Texte intégral
Le Programme National Nutrition Santé a été élaboré et sera mis en uvre en concertation étroite avec les ministères de l'Education nationale, de l'Agriculture, de la Consommation et de la Recherche, ainsi que l'ensemble des acteurs concernés, publics ou privés.
Il s'appuie sur le rapport du Haut Comité de Santé Publique qui a été remis en juin dernier " Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France ". Il prend en compte les attentes exprimées au cours des Etats Généraux de l'Alimentation qui ont révélé une forte demande en matière de nutrition, tant dans le domaine de l'information que de l'éducation.
L'objectif de ce programme de cinq ans est " bien manger pour bien se porter ". Il s'agit d'améliorer l'état de santé de l'ensemble de la population en agissant sur l' un de ses déterminants majeurs : la nutrition.
Ce n'est pas plan de lutte contre certaines pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires ) ou contre certains facteurs de risque (tabac, alcool ) mais d'un plan pour la promotion d'un des déterminants majeurs de santé : bien manger
Ce programme récuse l'interdit et favorise l'information et l'éducation pour la promotion et l'adoption de comportements favorables à la santé.
Une campagne de communication tous publics sera lancée dès 2001 pour la promotion des fruits et légumes, accompagnée de distribution gratuite de fruits dans les écoles.
Un guide alimentaire pour le public et les professionnels concernés ainsi que des guides spécifiques pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées seront conçus pour donner une information simple et précise pour une alimentation équilibrée.
Plus de 4 millions de guides seront ainsi diffusés. Ils seront accessibles sur Internet. Il sera possible aussi d'avoir des " recettes types " répondant aux objectifs nutritionnels.
En matière d'éducation, la priorité sera donnée aux jeunes enfants dès l'école primaire. La circulaire commune - Education Nationale, Agriculture, Consommation, Santé - aborde l'éducation nutritionnelle et l'éducation du goût ainsi que des recommandations pour la restauration et la sécurité des aliments à l'école. Elle sera signée dans les jours qui viennent après consultation avec les maires des communes responsables des cantines scolaires. Un CD Rom ludique et pédagogique sur l'alimentation et la nutrition sera diffusé pour les enfants du primaire.
Pour faciliter le dépistage et la prise en charge des troubles nutritionnels, un disque d'évaluation nutritionnelle sera conçu et diffusé aux professionnels concernés (300.000 disques adultes et 60.000 disques enfants).
L'alimentation doit être considérée comme facteur d'accueil et de soins à l'hôpital.
L'accès à des consultations hospitalières de diététique et de nutrition sera facilité : 800 postes de diététiciens et 50 postes de médecins nutritionnistes seront créés dans les établissements de soins dans les cinq ans.
Une Unité de surveillance épidémiologique nutritionnelle est créée à l'Institut national de veille sanitaire. Elle est chargée de surveiller l'état nutritionnel des français, de mesurer l'impact des comportements alimentaires et d'évaluer ce plan.
D'autres mesures spécifiques seront renforcées notamment en direction des femmes pour lutter contre la carence en fer pendant la grossesse, pour la promotion de l'allaitement maternel. En direction des enfants et des adolescents pour améliorer l'apport en fer, en calcium et en vitamine D, et auprès des personnes âgées afin de réduire la survenue de l'ostéoporose et de ses conséquences (fractures très invalidantes). Des actions seront également menées avec le réseau associatif auprès des personnes en situation de précarité.
Les premières actions seront financées à hauteur de 260 MF. Chaque année, les financements nécessaires seront négociés dans le cadre de l'ONDAM.
(Source http://www.sante.gouv.fr, le 15 février 2001)
Il s'appuie sur le rapport du Haut Comité de Santé Publique qui a été remis en juin dernier " Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France ". Il prend en compte les attentes exprimées au cours des Etats Généraux de l'Alimentation qui ont révélé une forte demande en matière de nutrition, tant dans le domaine de l'information que de l'éducation.
L'objectif de ce programme de cinq ans est " bien manger pour bien se porter ". Il s'agit d'améliorer l'état de santé de l'ensemble de la population en agissant sur l' un de ses déterminants majeurs : la nutrition.
Ce n'est pas plan de lutte contre certaines pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires ) ou contre certains facteurs de risque (tabac, alcool ) mais d'un plan pour la promotion d'un des déterminants majeurs de santé : bien manger
Ce programme récuse l'interdit et favorise l'information et l'éducation pour la promotion et l'adoption de comportements favorables à la santé.
Une campagne de communication tous publics sera lancée dès 2001 pour la promotion des fruits et légumes, accompagnée de distribution gratuite de fruits dans les écoles.
Un guide alimentaire pour le public et les professionnels concernés ainsi que des guides spécifiques pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées seront conçus pour donner une information simple et précise pour une alimentation équilibrée.
Plus de 4 millions de guides seront ainsi diffusés. Ils seront accessibles sur Internet. Il sera possible aussi d'avoir des " recettes types " répondant aux objectifs nutritionnels.
En matière d'éducation, la priorité sera donnée aux jeunes enfants dès l'école primaire. La circulaire commune - Education Nationale, Agriculture, Consommation, Santé - aborde l'éducation nutritionnelle et l'éducation du goût ainsi que des recommandations pour la restauration et la sécurité des aliments à l'école. Elle sera signée dans les jours qui viennent après consultation avec les maires des communes responsables des cantines scolaires. Un CD Rom ludique et pédagogique sur l'alimentation et la nutrition sera diffusé pour les enfants du primaire.
Pour faciliter le dépistage et la prise en charge des troubles nutritionnels, un disque d'évaluation nutritionnelle sera conçu et diffusé aux professionnels concernés (300.000 disques adultes et 60.000 disques enfants).
L'alimentation doit être considérée comme facteur d'accueil et de soins à l'hôpital.
L'accès à des consultations hospitalières de diététique et de nutrition sera facilité : 800 postes de diététiciens et 50 postes de médecins nutritionnistes seront créés dans les établissements de soins dans les cinq ans.
Une Unité de surveillance épidémiologique nutritionnelle est créée à l'Institut national de veille sanitaire. Elle est chargée de surveiller l'état nutritionnel des français, de mesurer l'impact des comportements alimentaires et d'évaluer ce plan.
D'autres mesures spécifiques seront renforcées notamment en direction des femmes pour lutter contre la carence en fer pendant la grossesse, pour la promotion de l'allaitement maternel. En direction des enfants et des adolescents pour améliorer l'apport en fer, en calcium et en vitamine D, et auprès des personnes âgées afin de réduire la survenue de l'ostéoporose et de ses conséquences (fractures très invalidantes). Des actions seront également menées avec le réseau associatif auprès des personnes en situation de précarité.
Les premières actions seront financées à hauteur de 260 MF. Chaque année, les financements nécessaires seront négociés dans le cadre de l'ONDAM.
(Source http://www.sante.gouv.fr, le 15 février 2001)