Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Permettez-moi de vous dire que vous ne connaissez pas l'actualité européenne. En effet, la Présidence allemande du Conseil européen, durant le premier semestre 2007, vient de faire une proposition très concrète sur le calendrier de la réforme institutionnelle.
La Présidence allemande va faire des propositions après avoir consulté les 27 Etats membres. Il reviendra, ensuite, à la Présidence française, au deuxième semestre 2008, d'en faire la synthèse.
Dans ce cadre, il n'est pas anormal que des pays qui ont accepté le Traité constitutionnel puissent parler entre eux.
Je voudrais simplement, Monsieur le Député, faire deux remarques.
Premièrement, il est, en effet, important d'aller vite parce qu'il y a une nécessité, il y a une urgence, à la réforme institutionnelle tout simplement pour plus d'efficacité de l'Union européenne.
Deuxièmement, n'oubliez pas une chose, il n'y aura pas de nouveau Traité institutionnel s'il n'y a pas d'accord des 27 Etats membres, ceux qui ont voté comme ceux qui n'ont pas encore accepté le Traité constitutionnel. Ce sont les 27 membres ou aucun.
Enfin, permettez-moi de vous dire que, toute initiative se traduisant par une opposition entraînerait tout simplement un éloignement d'une éventuelle solution. C'est ce que nous avons dit à la Présidence allemande et je suis heureux qu'Angela Merkel et mon homologue M. Steinmeyer aient repris nos propositions. Oui, cela ne peut se faire qu'ensemble, parce que nous croyons à l'avenir européen de notre pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 janvier 2007