Conseil des ministres du 8 novembre 2006. L'ouverture sociale de l'enseignement supérieur.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à l'ouverture sociale de l'enseignement supérieur.
Afin de favoriser l'accès des enfants des familles les plus modestes aux études supérieures, l'action du Gouvernement se développe dans cinq directions.
1.- L'orientation active en fin d'études secondaires : le dossier unique d'accès à l'enseignement supérieur pour les élèves de terminale et les procédures d'inscription anticipée mises en oeuvre dans les universités volontaires permettent de mieux accompagner les futurs étudiants dans leur choix. Ceux-ci disposent déjà d'une large information sur les filières universitaires grâce au portail étudiant « www.etudiant.gouv.fr ».
2.- Le tutorat des élèves d'origine modeste : l'opération 100 000 étudiants pour 100 000 élèves de l'éducation prioritaire constitue un instrument de stimulation de l'ambition et d'accompagnement de tous les talents vers l'enseignement supérieur. Une campagne de recrutement des étudiants tuteurs a été lancée le 16 octobre par le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
3.- L'appel à projet « promouvoir l'égalité des chances à l'université », lancé en septembre 2005, permet à une cinquantaine d'établissements d'enseignement supérieur de soutenir leurs étudiants les plus défavorisés.
4.- L'accès aux filières d'excellence de l'enseignement supérieur : le Gouvernement met en oeuvre une politique volontariste de recrutement des élèves boursiers afin d'atteindre l'objectif fixé par le Président de la République d'accueillir dans les classes préparatoires 33 % d'élèves boursiers. 5.- L'amélioration des conditions de vie des étudiants d'origine modeste : le versement à 80 000 étudiants de l'allocation d'installation étudiante (ALINE) d'un montant de 300 euros et l'augmentation significative des bourses au mérite de l'enseignement supérieur (1 100 en 2005 puis 1 400 en 2006) contribuent à l'amélioration des conditions de vie des étudiants les plus modestes et les plus méritants.