Texte intégral
Le ministre de l'agriculture et de la pêche a présenté une communication relative à la politique de valorisation de la biomasse.
La biomasse provient de l'agriculture, de la sylviculture et de leurs industries de transformation. Elle comprend le bois et ses dérivés, les produits agricoles et forestiers mais aussi certains déchets d'élevage, de l'industrie et des collectivités. Sa valorisation est une nécessité environnementale et une opportunité économique ; elle réduit les émissions de gaz à effet de serre, ouvre des débouchés supplémentaires pour l'agriculture et la sylviculture et crée de nouveaux emplois.
La valorisation de la biomasse recouvre trois grands secteurs : les biocarburants, les biocombustibles (chaleur et électricité) et les bioproduits et biomatériaux (dérivés du bois, bioplastiques, solvants, lubrifiants, fibres végétales.).
Le plan biocarburants, lancé en 2002 et renforcé en 2005, vise à atteindre un objectif d'incorporation de 7 % de biocarburants dans les carburants en 2010. Cet objectif, à la fois ambitieux et réaliste, place la France en tête du peloton européen.
Le plan biocombustibles a pour objet, à l'horizon 2010, de porter de 10 % à 15 % la part de la biomasse dans la chaleur finale consommée en France et de multiplier par trois la production d'électricité produite à partir de biomasse. La réussite de ce plan nécessitera une mobilisation accrue de la ressource forestière, notamment par la création de dessertes dans les massifs forestiers.
Les bioproduits devront représenter, en 2015, l'équivalent de 15 % du volume de pétrole à usage non énergétique, contre 7 % actuellement. L'élaboration d'un plan stratégique pour la chimie du végétal et les biomatériaux a été engagée en ce sens. Le développement des bioproduits associe les entreprises françaises, certains pôles de compétitivité, l'Agence de l'innovation industrielle, l'Agence nationale de la recherche et le programme AGRICE - Agriculture pour la chimie et l'énergie.
La politique de valorisation de la biomasse concerne d'ores et déjà les grands groupes industriels français et bénéficiera au tissu des PME réparties sur l'ensemble du territoire. Elle accompagne les programmes de développement local, en cohérence avec la politique de l'emploi et les exigences environnementales. Près de 40 000 emplois nouveaux devraient être créés d'ici 2015.
La biomasse provient de l'agriculture, de la sylviculture et de leurs industries de transformation. Elle comprend le bois et ses dérivés, les produits agricoles et forestiers mais aussi certains déchets d'élevage, de l'industrie et des collectivités. Sa valorisation est une nécessité environnementale et une opportunité économique ; elle réduit les émissions de gaz à effet de serre, ouvre des débouchés supplémentaires pour l'agriculture et la sylviculture et crée de nouveaux emplois.
La valorisation de la biomasse recouvre trois grands secteurs : les biocarburants, les biocombustibles (chaleur et électricité) et les bioproduits et biomatériaux (dérivés du bois, bioplastiques, solvants, lubrifiants, fibres végétales.).
Le plan biocarburants, lancé en 2002 et renforcé en 2005, vise à atteindre un objectif d'incorporation de 7 % de biocarburants dans les carburants en 2010. Cet objectif, à la fois ambitieux et réaliste, place la France en tête du peloton européen.
Le plan biocombustibles a pour objet, à l'horizon 2010, de porter de 10 % à 15 % la part de la biomasse dans la chaleur finale consommée en France et de multiplier par trois la production d'électricité produite à partir de biomasse. La réussite de ce plan nécessitera une mobilisation accrue de la ressource forestière, notamment par la création de dessertes dans les massifs forestiers.
Les bioproduits devront représenter, en 2015, l'équivalent de 15 % du volume de pétrole à usage non énergétique, contre 7 % actuellement. L'élaboration d'un plan stratégique pour la chimie du végétal et les biomatériaux a été engagée en ce sens. Le développement des bioproduits associe les entreprises françaises, certains pôles de compétitivité, l'Agence de l'innovation industrielle, l'Agence nationale de la recherche et le programme AGRICE - Agriculture pour la chimie et l'énergie.
La politique de valorisation de la biomasse concerne d'ores et déjà les grands groupes industriels français et bénéficiera au tissu des PME réparties sur l'ensemble du territoire. Elle accompagne les programmes de développement local, en cohérence avec la politique de l'emploi et les exigences environnementales. Près de 40 000 emplois nouveaux devraient être créés d'ici 2015.