Texte intégral
Vous avez parfaitement raison : l'immigration clandestine est un drame pour l'outre-mer, où le pacte social est plus fragile. Nous agissons pour la combattre et nous obtenons des résultats. Avec François Baroin, en juillet dernier, nous avons fait adopter un texte permettant d'adapter certaines dispositions législatives, comme la fouille sommaire des véhicules, qui était permise en Guyane et qui l'est désormais en Guadeloupe. En outre, nous avons renforcé les moyens : 300 gendarmes et policiers supplémentaires ont été affectés en outre-mer et nous allons en envoyer 160 de plus. Dans les jours prochains, la Guadeloupe sera dotée d'une vedette sur-motorisée et Mayotte d'un troisième radar.
Notre politique a des résultats spectaculaires : sur les neuf premiers mois de l'année, le nombre de clandestins éloignés en Guadeloupe a augmenté de 57 % ; en Guyane, il a augmenté de 54 % et, à Mayotte, de 134 %. Il est évident que si l'on veut préserver le pacte social de nos collectivités d'outre-mer, il faut que les malheureux qui, parce qu'ils sont exploités par des filières clandestines, viennent sans papiers soient reconduits chez eux. Sinon c'est tout l'outre-mer français qui paiera la facture économique, sociale, politique et financière. Il n'est pas d'autre solution que la fermeté en la matière. Des orientations ont été décidées, des décisions ont été prises, les résultats sont là.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2006
Notre politique a des résultats spectaculaires : sur les neuf premiers mois de l'année, le nombre de clandestins éloignés en Guadeloupe a augmenté de 57 % ; en Guyane, il a augmenté de 54 % et, à Mayotte, de 134 %. Il est évident que si l'on veut préserver le pacte social de nos collectivités d'outre-mer, il faut que les malheureux qui, parce qu'ils sont exploités par des filières clandestines, viennent sans papiers soient reconduits chez eux. Sinon c'est tout l'outre-mer français qui paiera la facture économique, sociale, politique et financière. Il n'est pas d'autre solution que la fermeté en la matière. Des orientations ont été décidées, des décisions ont été prises, les résultats sont là.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2006