Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Comment vous dire ma joie de commencer la série de nos grands meetings de clôture de la campagne dans cette belle ville de Marseille, elle qui fut longtemps le symbole de la quiétude méridionale, la vitrine de l'art de vivre méditerranéen, illustré depuis le fonds des âges par les écrivains de l'Antiquité grecque qui vantaient son climat et la douceur fruitée de ses vins, jusqu'aux merveilleux accents des romans de Pagnol et de Giono.
Marseille dont la tradition d'accueil ne s'est jamais démenti et qui a vu arriver, au cours des siècles les vaincus des guerres étrangères et les persécutes mêlés aux réfugiés des misères civiles : Grecs, Arméniens, Libanais, Juifs du pourtour méditerranéen, Italiens, Espagnols, et quelle a su intégrer à sa généreuse population.
Et puis plus prés de nous vinrent les temps du malheur, ce ne furent plus des étrangers mais des français qui arrivèrent par centaines de milliers chassés de leur terre d'Afrique : Chrétiens, Juifs, Musulmans, par les démons de l'abandon et de la trahison : Pieds Noirs, Harkis, etc.....
Il aura fallu un film aux intentions pourtant douteuses (mais il arrive que le diable porte pierre) pour rappeler aux français de métropole que l'essentiel de l'armée française de libération du territoire venait d'Afrique du nord où elle avait été patiemment et directement reconstituée par le général Weygand : 173 000 indigènes, comme l'on disait alors, venant d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et d'Afrique Noire et un chiffre égal 168 000 Pieds Noirs dont 20 classes furent mobilisées et 20 000 métropolitains résidant en A F N.
Quarante cinq ans après l'Etat français n'a pas encore réglé les dettes à l'égard des rapatriés, et ce n'est qu'il y a à peine quelques mois, juste avant la campagne présidentielle que l'on a aligné la pension des anciens combattants de là bas avec celle pourtant misérable des anciens combattants français.
Je le dis simplement mais fermement, cette dette devra être honorée par la France, car ce n'est que justice.
Nous patriotes français, n'avons jamais oublié ces pages les plus noires de notre histoire et continuons de témoigner à nos compatriotes venus d'Afrique du Nord fidélité et affection.
Vous vous êtes aperçu vous-même que le sujet tabou de l'immigration est totalement absent de la campagne électorale. Il faut dire qu'en temps ordinaire déjà les données essentielles sont inaccessibles ou camouflées par les services officiels sous prétexte d'anti-racisme.
Mais il faut retenir que, faute d'être énergiquement jugulée, l'immigration étrangère n'en est qu'a ses débuts.
Une nouvelle fois, c'est dans ce cadre chaleureux qu'il me faut évoquer, la disparition progressive de notre patrimoine, sous les coups de boutoirs de la récession économique, qui a bien cruellement frappé cette région, et de l'immigration de masse, qui, en trente ans, a profondément changé le visage de Marseille, comme d'ailleurs celui de la France toute entière.
I- Certains de nos compatriotes - dont vous ne faites pas partie, mesdames et messieurs, je le sais bien - ont l'air de croire qu'en matière d'immigration, le Ministre de l'Intérieur a pris le taureau par les cornes.
A la vérité, en la matière, les seules cornes que l'on voit sont celles des groupies de Sarkozy, qui parfois avec aplomb, affirment en choeur que le Ministre de l'Intérieur veut lutter contre l'immigration clandestine, qu'il met en place le retour au pays et qu'il est décidé à régler définitivement les problèmes.
Ceux de nos concitoyens qui croient à ce discours éculé devraient méditer ces quelques faits :
Qui est favorable au droit de vote des immigrés en France, sinon Nicolas Sarkozy lui-même, emboitant le pas aux revendications les plus caricaturales de l'extrême gauche militante ?
Qui est le promoteur et le défenseur de la discrimination positive, gigantesque système de préférence étrangère dans notre pays, sinon Nicolas Sarkozy ?
Qui propose l'immigration " choisie ", sous forme de quotas divers, donc plus d'immigrés encore dans notre pays, sinon l'ancien maire de Neuilly ?
Qui a institutionnalisé l'Islam de France ? Qui veut aider à la construction et au financement des mosquées, y compris des grandes mosquées cathédrales comme ici même à Marseille, sinon le Ministre de l'Intérieur ? (jugement dun tribunal de Poitiers)
Qui a supprimé la prétendue double peine, affaiblissant notre système de dissuasion de la criminalité étrangère, sinon le president de l'UMP ?
Qui donne des consignes de modération aux préfets, en matière de régularisation des tunisiens et des algériens, sinon monsieur Sarkozy, alors que seulement 30 % des décisions d'éloignement - expulsions et reconduites à la frontière - sont exécutées ?
Est-ce le gouvernement socialiste qui a proposé le CV anonyme, ou encore le fameux " contrat d'intégration " pour chaque immigrant ?
Non, c'est monsieur JEGO, député UMP de Seine-et-Marne et proche de Nicolas Sarkozy....
Mais qu'est-ce donc que cette affaire d'intégration, dont on nous rebat les oreilles depuis 15 ans ?
C'est l'idée selon laquelle l'immigré de fraîche date doit à la fois s'adapter à la société d'accueil et conserver les traits essentiels de son identité d'origine....
Bref, c'est la quadrature du cercle, et cette utopie serait simplement à remiser aux rayons des propositions baroques si elle n'aboutissait dans les faits à l'émergence d'une société conflictuelle.
Le principe d'unité de la République comme d'ailleurs le fond de l'identité française s'oppose en effet à une " intégration à géométrie variable ", autre façon de désigner le particularisme et le communautarisme, qui sont étrangers à notre modèle national.
Il n'est évidemment pas dans l'intérêt de la France de voir se développer partout sur le territoire des communautés et des ghettos, parfois composés majoritairement de Français de souche, vivant et prospérant dans un isolement territorial et culturel contraire aux traditions françaises et aux lois de la République.
Non, Mesdames et Messieurs, il ne suffit pas de proposer un contrat d'intégration incorporant une bonne connaissance de la langue française.
On doit prendre en compte un ensemble d'éléments culturels, sociaux et linguistiques qui révèlent immédiatement soit un parcours réussi d'insertion dans la société française, soit au contraire un échec patent.
Il faut revenir à l'esprit et à la lettre de cette circulaire ministérielle du 23 avril 1952, qui indiquait :
" ... est assimilé l'étranger qui par son langage, sa manière de vivre, son état d'esprit, son comportement à l'égard des institutions françaises, se distingue aussi peu que possible de ceux des nationaux au milieu desquels il vit. "
C'est clair et même très clair.
J'y ajoute la précision suivante, que je crois essentielles, pour ceux qui acquièrent ou veulent acquérir la nationalité française :
" ...et qui, faisant corps commun de sa chair et de l'âme française, est prêt au sacrifice suprême pour défendre sa patrie ".
Ce n'est en tout cas pas à la France de s'adapter, ni de tout excuser.
C'est aux immigrés de faire la preuve de leur bonne volonté.
C'est important, mesdames et messieurs, mais ce n'est même pas l'essentiel.
Aucun des hommes politiques qui se présentent aujourd'hui au suffrage des Français n'a en effet pris la mesure du phénomène migratoire dans le monde contemporain.
Comment oublier l'incompétence foncière de ceux qui nous ont dirigés pendant trente ans, leur cécité absolue qui leur a fait négliger des informations capitales.
En effet, depuis un siècle, la population mondiale a littéralement explosé, passant de 1 à 7 milliards d'individus.
Cette pression démographique colossale s'est accompagnée d'un appauvrissement général du Tiers Monde.
Si l'on ajoute à ce fait incontestable, la formidable révolution des communications et des transports qui est intervenue en l'espace d'un demi-siècle, on comprend mieux ce grand mouvement de population du Sud du monde vers le Nord qui marque l'époque contemporaine.
Ce mouvement était, il faut le dire, absolument certain, puisque la tentation ne pouvait être que forte de venir là où l'on pouvait penser trouver des modes de vie plus favorables, ou plus simplement de meilleures conditions pour élever ses enfants.
Le Président algérien Boumedienne le notait dès 1964, dix ans avant 1974 et le regroupement familial de Jacques Chirac : " le temps approche où les masses affamées du sud envahiront progressivement le nord opulent et cette invasion ne sera ni pacifique, ni fraternelle ".
A ce phénomène s'est ajouté, dans le même temps, un vieillissement tragique de la population française et des peuples européens.
Ainsi, la différence entre les basses pressions démographiques du nord et les hautes pressions démographiques du sud s'est aggravée, créant, à l'aune de l'histoire des peuples, un phénomène d'occupation progressive de l'espace par les plus nombreux.
Mesdames et Messieurs, il faut bien être conscient que la politique consiste à prévoir et à choisir.
Nous avions depuis trente ans les armes pour faire face à cette menace d'invasion, par le contrôle de nos frontières, par la mise en défense de notre territoire, par le respect strict de la préférence nationale qui n'est pas autre chose, depuis deux siècles, que l'application des principes de l'Etat-Nation et plus généralement de l'ordre naturel.
C'est l'inverse qui a été fait par les politiciens successifs, par les gouvernements de droite et de gauche qui ont exercé les responsabilités du pouvoir.
Six grandes étapes, plus catastrophiques les unes que les autres, balisent 30 erreurs en matière de politique d'immigration.
1 D'abord, l'institution par Chirac du regroupement familial en 1974, qui a transformé une immigration temporaire de travail en immigration de peuplement définitive.
2 Ensuite, la grande régularisation de clandestins effectuée par la gauche en 1981 et 1982, signal dramatique envoyé à tous les damnés de la terre de ce que la France accueillerait toujours tout le monde.
3 Troisième phase, l'abandon par le RPR et l'UDF de leur programme de lutte contre l'immigration qui leur avait pourtant permis de gagner les élections législatives de 1986.
4 Quatrième temps fort, l'adoption en 1994, par le Gouvernement Balladur, d'une réforme instituant un véritable droit du sol pour accéder à la nationalité française, en rupture absolue avec la tradition de notre pays, dans lequel l'accès à la nationalité est toujours principalement passé par la filiation.
5 Cinquième étape, au cours des années 90, nous avons abandonné nos contrôles aux frontières, en les supprimant et en déléguant le contrôle de l'accès au Vieux Continent aux institutions européennes.
Comme cela était prévisible, l'Europe a été incapable de nous protéger. Il suffisait d'ailleurs qu'un seul pays ne joue pas la discipline pour que, par le jeu des régularisations, on puisse librement venir chez nous, les frontières intérieures de l'Europe ayant été supprimées.
En effet, en raison de l'entrée en vigueur des traités de Schengen et Amsterdam, le contrôle des flux migratoires ne relève plus seulement de la France. Il est aussi effectué par des pays comme l'Espagne, la Grèce et l'Italie, où les contrôles sont encore moins stricts que chez nous.
Bien évidemment, le contrôle aux frontières externes de l'Europe est un mythe.
De surcroît, avec Maastricht, l'Europe met en oeuvre la libre circulation, et donc la libre circulation des étrangers à l'intérieur de la Communauté.
La France est donc à la merci de n'importe quel pays européen qui entendrait délivrer sans conditions particulières des autorisations de séjour, ou réaliserait des opérations de régularisations massives, comme ce fut le cas en Italie et en Espagne l'an dernier (un million et demi).
6 Enfin, dernière étape, la marche promise vers une véritable préférence étrangère, baptisée discrimination positive par Nicolas Sarkozy lui-même.
Le résultat de toutes ces erreurs, mes chers camarades, quel est-il ?
La France a accueilli dix millions de personnes d'origine immigrée en trente ans.
Chaque année, depuis au moins quinze ans, le solde annuel de l'immigration est de 500 000 personnes supplémentaires.
En comptant les naissances d'enfants d'étrangers sur le territoire de la République, le solde est donc, légaux et illégaux confondus, plus d'un demi million de personnes chaque année en France.
La société française supporte également au plan financier, social et civil, au moins un million de clandestins.
Depuis 2002, nous dit-on, l'immigration a été contrôlée.
Mais disons la vérité, telle qu'elle ressort des statistiques officielles du Ministère de l'Intérieur lui-même.
Le nombre d'étrangers non européens qui entre légalement chaque année en France, a augmenté entre 2001 et 2006, de 3 %, et est passé à 251 000 personnes.
Le nombre de naturalisés a augmenté de 3 % en cinq ans, puisqu'il y a eu 550 000 acquisitions de nationalité française entre 1998 et 2001, et plus de 565 000 entre 2002 et 2005. Soit plus d'un million 100 000 en 7 ans.
Les mariages mixtes, c'est-à-dire comportant au moins un conjoint étranger, ont augmenté de 70 % en cinq ans, passant de 53 000 à 90 000. Cela représente 28 % du total des mariages.
Enfin, le nombre d'immigrés illégaux qui entre chaque année en France, évalué par l'entourage de Chirac à 100 000 environ en 2002, chiffre sous évalué, a été confirmé par Sarkozy pour l'année 2007.
A la vérité d'ailleurs, le vrai chiffre des entrées illégales est plus important puisque les bénéficiaires de l'Aide Médicale aux Clandestins, l'AME, sont désormais 170 000 contre 150 000 en 2002.
Si l'on prend le simple cas de Mayotte, les reconnaissances de paternité y ont été multipliées par six en cinq ans. Là-bas, 80 % des accouchements sont le fait d'étrangères en situation irrégulière.
Il faut d'ailleurs se rendre compte que par une formidable inversion de valeur, les immigrés clandestins bénéficient aujourd'hui de très nombreux droits sociaux, alors même que par leur seule présence sur le sol Français, ils enfreignent les lois relatives à l'entrée et au séjour en France.
Il y a donc, et c'est mirobolant, un véritable statut juridique du clandestin en France.
La plupart de ces mécanismes sont financés sur les crédits de l'aide sociale, gérés par les collectivités départementales ou les services de l'Etat, mais le droit à certaines prestations de la Sécurité sociale est également constitué, ce qui ne peut qu'encourager de nouveaux illégaux à tenter leur chance en France.
Jugez-en par vous-même.
Dès qu'il arrive, sur le territoire, l'immigré en situation illégale a droit à :
* L'hébergement d'urgence : ce droit n'est subordonné à aucune condition. Tous types de structures confondues, le dispositif français d'hébergement d'urgence totalise 52.000 places (y compris les nuitées d'hôtels financées par l'Etat pendant la période hivernale, à hauteur de 8.000 places fin 2005).
* Deuxième droit, le droit à l'aide médicale, la fameuse AME. C'est le droit se faire soigner à l'oeil. Au plan strictement financier, le nombre de bénéficiaires de l'AME, qui a fortement progressé depuis la création du dispositif, est proche de 180.000 personnes. Le coût budgétaire du dispositif s'est également fortement alourdi : il n'était que de 200 millions d'euros en 2001 et devrait s'élever à 470 millions d'euros en 2005. Et si les flux ne sont pas taris, ce n'est que le début....
* Troisième droit, l'Aide Sociale à l'Enfance, qui, là encore, n'est subordonné à aucune condition de régularité du séjour, et comprend des aides financières à domicile, destinées à aider une personne ayant à sa charge un enfant à assurer son entretien, sa sécurité et sa conduite, lorsque ses ressources sont insuffisantes, mais aussi l'intervention à domicile d'un éducateur et l'hébergement, qui peut concerner des mères isolées avec enfant de moins de trois ans, en vue de leur réinsertion sociale et professionnelle, ou des mineurs.
Les immigrés clandestins ont également le droit d'inscrire leurs enfants à l'école.
Et une fois que les enfants sont scolarisés, les parents sont inexpulsables, d'où ce critère de scolarisation des enfants retenus par Sarkozy lors de la régularisation de juillet 2006.
C'est extravagant !
Et c'est pourtant vrai !
Comment peut - on croire une seule seconde à la détermination de Sarkozy de lutter contre l'immigration clandestine ?
Je vous le répète, qui peut honnêtement le croire ?
Alors on me dit, mais monsieur Le Pen, si vous renvoyez chez eux les clandestins, avez-vous pensé à leurs enfants ?
Bien sûr que j'y pense, et ils ne doivent pas être séparés de leurs parents, c'est pour cela qu'ils partiront avec eux !
Je n'en ai pas fini, hélas, avec l'énoncé des droits sociaux des clandestins.
- Quatrième droit, un étranger séjournant irrégulièrement sur notre sol et qui travaille au noir a droit aux prestations de la Sécu en matière de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles !
Là encore, c'est un encouragement aux patrons-délinquants, une incitation à l'immigration irrégulière, un manque à gagner et une charge nette pour la Sécurité Sociale, et une puissante pression à la baisse des salaires des travailleurs français peu qualifiés.
Je voudrais une fois de plus être bien compris.
Le drame de l'immigration pour la société française ne tient pas à la personne des immigrés, ni même principalement à leur comportement, dont on sait qu'il est, en grande majorité, respectueux de nos lois et de nos coutumes.
Non, le drame de cette folle politique d'immigration, c'est qu'il a fallu la financer, parce que 95 % des gens qui entrent sur notre territoire y viennent sans aucun contrat de travail!
Vous avez bien entendu : 95 % des immigrés, ce sont les chiffres officiels.
Ces 95 % sont donc à la charge de la collectivité, qui doit subvenir à leurs besoins.
Il faut financer les soins, financer le logement, financer la scolarisation, financer même la simple survie de ces masses humaines et que pour cela il a fallu augmenter inconsidérément nos dépenses et donc la dette publique.
On nous dit qu'on ne construit pas assez de logements en France, que les Français n'arrivent pas à se loger, que les prix flambent.
Mais on ne construira jamais assez de logements, puisque chaque fois que l'on en construit, et que l'on y loge préférentiellement les immigrés de fraîche date, comme c'est le cas aujourd'hui, on crée un fantastique appel d'air qui fait venir de nouveaux immigrés, en même temps qu'on entretient une pénurie permanente, qui fait exploser les prix et pénalise les foyers Français.
Cette politique fut tragique pour les immigrés eux-mêmes, qui souvent se retrouvent dans des ghettos urbains et dans des conditions de vie dramatiques, et ce fut aussi et surtout un crime contre les français.
On nous dit de la même façon que l'Education nationale est en crise, que l'école ne remplit plus ses missions essentielles.
Mais une des raisons de cette crise, c'est l'immigration de masse, puisque l'école est devenue le réceptacle de tous les problèmes linguistiques, culturels et sociaux qui naissent de l'arrivée sur notre sol de gens pauvres, qui parlent une langue étrangère et ignorent tout de nos moeurs, de nos coutumes et de nos valeurs.
Dans les classes qui comptent 50 à 90 % d'immigrés récents, voire d'étrangers qui parlent peu ou pas le Français, le niveau ne peut que baisser. Parfois même, il faut le dire, une insécurité permanente sévit dans les collèges majoritairement peuplés d'immigrés récents.
Bien sûr, ce n'est pas le cas de tous, bien sûr, la plupart des élèves sont calmes et attentifs, mais on sait bien qu'il suffit de quelques excités pour perturber une classe toute l'année.
L'immigration a également un coût pour la sécurité sociale, puisqu'on sait que de plus en plus, les droits à la sécu sont déliés des cotisations que chacun verse pour la financer.
Autrement dit, vous pouvez aujourd'hui y avoir droit, alors même que vous ne travaillez pas, et que donc vous ne versez rien aux différentes caisses.
C'est le cas, je le disais, de nombreux Français, mais aussi de 95 % des immigrés qui entrent sur notre sol.
Comment voulez-vous que dans des conditions pareilles, les comptes publics puissent être en équilibre ?
Comment ne pas être choqués par le fait qu'en France, on ne s'occupe pas d'abord et en priorité des Français d'abord ?
Nos compatriotes en effet, ont, dans leur pays, des droits préférentiels issus du labeur de leurs pères et de leurs grands-pères, de la sueur de leurs ancêtres, et à ce titre le dernier des chômeurs français a plus de droits que n'importe quel étranger, qu'il vienne d'Europe ou du reste du monde.
A cause, entre autre, de l'explosion des coûts financiers de l'immigration de masse, la France subit l'appauvrissement dramatique des classes moyennes et populaires.
A la chute du pouvoir d'achat s'ajoute une inflation croissante liée à l'euro, et que les Françaises constatent tous les jours dans leurs cabas ou leurs caddies ou à l'occasion du règlement de leurs factures, bien loin des chiffres lénifiants de l'indice des prix à la consommation.
Cet appauvrissement, c'est aussi la chute de l'épargne puisqu'on puise dans le bas de laine pour maintenir le niveau de vie.
L'épargne ne cesse de diminuer en France depuis 2002, passée de 16,7 % du revenu disponible brut à 14 % aujourd'hui seulement.
La meilleure preuve de notre appauvrissement et de la baisse du niveau de vie tient dans l'effondrement du revenu par habitant.
Il y a 25 ans, nous étions 4ème dans l'Europe à 27, nous sommes aujourd'hui en 2007, 11ème.
Le niveau de vie d'un Français n'atteint plus que 65 % de celui d'un américain contre 75 % il y a 30 ans.
Le niveau de chômage officiel est toujours très élevé, proche de 9 % de la population active, tandis que la moyenne de la zone euro n'est qu'à 8 %. Bien sûr, le chiffre officiel parle de 2 millions de personnes, mais le chiffre réel est de 5 millions, ce qu'une étude de l'INSEE a récemment confirmé.
Oui, la France s'appauvrit.
Qui ne voit, mesdames et messieurs, l'augmentation considérable du nombre de smicards, plus de 20 % au cours des cinq dernières années ?
Qui ne voit que la moitié de la population habitant en France métropolitaine dispose de moins de 1 315 euros par mois pour une personne seule ?
Qui ne voit que 7 millions de Français vivent avec moins de 700 euros par mois ?
Qui ne voit que 3,7 millions de personnes vivent des minimas sociaux, soit 1,2 million de Rmistes, 4,8 millions de titulaires de la CMU et plus de 400 000 titulaires de l'Allocation spécifique de solidarité, réservée aux chômeurs en fin de droit.
Qui ne voit enfin la hausse scandaleuse de sans-abris, à Paris par exemple, + 30 % en cinq ans : c'est désormais 15 000 de nos compatriotes qui errent dans le froid de la capitale en hiver.
Voilà, Mesdames et Messieurs, les fruits vénéneux de la folle politique d'ouverture généralisée des frontières humaines, commerciales, sanitaires et internationales.
Ce sont là les conséquences de cette folle politique et c'est aux politiciens qui l'ont mise en oeuvre qu'il faut s'en prendre et non aux immigrés eux-mêmes, victimes dramatiques du libre échangisme mondial, victimes dramatiques de la pression à la baisse des salaires, comme d'ailleurs les travailleurs français.
La France a voulu vider le Monde pour se remplir, elle n'a abouti qu'à se détruire elle-même.
Mais le drame, Mesdames et Messieurs, la pire des choses, c'est que ce mouvement migratoire n'en est qu'à ses débuts.
Regardez la carte de l'Europe, l'immigration de l'Est européen vers les pays de l'Ouest, dégarnit les marches orientales du Vieux Continent. Si ces pays anciennement communistes se vident, l'espace que leurs peuples occupaient sera bientôt rempli par d'autres peuples.
Ce n'est pas, croyez le bien, une prophétie catastrophique ou fantaisiste : c'est une loi éternelle de l'histoire.
Oui, Mesdames et Messieurs, nous n'en sommes qu'au début de ce mouvement de submersion qui risque d'emporter l'ensemble de l'Europe elle-même.
Qu'on ne vienne pas nous donner des statistiques ridicules de reconduite à la frontière de 25 ou 30000 personnes par an.
Outre que ce chiffre est dérisoire, il masque une réalité d'inefficacité absolument évidente : le Ministre de l'Intérieur a ainsi reconduit à la frontière des milliers de Roumains et de Bulgares l'an dernier dont il savait parfaitement qu'au 1er janvier 2007, ils pourraient revenir en France parce que ces pays sont entrés dans l'Union européenne à cette date et qu'à ce titre, il leur est désormais loisible de venir en toute légalité s'installer sur notre sol.
Qu'on ne nous parle pas de la fameuse Aide au retour, 3 000 euros par famille, plus 500 euros par enfant à charge, quand on sait qu'une fois ce pécule touché, et les caisses de l'Etat vidées, les immigrés reviennent immédiatement.
Voilà, Mesdames et Messieurs, la situation de notre pays.
Alors, au point où nous en sommes, il faut dire la vérité aux Français.
Ils ont été privés de tout le bénéfice des Trente Glorieuses, de la croissance, de la production, de l'amélioration de la productivité, de la hausse du pouvoir d'achat en raison des mauvais choix de leurs dirigeants.
Notre richesse s'est évaporée à cause de la politique d'immigration et nous ne la retrouverons que si nous contrôlons nos frontières.
II- Pour inverser les tendances, pour préserver la prospérité de nos sociétés et la quiétude de nos vies, il faut désormais agir vite.
Les conditions politiques générales semblent favorables à la résolution de ce problème, à l'échelle nationale - où, depuis le 21 avril 2002, on peut dire que l'audience de nos idées est considérable - mais aussi à l'échelle européenne.
En effet, partout sur le Vieux Continent, les peuples veulent un durcissement de la politique d'immigration de leur pays, en liaison avec la montée électorale de mouvements de droite populiste, parfois d'ailleurs associés aux gouvernements dominés par la droite établie.
Je crois qu'en France aussi, un consensus sur des idées simples peut émerger.
Officiellement "suspendue" depuis 1974, l'immigration se poursuit en droit et en fait. La première des politiques d'immigration, c'est, simplement, le rétablissement de nos frontières et l'objectif d'immigration zéro.
Pour préserver notre identité et notre sécurité, il faut en effet limiter l'accès à notre territoire, ce qui suppose d'en avoir le contrôle et donc d'entrer en négociation avec nos partenaires européens pour récupérer, au plus vite, les moyens de maîtriser notre destin.
Il faut donc rétablir notre souveraineté territoriale, injustement transmise à la grosse méduse molle européenne, pour limiter l'accès au sol français : nous pourrons ainsi lutter contre l'immigration clandestine, faire la chasse aux faux touristes, contrôler l'arrivée des demandeurs d'asile...
Pour lutter contre l'immigration chaotique, il faut aussi veiller au strict respect de l'ordre républicain, parce que notre détermination à faire respecter nos lois contribuera à dissuader les aspirants clandestins de tenter le grand voyage.
Cela veut dire qu'il faut réprimer sans faiblesse les infractions aux lois.
L'immigration illégale doit être méthodiquement combattue et dissuadée, en favorisant les contrôles d'identité et en procédant à l'éloignement effectif du territoire des clandestins.
Pas un seul clandestin interpellé par les services de police ne doit être physiquement présent sur le territoire quinze jours après son interpellation !
Il suffit d'appliquer la loi.
Pour les étrangers en situation légale, comme pour ceux en situation illégale.
Les étrangers, même en situation régulière, qui troublent la sécurité publique, en enfreignant la loi pénale, doivent être effectivement expulsés, comme d'ailleurs ceux qui troublent l'ordre civil, c'est-à-dire notre droit civil, par les pratiques de l'excision ou de la polygamie.
La loi est la loi. Sans loi, il n'y a pas de société.
L'ordre républicain, c'est aussi la préservation des caractères de la citoyenneté républicaine.
En France, traditionnellement, le droit de vote est lié à la nationalité.
Ce fut même une des grandes innovations de la Révolution de 1789. Donc seuls les nationaux doivent pouvoir participer aux scrutins, à rebours du point de vue de l'ensemble des politiciens français, et plus particulièrement de Sarkozy et de Royal, que j'interpelle solennellement à cette occasion, afin qu'ils engagent, avec moi, un débat sur ce sujet à l'occasion de l'élection présidentielle.
Dites ce que vous pensez, dites ce que vous voulez faire, Mesdames et Messieurs et les politiciens, et laissons les Français choisir !
Pour ma part, je n'ai pas peur de la concurrence, et suis sûr de mon fait et de mon programme !
Eh oui, Mesdames et Messieurs, le droit de vote des étrangers, avant même d'être un mécanisme de dépossession des Français, est une insulte à la République.
Bien évidemment, pour nous autres, véritables nationaux, véritables patriotes, véritables républicains, seuls les Français peuvent voter, et c'est la raison pour laquelle il est impératif de limiter drastiquement l'accès à notre nationalité.
C'est aussi une question de sécurité nationale.
Je crois d'ailleurs, mesdames et messieurs, que la garantie de la sécurité nationale est le deuxième grand soubassement de la politique d'immigration.
L'importance des communautés déjà présentes et des entrées annuelles est par elle-même préoccupante, puisque le phénomène met en cause la stabilité de notre pays.
Il y a un lien entre immigration de masse et insécurité, même si dans notre pays, le politiquement-correct que la gauche a imposé à une droite courbe et molle interdit de le dire.
60 % des détenus sont étrangers ou bi-nationaux !
Les rapports des préfets se succèdent, qui dénoncent la responsabilité des bandes de jeunes d'origine immigrée dans les violences gratuites, les vols avec violence ou encore les violences urbaines.
Il est temps de voir la réalité en face, d'autant que la constitution de ghettos ethniques et territoriaux dans un contexte international très tendu favorise les menées terroristes sur notre sol.
Dans ce contexte, il est aujourd'hui indispensable de rétablir le contrôle à priori des associations étrangères, simplement pour protéger la population et limiter les risques qui pèsent sur nos enfants.
Oui, mesdames et messieurs, je crois qu'un peuple doit se faire respecter, et savoir se protéger.
C'est une vérité d'évidence, qu'illustrent des siècles et des siècles d'histoire humaine, des siècles et des siècles d'émergence d'empire et de disparition de peuples, des siècles et des siècles de bataille pour un territoire, des siècles et des siècles d'affrontements entre les cultures, les nations et les hommes.
La règle selon laquelle nous sommes les maîtres chez nous s'accompagne logiquement de celle qui veut que les Français sont prioritaires dans leur pays.
La préférence nationale doit donc être rétablie, dans tous les domaines, depuis l'emploi jusqu'au logement et aux aides sociales, simplement parce que charité bien ordonnée commence évidemment par soi-même.
La préférence nationale est une réponse, présente et future, à l'immigration incontrôlée.
C'est une réponse présente, parce qu'elle rappelle la hiérarchie des valeurs au coeur d'un Etat véritablement national.
C'est une réponse future, parce que les immigrés qui viennent chez nous, illégaux ou légaux, doivent savoir qu'ils ne bénéficieront d'aucune aide spécifique et qu'ils devront trouver par eux-mêmes, les moyens légaux de leur subsistance, de leur logement et de leurs soins.
Ce sera là, n'en doutez pas, un puissant paramètre dissuasif, une puissante hésitation à tenter l'aventure en France.
Ceci étant dit, on peut envisager toutes les formes de coopération nécessaires avec les pays d'émigration, et notamment une gestion concertée avec les pays qui subissent le départ de leurs nationaux.
Nous le ferons, mais il faut pour cela redresser au préalable les finances publiques, car il faut le dire et le répéter, la France n'a plus les moyens de sa générosité.
Je crois au co-développement, mais quand il est possible : il est criminel de vouloir dépenser pour d'autres alors que nous n'avons pas assez pour les nôtres.
Il est criminel de promettre quoi que ce soit aux pays pauvres lorsqu'on n'a pas les moyens de tenir nos engagements.
De plus, je ne joue pas, moi, avec l'argent issu du labeur de mes compatriotes.
Je veux bien consentir à l'employer là où c'est utile, mais après avoir fait face aux priorités absolues.
Mais je conçois que l'un des nombreux drames de l'immigration, c'est, pour les immigrés, les troubles du déracinement.
C'est aussi une perte pour les pays d'émigration, c'est-à-dire pour les pays du Tiers-Monde, qui subissent une hémorragie de cadres, et qui, ainsi, pâtissent du départ de leurs ressortissants.
Il faut donc gérer ensemble les mouvements de population, pour limiter les tensions, et garantir un développement commun.
L'aide publique au Tiers Monde pourrait jouer dans cette perspective un rôle significatif, mais elle doit être subordonnée au redressement de nos comptes et à un strict contrôle de l'émigration de la part des pays qui en bénéficient.
C'est là je crois la dimension pleinement politique de notre politique d'immigration.
Nous y reviendrons dans les mois qui viennent, afin de convaincre tous les Français de la noblesse de nos intentions comme de la justesse de nos propositions.
Je voudrais terminer sur une note d'espoir.
La France a deux mille ans d'histoire. Elle a toujours su trouver en elle, aux moments fatidiques, les ressources nécessaires pour triompher.
Vive le Front National !
Vive la France !