Texte intégral
Je suis très heureuse d'être ici à Berlin avec mon collègue Horst pour évoquer un certain nombre de questions qui nous rapprochent, les questions de l'agriculture et des questions touchant également aux intérêts européens dans le cadre du cycle du développement de Doha et dans le cadre de l'OMC.
Le nouveau gouvernement formé par François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy a indiqué très clairement le caractère stratégique de l'agriculture et des industries agroalimentaires. Il était très important qu'avec mon collègue allemand nous puissions évoquer cet aspect stratégique, les questions de modernisation, les questions touchant également au bilan de santé de la PAC, les questions touchant aux intérêts agricoles allemands et français, et européens plus généralement dans le cadre de l'OMC.
Je crois que nous partageons tous les deux le souci de parvenir à un accord qui soit à la fois équilibré, qui prévoit suffisamment de réciprocités au sein des questions agricoles et entre les différentes questions traitées dans le cadre de l'OMC, tout cela dans le respect évidemment de la préférence communautaire et de la PAC réformée en 2003.
Je crois que nous partageons aussi tous les deux le constat qu'aujourd'hui, en l'état actuel de ce que l'on sait des négociations, il y a un aspect extrêmement déséquilibré dans les propositions des uns et des autres. Ceci nous amène naturellement à la conclusion qu'il est hors de question de brader l'agriculture pour une poignée de tarifs.
Q - Etes-vous optimiste ou pessimiste sur l'issue des négociations à l'OMC ?
R - C'est difficile d'être pessimiste ou optimiste, je crois qu'il faut être réaliste. Dans les négociations de ce type-là, on est là pour défendre des intérêts, pour gagner sur des positions offensives, et aujourd'hui on ne voit pas sur la table de propositions qui soient satisfaisantes pour les intérêts européens, ni dans le domaine agricole ou agroalimentaire, ni dans le domaine des services, ni dans le domaine des produits industriels. Je ne suis pas en train de vous dire qu'on est optimiste ou pessimiste, mais ce n'est pas encourageant du tout.
Etant précisé que la dernière offre des Européens sur la table est l'offre du 28 octobre 2005 et que la deuxième précision, c'est que la Commission est un agent du Conseil, et c'est l'organe politique du Conseil européen qui en temps utile acceptera ou non une offre réaliste.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 juin 2007
Le nouveau gouvernement formé par François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy a indiqué très clairement le caractère stratégique de l'agriculture et des industries agroalimentaires. Il était très important qu'avec mon collègue allemand nous puissions évoquer cet aspect stratégique, les questions de modernisation, les questions touchant également au bilan de santé de la PAC, les questions touchant aux intérêts agricoles allemands et français, et européens plus généralement dans le cadre de l'OMC.
Je crois que nous partageons tous les deux le souci de parvenir à un accord qui soit à la fois équilibré, qui prévoit suffisamment de réciprocités au sein des questions agricoles et entre les différentes questions traitées dans le cadre de l'OMC, tout cela dans le respect évidemment de la préférence communautaire et de la PAC réformée en 2003.
Je crois que nous partageons aussi tous les deux le constat qu'aujourd'hui, en l'état actuel de ce que l'on sait des négociations, il y a un aspect extrêmement déséquilibré dans les propositions des uns et des autres. Ceci nous amène naturellement à la conclusion qu'il est hors de question de brader l'agriculture pour une poignée de tarifs.
Q - Etes-vous optimiste ou pessimiste sur l'issue des négociations à l'OMC ?
R - C'est difficile d'être pessimiste ou optimiste, je crois qu'il faut être réaliste. Dans les négociations de ce type-là, on est là pour défendre des intérêts, pour gagner sur des positions offensives, et aujourd'hui on ne voit pas sur la table de propositions qui soient satisfaisantes pour les intérêts européens, ni dans le domaine agricole ou agroalimentaire, ni dans le domaine des services, ni dans le domaine des produits industriels. Je ne suis pas en train de vous dire qu'on est optimiste ou pessimiste, mais ce n'est pas encourageant du tout.
Etant précisé que la dernière offre des Européens sur la table est l'offre du 28 octobre 2005 et que la deuxième précision, c'est que la Commission est un agent du Conseil, et c'est l'organe politique du Conseil européen qui en temps utile acceptera ou non une offre réaliste.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 juin 2007