Texte intégral
Q - Votre président a déclaré en Hongrie qu'il souhaitait améliorer les relations avec l'Europe centrale. La France, abandonne-t-elle son ton jadis un peu arrogant ?
R - Oui, on pourrait le dire ainsi. Nous cherchons à avoir une attitude nouvelle à l'égard des pays centre-européens. Il n'y a plus de différences entre les grands et les petits, entre les anciens et les nouveaux pays ou les pays qui ont le droit de parler et ceux qui devraient se taire. Nous pouvons avoir des opinions différentes mais il est important de se parler.
Q - La France présidera l'Union européenne avant la République tchèque. Craignez-vous qu'il y ait quelque chose que ce pays, en tant que nouveau pays membre, n'arriverait pas à maîtriser ?
R - Non. Il y a toujours eu des nouveaux pays, comme l'Espagne, la Suède, l'Autriche, et jamais il n'y a eu de problèmes. C'est avec plaisir que nous aiderons, si besoin est. Quant à la Slovénie, nous mettrons à sa disposition notre réseau diplomatique, qui est le second réseau diplomatique au monde après celui des Etats-Unis.
Q - La République tchèque a-t-elle demandé de l'aide à la France ?
R - Pour le moment, aucune demande spéciale ne nous est parvenue.
Q - A votre avis, quand le traité modifié de l'Union européenne devrait-il entrer en vigueur ? Le vice-Premier ministre Alexandr Vondra ne veut pas que la date soit fixée avant son approbation.
R - Le plus tôt sera le mieux. Nous espérons que ce sera avant le 1er janvier 2009, mais il est prématuré d'avancer une date pour l'instant. En France, nous souhaitons le ratifier dans le courant du premier trimestre 2008.
Q - A votre avis, quand et comment devrait-on choisir un nouveau président de l'Union européenne ? Sous la Présidence française ?
R - On verra bien. Il y a certaines possibilités, mais il est prématuré d'avancer les noms. Ce sera probablement à la fin de l'année 2008 ou au début de 2009, donc aussi sous la présidence tchèque.
Q - La France est connue pour sa réticence à l'égard de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Vous êtes contre l'obligation de faire un référendum sur cette question. Pourquoi ?
R - J'estime qu'un chef d'Etat devrait avoir le droit de décider lui-même s'il recourt ou non au référendum. Il ne s'agit pas seulement de la Turquie, mais aussi des autres pays des Balkans qui se dirigent vers l'Union européenne. Je ne pense pas, tout simplement, qu'un tel sujet puisse faire l'objet d'une disposition automatique inscrite dans la Constitution. Il ne s'agit cependant que de mon opinion personnelle.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2007
R - Oui, on pourrait le dire ainsi. Nous cherchons à avoir une attitude nouvelle à l'égard des pays centre-européens. Il n'y a plus de différences entre les grands et les petits, entre les anciens et les nouveaux pays ou les pays qui ont le droit de parler et ceux qui devraient se taire. Nous pouvons avoir des opinions différentes mais il est important de se parler.
Q - La France présidera l'Union européenne avant la République tchèque. Craignez-vous qu'il y ait quelque chose que ce pays, en tant que nouveau pays membre, n'arriverait pas à maîtriser ?
R - Non. Il y a toujours eu des nouveaux pays, comme l'Espagne, la Suède, l'Autriche, et jamais il n'y a eu de problèmes. C'est avec plaisir que nous aiderons, si besoin est. Quant à la Slovénie, nous mettrons à sa disposition notre réseau diplomatique, qui est le second réseau diplomatique au monde après celui des Etats-Unis.
Q - La République tchèque a-t-elle demandé de l'aide à la France ?
R - Pour le moment, aucune demande spéciale ne nous est parvenue.
Q - A votre avis, quand le traité modifié de l'Union européenne devrait-il entrer en vigueur ? Le vice-Premier ministre Alexandr Vondra ne veut pas que la date soit fixée avant son approbation.
R - Le plus tôt sera le mieux. Nous espérons que ce sera avant le 1er janvier 2009, mais il est prématuré d'avancer une date pour l'instant. En France, nous souhaitons le ratifier dans le courant du premier trimestre 2008.
Q - A votre avis, quand et comment devrait-on choisir un nouveau président de l'Union européenne ? Sous la Présidence française ?
R - On verra bien. Il y a certaines possibilités, mais il est prématuré d'avancer les noms. Ce sera probablement à la fin de l'année 2008 ou au début de 2009, donc aussi sous la présidence tchèque.
Q - La France est connue pour sa réticence à l'égard de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Vous êtes contre l'obligation de faire un référendum sur cette question. Pourquoi ?
R - J'estime qu'un chef d'Etat devrait avoir le droit de décider lui-même s'il recourt ou non au référendum. Il ne s'agit pas seulement de la Turquie, mais aussi des autres pays des Balkans qui se dirigent vers l'Union européenne. Je ne pense pas, tout simplement, qu'un tel sujet puisse faire l'objet d'une disposition automatique inscrite dans la Constitution. Il ne s'agit cependant que de mon opinion personnelle.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 septembre 2007