Texte intégral
R. Duchemin.- Vous avez regardé, je suppose, N. Sarkozy hier soir à la télévision. Il a notamment parlé de quotas d'immigrés, par catégories professionnelles - ça, il l'avait déjà dit - mais aussi et ça c'est plus nouveau, par région du monde. Le Parti socialiste, hier soir, par la voix de S. Le Foll, réagissait en disant que c'était discriminatoire. Est-ce choquant comme moyen de réguler l'immigration ?
R.- Ce qui est incroyable dans l'expression de N. Sarkozy, c'est que le Parlement en ce moment même est en train de discuter d'un projet de loi sur l'immigration. C'est d'ailleurs le quatrième en 4 ans. Et là, on nous fait encore une annonce qu'il va y avoir un projet, un projet de loi, j'imagine. Donc, quelle est cette méthode de Gouvernement où nous n'avons même pas encore écrit la dernière loi sur le sujet, qu'il faudrait déjà en préparer une autre. Alors ou cette politique a un sens, c'est-à-dire les quotas, et à ce moment là, qu'on en parle tout de suite, qu'on le fasse au Parlement, ou elle n'en a pas, elle est simplement dans un effet d'annonce pour essayer d'impressionner l'opinion ; et alors il y a quelque mystification à vouloir examiner en ce moment un projet de loi et en annonçant un nouveau. Donc, je crois qu'il y a là tout l'éclairage, toute la caractéristique de la méthode de N. Sarkozy.
Q.- Mais sur le fond ?
R.- C'est une méthode où on donne une nouvelle fois une annonce pour qu'on en face débat, alors même qu'il y a aujourd'hui un projet de loi en discussion au Parlement. Sur l'idée des quotas, écoutez, on peut la regarder, c'est-à-dire le fait qu'il puisse y avoir, pour l'immigration économique un certain nombre de professions qui soient sollicités, qu'il puisse avoir des accords avec des pays d'origine - nous l'avons toujours dit, c'est l'immigration partagée -, mais cela ne se fait pas simplement en faisant voter un texte le moment venu pour fixer à la personne près les mouvements qui vont être autorisés. Cela n'a pas de sens ! Et on voit bien qu'aujourd'hui le vrai problème que nous avons, c'est l'immigration clandestine, c'est-à-dire ceux qui en-dehors de toutes filières essayent de venir dans notre pays et s'y installer. Donc, il faut traiter les problèmes avec les pays d'origine et pas annoncer des chiffres aujourd'hui qui n'ont aucun sens, puisqu'il n'y a aucun texte ; qui seront autant de chiffons de papier le moment venu. Donc, méthode détestable : on discute d'un texte et N. Sarkozy parle déjà d'un autre et objectif irréaliste parce que cela ne peut pas se faire simplement avec des annonces chiffrées.
Q.- On voit la grève se profiler. Les dossiers sociaux ont été également abordés hier. Les syndicats veulent a priori impulser un mouvement de grande ampleur, un petit peu, disent-ils, comme en 95. C'est la solution cela le blocage ?
R.- Pour l'instant, la solution c'est la négociation et la discussion. Et en fonction de la discussion et de la négociation, les organisations syndicales prendront leur responsabilité.
Q.- Avec quand même la menace d'une grève, qui est annoncée d'ors et déjà pour le 18 (sic).
R.- Il est normal que les organisations syndicales essayent d'organiser un rapport de force. Parce que N. Sarkozy aujourd'hui ne demande des efforts qu'aux mêmes. C'était étrange dans son intervention encore hier. Il disait : "il faut faire des efforts". Mais à qui demandait-il de faire des efforts ? Aux détenteurs de capitaux ? Alors rien ne leurs est demandé. Aux entreprises ? Rien ne leurs est exigé. Mais en revanche, aux salariés, pour les salariés ou les assurés sociaux. Donc on ne peut pas dans une négociation dire : vous voyez, la règle du jeu elle est claire : ce que vous avez, on va vous le prendre ; et ce que les autres n'ont pas on va leur donner. Quelle est cette négociation ? Donc, je crois qu'il faut rééquilibrer les choses. Il est normal de faire évoluer les régimes de retraite. Il faut tenir compte de l'espérance de vie qui s'allonge. Il est normal de regarder quelles sont les évolutions du contrat de travail. Qu'est-ce qui peut être assoupli ? Mais en revanche, qu'est-ce qui peut être donné comme sécurité supplémentaire aux salariés ? Il est normal de regarder le dossier d'assurance maladie. Rendez-vous compte, il y a aujourd'hui 4 milliards d'euros de déficit, et ce n'est pas les franchises médicales qui vont être de nature à les combler. Et donc là, il y a une nécessité de mettre en responsabilité les offreurs de soins, médecins et laboratoires pharmaceutiques, et pas simplement les assurés sociaux. Bref, il faut équilibrer les choses. Et N. Sarkozy, lui, il n'équilibre rien. Il est pour donner des cadeaux aux mêmes. Ce qu'il a d'ailleurs fait, en faisant des cadeaux fiscaux au mois de juillet, qui lui ont fait perdre...
Q.- Vous voulez parler du bouclier fiscal...
R.-...Enfin qui ont fait perdre à la France 13 milliards d'euros. 13 milliards d'euros qui ne sont plus là et qu'il faut bien prendre à d'autres.
Q.- Sur l'ouverture - il en était également question hier soir - ça continue. "Grandes réformes, grande majorité ; restez socialistes, dit-il à certains de ses ministres". Comment allez-vous stopper cette hémorragie ?
R.- Hémorragie, je ne la vois pas. Il a capté, débauché un certain nombre de personnalités. Vous les connaissez : elles se sont mises dans le Gouvernement de N. Sarkozy au mois de juin. Et je ne vois pas très bien quel serait...
Q.- Il dit qu'il veut continuer. Donc, ça veut dire qu'il va encore venir...
R.- Ecoutez, mais qu'il essaye de débaucher... On sait qu'il appelle des gens au téléphone. Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne manière de faire. On sait qu'il essaye toujours de créer de la confusion, mais ce n'est pas notre conception de la politique. Il est normal qu'il y ait une majorité qui veuille autour de N. Sarkozy appliquer son programme qu'une majorité de Français - c'est la loi de la démocratie - a accepté au mois de mai dernier. Et puis, il est normal qu'il y ait une opposition qui demain pourrait être la majorité, si elle est digne de la confiance des Français. Et je crois que c'est comme cela qu'une démocratie avance. Ce n'est pas en essayant de jeter la confusion, de capter pour corrompre, parce qu'il y a de cela aussi, on essaye d'attirer, en promettant je ne sais quel hochet, quel poste. Ce n'est pas la bonne manière de faire de la politique. De la même manière, j'ai été extrêmement surpris de la façon avec laquelle N. Sarkozy, qui parle toujours de responsabilité et de résultat, mais fuit devant sa responsabilité et n'essaye pas de regarder ses résultats. Par exemple, sur la croissance, il dit : "mais écoutez, 2007 ce n'est pas moi". Ah bon ? Parce que N. Sarkozy n'est pas au pouvoir depuis cinq ans et cinq mois ? Mais 2007 ce n'est pas lui. Il ne se sent pas responsable de l'affaiblissement de la croissance...
Q.- Il parle de 2009, effectivement...
R.- Et puis alors, 2008, ce n'est pas encore lui. 2008, écoutez, franchement, ça sera... on ne sait pas qui est au Gouvernement de la France, ce ne sera toujours pas lui. Alors, peut-être qu'en 2009, il acceptera de rendre des comptes sur les résultats économiques. Eh bien, il faudra que cette majorité et que N. Sarkozy rendent des comptes dès 2007 sur l'ampleur des déficits, la faiblesse de la croissance, et surtout l'absence d'augmentation du pouvoir d'achat. Il a fait toute sa campagne sur le thème du pouvoir d'achat, et aujourd'hui, le pouvoir d'achat il n'en parle plus, parce qu'il est en berne.
Q.- D'un mot : M. Sapin disait hier qu'il y avait deux postes qu'il fallait toujours refuser dans la vie : celui de Premier ministre et celui de premier secrétaire du Parti socialiste. Vous regrettez, vous, d'avoir occupé cette fonction ? Vous quittez bientôt le siège.
R.- Non, pas du tout. Je pense que c'est une fonction éminemment, comment dire... d'abord éminemment importante, c'est-à-dire...
Q.- Parce que vous avez eu à gérer quand même pas mal de règlements de comptes. On l'a vu encore récemment avec le livre de L. Jospin sur S. Royal.
R.- Oui mais ça, écoutez, ce n'est pas le premier secrétaire qui est obligé de prendre en compte ce type d'intervention.
Q.- Mais ça crée pas mal de divisions dans la famille socialiste.
R.- Non, cela ne crée pas de divisions. Au contraire, tout le monde a réagi de la même manière en disant qu'aujourd'hui nous étions tournés vers l'avenir, et que ce n'était pas par des règlements de comptes, ou des retours sur une campagne, même s'il est normal qu'il y ait une analyse, que l'on pouvait avancer. Donc, je crois que quand on est premier secrétaire, on doit surtout veiller à l'unité des socialistes. Cela fait beaucoup de soucis, de difficultés, mais ça me fait une obligation de rappeler à tous les socialistes que dans ce moment précis où la droite a tous les pouvoirs, où N. Sarkozy sature l'espace médiatique, il est important d'avoir une gauche rassemblée. Et aussi longtemps que je serai le premier secrétaire, je le serai encore pendant un an, et je resterai responsable du Parti socialiste, je me battrai pour que les socialistes se rassemblent sur une ligne claire, pour être utile au pays. Voilà pourquoi c'est un beau métier, une belle fonction, une belle responsabilité que d'être premier secrétaire du Parti socialiste.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 septembre 2007
R.- Ce qui est incroyable dans l'expression de N. Sarkozy, c'est que le Parlement en ce moment même est en train de discuter d'un projet de loi sur l'immigration. C'est d'ailleurs le quatrième en 4 ans. Et là, on nous fait encore une annonce qu'il va y avoir un projet, un projet de loi, j'imagine. Donc, quelle est cette méthode de Gouvernement où nous n'avons même pas encore écrit la dernière loi sur le sujet, qu'il faudrait déjà en préparer une autre. Alors ou cette politique a un sens, c'est-à-dire les quotas, et à ce moment là, qu'on en parle tout de suite, qu'on le fasse au Parlement, ou elle n'en a pas, elle est simplement dans un effet d'annonce pour essayer d'impressionner l'opinion ; et alors il y a quelque mystification à vouloir examiner en ce moment un projet de loi et en annonçant un nouveau. Donc, je crois qu'il y a là tout l'éclairage, toute la caractéristique de la méthode de N. Sarkozy.
Q.- Mais sur le fond ?
R.- C'est une méthode où on donne une nouvelle fois une annonce pour qu'on en face débat, alors même qu'il y a aujourd'hui un projet de loi en discussion au Parlement. Sur l'idée des quotas, écoutez, on peut la regarder, c'est-à-dire le fait qu'il puisse y avoir, pour l'immigration économique un certain nombre de professions qui soient sollicités, qu'il puisse avoir des accords avec des pays d'origine - nous l'avons toujours dit, c'est l'immigration partagée -, mais cela ne se fait pas simplement en faisant voter un texte le moment venu pour fixer à la personne près les mouvements qui vont être autorisés. Cela n'a pas de sens ! Et on voit bien qu'aujourd'hui le vrai problème que nous avons, c'est l'immigration clandestine, c'est-à-dire ceux qui en-dehors de toutes filières essayent de venir dans notre pays et s'y installer. Donc, il faut traiter les problèmes avec les pays d'origine et pas annoncer des chiffres aujourd'hui qui n'ont aucun sens, puisqu'il n'y a aucun texte ; qui seront autant de chiffons de papier le moment venu. Donc, méthode détestable : on discute d'un texte et N. Sarkozy parle déjà d'un autre et objectif irréaliste parce que cela ne peut pas se faire simplement avec des annonces chiffrées.
Q.- On voit la grève se profiler. Les dossiers sociaux ont été également abordés hier. Les syndicats veulent a priori impulser un mouvement de grande ampleur, un petit peu, disent-ils, comme en 95. C'est la solution cela le blocage ?
R.- Pour l'instant, la solution c'est la négociation et la discussion. Et en fonction de la discussion et de la négociation, les organisations syndicales prendront leur responsabilité.
Q.- Avec quand même la menace d'une grève, qui est annoncée d'ors et déjà pour le 18 (sic).
R.- Il est normal que les organisations syndicales essayent d'organiser un rapport de force. Parce que N. Sarkozy aujourd'hui ne demande des efforts qu'aux mêmes. C'était étrange dans son intervention encore hier. Il disait : "il faut faire des efforts". Mais à qui demandait-il de faire des efforts ? Aux détenteurs de capitaux ? Alors rien ne leurs est demandé. Aux entreprises ? Rien ne leurs est exigé. Mais en revanche, aux salariés, pour les salariés ou les assurés sociaux. Donc on ne peut pas dans une négociation dire : vous voyez, la règle du jeu elle est claire : ce que vous avez, on va vous le prendre ; et ce que les autres n'ont pas on va leur donner. Quelle est cette négociation ? Donc, je crois qu'il faut rééquilibrer les choses. Il est normal de faire évoluer les régimes de retraite. Il faut tenir compte de l'espérance de vie qui s'allonge. Il est normal de regarder quelles sont les évolutions du contrat de travail. Qu'est-ce qui peut être assoupli ? Mais en revanche, qu'est-ce qui peut être donné comme sécurité supplémentaire aux salariés ? Il est normal de regarder le dossier d'assurance maladie. Rendez-vous compte, il y a aujourd'hui 4 milliards d'euros de déficit, et ce n'est pas les franchises médicales qui vont être de nature à les combler. Et donc là, il y a une nécessité de mettre en responsabilité les offreurs de soins, médecins et laboratoires pharmaceutiques, et pas simplement les assurés sociaux. Bref, il faut équilibrer les choses. Et N. Sarkozy, lui, il n'équilibre rien. Il est pour donner des cadeaux aux mêmes. Ce qu'il a d'ailleurs fait, en faisant des cadeaux fiscaux au mois de juillet, qui lui ont fait perdre...
Q.- Vous voulez parler du bouclier fiscal...
R.-...Enfin qui ont fait perdre à la France 13 milliards d'euros. 13 milliards d'euros qui ne sont plus là et qu'il faut bien prendre à d'autres.
Q.- Sur l'ouverture - il en était également question hier soir - ça continue. "Grandes réformes, grande majorité ; restez socialistes, dit-il à certains de ses ministres". Comment allez-vous stopper cette hémorragie ?
R.- Hémorragie, je ne la vois pas. Il a capté, débauché un certain nombre de personnalités. Vous les connaissez : elles se sont mises dans le Gouvernement de N. Sarkozy au mois de juin. Et je ne vois pas très bien quel serait...
Q.- Il dit qu'il veut continuer. Donc, ça veut dire qu'il va encore venir...
R.- Ecoutez, mais qu'il essaye de débaucher... On sait qu'il appelle des gens au téléphone. Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne manière de faire. On sait qu'il essaye toujours de créer de la confusion, mais ce n'est pas notre conception de la politique. Il est normal qu'il y ait une majorité qui veuille autour de N. Sarkozy appliquer son programme qu'une majorité de Français - c'est la loi de la démocratie - a accepté au mois de mai dernier. Et puis, il est normal qu'il y ait une opposition qui demain pourrait être la majorité, si elle est digne de la confiance des Français. Et je crois que c'est comme cela qu'une démocratie avance. Ce n'est pas en essayant de jeter la confusion, de capter pour corrompre, parce qu'il y a de cela aussi, on essaye d'attirer, en promettant je ne sais quel hochet, quel poste. Ce n'est pas la bonne manière de faire de la politique. De la même manière, j'ai été extrêmement surpris de la façon avec laquelle N. Sarkozy, qui parle toujours de responsabilité et de résultat, mais fuit devant sa responsabilité et n'essaye pas de regarder ses résultats. Par exemple, sur la croissance, il dit : "mais écoutez, 2007 ce n'est pas moi". Ah bon ? Parce que N. Sarkozy n'est pas au pouvoir depuis cinq ans et cinq mois ? Mais 2007 ce n'est pas lui. Il ne se sent pas responsable de l'affaiblissement de la croissance...
Q.- Il parle de 2009, effectivement...
R.- Et puis alors, 2008, ce n'est pas encore lui. 2008, écoutez, franchement, ça sera... on ne sait pas qui est au Gouvernement de la France, ce ne sera toujours pas lui. Alors, peut-être qu'en 2009, il acceptera de rendre des comptes sur les résultats économiques. Eh bien, il faudra que cette majorité et que N. Sarkozy rendent des comptes dès 2007 sur l'ampleur des déficits, la faiblesse de la croissance, et surtout l'absence d'augmentation du pouvoir d'achat. Il a fait toute sa campagne sur le thème du pouvoir d'achat, et aujourd'hui, le pouvoir d'achat il n'en parle plus, parce qu'il est en berne.
Q.- D'un mot : M. Sapin disait hier qu'il y avait deux postes qu'il fallait toujours refuser dans la vie : celui de Premier ministre et celui de premier secrétaire du Parti socialiste. Vous regrettez, vous, d'avoir occupé cette fonction ? Vous quittez bientôt le siège.
R.- Non, pas du tout. Je pense que c'est une fonction éminemment, comment dire... d'abord éminemment importante, c'est-à-dire...
Q.- Parce que vous avez eu à gérer quand même pas mal de règlements de comptes. On l'a vu encore récemment avec le livre de L. Jospin sur S. Royal.
R.- Oui mais ça, écoutez, ce n'est pas le premier secrétaire qui est obligé de prendre en compte ce type d'intervention.
Q.- Mais ça crée pas mal de divisions dans la famille socialiste.
R.- Non, cela ne crée pas de divisions. Au contraire, tout le monde a réagi de la même manière en disant qu'aujourd'hui nous étions tournés vers l'avenir, et que ce n'était pas par des règlements de comptes, ou des retours sur une campagne, même s'il est normal qu'il y ait une analyse, que l'on pouvait avancer. Donc, je crois que quand on est premier secrétaire, on doit surtout veiller à l'unité des socialistes. Cela fait beaucoup de soucis, de difficultés, mais ça me fait une obligation de rappeler à tous les socialistes que dans ce moment précis où la droite a tous les pouvoirs, où N. Sarkozy sature l'espace médiatique, il est important d'avoir une gauche rassemblée. Et aussi longtemps que je serai le premier secrétaire, je le serai encore pendant un an, et je resterai responsable du Parti socialiste, je me battrai pour que les socialistes se rassemblent sur une ligne claire, pour être utile au pays. Voilà pourquoi c'est un beau métier, une belle fonction, une belle responsabilité que d'être premier secrétaire du Parti socialiste.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 septembre 2007