Texte intégral
Dans une lettre adressée ce jour à Gerhard Schröder, Lionel Jospin a exprimé sa préoccupation sur la situation du marché de la viande bovine et des éleveurs dans l'Union européenne.
Constatant que "la situation de beaucoup d'éleveurs européens de viande bovine est devenue très critique, voire dramatique pour certains d'entre eux", le Premier ministre plaide pour que "des mesures énergiques soient prises au niveau communautaire pour assainir le marché à court terme et pour assurer aux éleveurs une perspective à moyen terme".
De ce point de vue, il a souligné que "la proposition de la Commission de prolonger et d'étendre le programme actuel d'achats pour destruction semble aller dans la bonne direction car elle contribuera à rééquilibrer le marché". Sans méconnaître les difficultés que peut susciter en Allemagne la mise en oeuvre des dispositions actuelles de retrait pour destruction, Lionel Jospin a insisté auprès du Chancelier allemand pour que "cette mesure soit appliquée sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne. Seul en effet l'exercice de la solidarité communautaire permettra d'assainir le marché dans des délais raisonnables".
Conscient que cette mesure de soutien du marché, indispensable pour tenter de redresser les prix, risque d'être insuffisante pour soutenir le revenu des éleveurs, notamment des plus touchés d'entre eux, le Premier ministre a également proposé que soient mises en oeuvre au niveau communautaire "des aides directes, non pas systématiques, mais ciblées, plafonnées et destinées à ceux des éleveurs qui subissent la crise de plein fouet", "dans les respect des perspectives financières adoptées à Berlin en mars 1999
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 26 février 2001)
Constatant que "la situation de beaucoup d'éleveurs européens de viande bovine est devenue très critique, voire dramatique pour certains d'entre eux", le Premier ministre plaide pour que "des mesures énergiques soient prises au niveau communautaire pour assainir le marché à court terme et pour assurer aux éleveurs une perspective à moyen terme".
De ce point de vue, il a souligné que "la proposition de la Commission de prolonger et d'étendre le programme actuel d'achats pour destruction semble aller dans la bonne direction car elle contribuera à rééquilibrer le marché". Sans méconnaître les difficultés que peut susciter en Allemagne la mise en oeuvre des dispositions actuelles de retrait pour destruction, Lionel Jospin a insisté auprès du Chancelier allemand pour que "cette mesure soit appliquée sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne. Seul en effet l'exercice de la solidarité communautaire permettra d'assainir le marché dans des délais raisonnables".
Conscient que cette mesure de soutien du marché, indispensable pour tenter de redresser les prix, risque d'être insuffisante pour soutenir le revenu des éleveurs, notamment des plus touchés d'entre eux, le Premier ministre a également proposé que soient mises en oeuvre au niveau communautaire "des aides directes, non pas systématiques, mais ciblées, plafonnées et destinées à ceux des éleveurs qui subissent la crise de plein fouet", "dans les respect des perspectives financières adoptées à Berlin en mars 1999
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 26 février 2001)