Texte intégral
J'ai commencé les consultations de toutes les forces politiques de notre pays représentées au parlement pour préparer la réforme des institutions. Je vais recevoir dans les prochains jours l'UDF, le Modem, le Parti socialiste pour recueillir leurs avis et à partir de ces avis, j'essaierai d'élaborer une proposition consensuelle que je présenterai au président de la république.
Etes vous confiant sur un déblocage rapide ?
Je vois que les choses progressent, EDF et GDF sont sorties de la crise et dans ces deux entreprises des négociations tripartites, comme le Gouvernement le souhaitait ont commencé. A la SNCF et à la RATP, le nombre de grévistes diminue de jour en jour. Il était ce matin de l'ordre de 26 % à la SNCF et de 18 % pour la RATP. Le nombre de trains, de métros et de bus augmente de jour en jour même s'il est encore très insuffisant par rapport aux attentes des usagers et toutes les organisations syndicales ont finalement accepté d'aller discuter mercredi dans le cadre d'une négociation d'entreprise. Pourquoi mercredi, le Gouvernement était prêt à négocier plus tôt, c'est la date qui a été trouvée d'un commun accord avec les organisations syndicales. Je pense que maintenant il n'y a plus aucune raison à ce que le trafic continue d'être bloqué, cette grève est minoritaire dans les entreprises, elle est extrêmement minoritaire dans le pays, il y a deux sondages coup sur coup qui montrent que plus de 60 % des Français sont pour la réforme des régimes spéciaux et souhaitent que la grève se termine. Moi j'en appelle à la responsabilité de chacun : la négociation va commencer, il faut maintenant que progressivement le trafic reprenne et que les droits des usagers soient respectés.
Que peut-il se passer au-delà de mercredi si le blocage perdure ?
On a toujours dit les choses, le Gouvernement a reçu un mandat qui est celui de mener à bien cette réforme des régimes spéciaux, les principes sont connus de tous. Je comprends que certaines organisations syndicales, que des salariés puissent être en opposition avec cette réforme, mais je leur dis que le Gouvernement ne pourra pas bouger sur le principe parce qu'il a un mandat pour faire avancer cette réforme et pour aller vers l'harmonisation. En revanche il y a beaucoup de sujets qui sont sur la table et en particulier je pense à un sujet essentiel qui est celui de la garantie que les retraites, le pouvoir d'achat des futurs retraités de ces entreprises ne sera pas diminué. Eh bien c'est de ça que l'on discutera dans les entreprises.
Les discussions ont commencé ?
Elles n'ont jamais cessé.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 22 novembre 2007
Etes vous confiant sur un déblocage rapide ?
Je vois que les choses progressent, EDF et GDF sont sorties de la crise et dans ces deux entreprises des négociations tripartites, comme le Gouvernement le souhaitait ont commencé. A la SNCF et à la RATP, le nombre de grévistes diminue de jour en jour. Il était ce matin de l'ordre de 26 % à la SNCF et de 18 % pour la RATP. Le nombre de trains, de métros et de bus augmente de jour en jour même s'il est encore très insuffisant par rapport aux attentes des usagers et toutes les organisations syndicales ont finalement accepté d'aller discuter mercredi dans le cadre d'une négociation d'entreprise. Pourquoi mercredi, le Gouvernement était prêt à négocier plus tôt, c'est la date qui a été trouvée d'un commun accord avec les organisations syndicales. Je pense que maintenant il n'y a plus aucune raison à ce que le trafic continue d'être bloqué, cette grève est minoritaire dans les entreprises, elle est extrêmement minoritaire dans le pays, il y a deux sondages coup sur coup qui montrent que plus de 60 % des Français sont pour la réforme des régimes spéciaux et souhaitent que la grève se termine. Moi j'en appelle à la responsabilité de chacun : la négociation va commencer, il faut maintenant que progressivement le trafic reprenne et que les droits des usagers soient respectés.
Que peut-il se passer au-delà de mercredi si le blocage perdure ?
On a toujours dit les choses, le Gouvernement a reçu un mandat qui est celui de mener à bien cette réforme des régimes spéciaux, les principes sont connus de tous. Je comprends que certaines organisations syndicales, que des salariés puissent être en opposition avec cette réforme, mais je leur dis que le Gouvernement ne pourra pas bouger sur le principe parce qu'il a un mandat pour faire avancer cette réforme et pour aller vers l'harmonisation. En revanche il y a beaucoup de sujets qui sont sur la table et en particulier je pense à un sujet essentiel qui est celui de la garantie que les retraites, le pouvoir d'achat des futurs retraités de ces entreprises ne sera pas diminué. Eh bien c'est de ça que l'on discutera dans les entreprises.
Les discussions ont commencé ?
Elles n'ont jamais cessé.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 22 novembre 2007