilleur accès aux marchés: baisse des tarifs douaniers, des barrières aux investissements, aux services de distribution.
Nous devons notamment obtenir une baisse des droits de douane de nos partenaires (pour les vins et spiritueux notamment en Inde et en Asie du Sud-est).
Au-delà des enjeux économiques, les accords bilatéraux doivent contribuer à répondre aux enjeux stratégiques de l'agriculture: c'est le cas notamment de la sécurité alimentaire qui n'est plus une option comme nous le montre encore le dossier de la grippe aviaire.
J'ai d'ailleurs évoqué ces sujets multi et bilatéraux samedi soir avec mon homologue brésilien et le vice-ministre de l'agriculture du Brésil. J'espère que ce grand pays agricole, fortement présent au SIAL cette année, agira dans le même sens...
Source http://www.exporter.gouv.fr, le 23 octobre 2006