Texte intégral
Monsieur le Président Directeur général, cher Michel Combes,
Monsieur le Directeur, cher Pierre-Yves David,
Monsieur le Conseiller auprès du Président du CSA, cher Alain Méar,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
La télévision numérique déploie désormais ses ondes sur la ville de Nancy et les territoires de Meurthe-et-Moselle. C'est une fierté pour tous les élus, tous les décideurs, tous les techniciens qui ont offert aux Nancéens une télévision d'une richesse et d'une qualité incomparables. C'est une fierté pour l'Etat, qui oeuvre à ce que tous les foyers puissent accéder rapidement à une nouvelle expérience de télévision.
Je remercie TDF de nous accueillir sur le premier site de télévision numérique terrestre en Meurthe-et-Moselle. Je félicite tout particulièrement son Président-Directeur général, Michel Combes, qui pilote avec talent et vision ce groupe dont l'histoire est celle de toutes les révolutions technologiques qui ont marqué la diffusion télévisuelle française.
En allumant cet émetteur, nous avons franchi le cap symbolique de 75 % de couverture nationale par la TNT. Ce sont donc trois Français sur quatre qui ont aujourd'hui accès à trois fois plus de chaînes qu'avec la traditionnelle antenne « râteau ».
La télévision hertzienne, qu'elle soit analogique, numérique ou bientôt en HD, c'est la télévision de tous.
Nos concitoyens ne s'y sont pas trompés, puisqu'ils ont plébiscité les équipements pour recevoir la TNT. En octobre dernier, 27 % de Français étaient déjà équipés. Les fêtes approchent, et je ne doute pas que Noël 2007, à Nancy comme ailleurs, sera numérique.
Le déploiement de la TNT est un processus techniquement hardi, qui sollicite tout le talent et l'ingéniosité de nos ingénieurs. Il se poursuit à un rythme soutenu.
Je voudrais rappeler ici l'engagement déterminé du Gouvernement pour que l'offre des chaînes numériques de la TNT soit accessible à tous. A cet effet, la loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur garantit une couverture numérique de 95 % de la population par les chaînes gratuites historiques d'ici la fin de l'année 2011. Cette loi a introduit également pour les autres chaînes un dispositif incitatif qui a pleinement porté ses fruits, puisque toutes se sont engagées à couvrir également 95 % de la population. Seul le hertzien permet de telles ambitions et une totale gratuité.
Le gouvernement est fermement déterminé à tenir ce calendrier. Je salue les efforts du CSA, représenté ici par le Conseiller Alain Méar, qui coordonne l'extension de la couverture numérique au nom du gouvernement. La TNT couvrira plus de 250 nouvelles zones en 2008.
Cela veut dire que toutes les préfectures de la métropole seront desservies dès cette date. Et au total 89 % de la population. Pour éviter de trop grandes inégalités entre les territoires, un minimum de 75 % de couverture a été fixé dans chaque département.
Je refuse qu'une fracture numérique s'opère entre les territoires. Je suis saisie toutes les semaines de courriers de parlementaires, d'élus, de particuliers qui me font part d'une attente impatiente et enthousiaste.
Consciente de la responsabilité du Gouvernement dans la réussite de cette opération, je souhaite que tous les moyens soient employés pour assurer une couverture ambitieuse et équitable.
Aussi, les zones non couvertes ne sont pas oubliées pour autant.
Différentes solutions alternatives (le câble, le satellite, l'ADSL) pour la réception de la télévision numérique sont disponibles selon les lieux. Et en application de la loi du 5 mars dernier, une offre TNT par satellite permet de recevoir partout sur le territoire métropolitain, gratuitement, sans abonnement ni frais de location, l'ensemble des chaînes nationales en clair de la TNT.
Vous le voyez, l'Etat s'engage résolument pour offrir à tous les Français, où qu'ils vivent, une offre télévisuelle très large et gratuite.
La télévision pour tous sera numérique.
La télévision pour tous sera aussi en haute définition.
Nos concitoyens se doteront, dans les prochains mois et les prochaines années, de téléviseurs en haute définition. Les écrans continuent de grandir, l'image et le son doivent donc être adaptés, c'est-à-dire plus précis pour être à la hauteur des attentes de millions de foyers. La télévision HD s'imposera rapidement comme le format de référence, comme la couleur a naguère remplacé le noir et blanc. C'est une opportunité exceptionnelle pour toutes les industries de contenu. Le sport, bien entendu, les programmes audiovisuels, mais aussi les oeuvres cinématographiques et les arts vivants.
Les premiers appels à candidature pour la haute définition ont été lancés en juin 2007. Le CSA a ainsi annoncé le 20 novembre avoir retenu les candidatures de TF1 et M6. J'ai pour ma part demandé à ce qu'un canal soit réservé à la chaîne de service public France 2. Ces trois chaînes seront donc disponibles dès l'été prochain en haute définition sur nos écrans.
Et nous allons poursuivre sur cette lancée. Le Président du CSA a annoncé le 16 novembre dernier un prochain appel à candidatures sur la télévision HD. D'ici la fin 2008, on peut imaginer que huit services en haute définition seront disponibles sur la TNT.
Le numérique porte donc la promesse d'une plus grande qualité d'image pour les téléspectateurs, et d'une plus grande liberté, avec l'arrivée prochaine de la télévision mobile personnelle.
Le coup d'envoi de la télévision mobile en France a été lancé le 24 septembre dernier avec la signature de l'arrêté fixant les caractéristiques techniques de ces services. Le CSA a ensuite lancé le 6 novembre dernier un appel à candidatures pour 16 canaux, dont trois ont été réservés pour les chaînes publiques. Le CSA peut désormais procéder à la sélection des meilleurs projets. Je lui fais entièrement confiance pour faire le choix de la diversité, de la qualité, de la créativité et de l'innovation.
Le basculement complet vers la télévision numérique aura lieu à la fin de l'année 2011. Ce basculement va libérer des ressources en fréquences, ce fameux « dividende numérique » qui suscite aujourd'hui de vifs débats.
De nombreux acteurs - opérateurs de communications électroniques et opérateurs audiovisuels - y voient en effet, à juste titre, une chance de développer de nouveaux services. C'est l'occasion, pour la télévision, de s'adapter aux nouvelles exigences de mobilité et de qualité qui seront celles de tous les Français.
La télévision en haute définition sera le standard de la télévision de demain, de telle sorte que l'ensemble des services actuellement diffusés sur la TNT ont vocation, à mon sens, à être diffusés à terme en haute définition. Ce qui nécessitera bien évidemment des capacités de transmission accrues.
Face à l'ensemble de ces perspectives, face aux enjeux qu'ils revêtent, un débat serein est indispensable afin d'évaluer en toute transparence les besoins et les demandes de chacun.
Les fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion analogique seront réaffectées par le Premier ministre aux administrations, au Conseil supérieur de l'audiovisuel ou à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, dans le cadre d'un schéma national de réutilisation des fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion analogique. Selon la loi, ce schéma « prévoit que la majorité des fréquences ainsi libérées reste affectée aux services audiovisuels ».
La loi a en outre institué une commission du dividende numérique, composée de quatre députés et quatre sénateurs désignés par leur assemblée respective, qui se prononcera notamment sur le projet de schéma national que lui soumettra le Premier ministre. Je me félicite d'ailleurs de la récente désignation des membres de cette commission par les deux assemblées parlementaires.
C'est une nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui dans l'histoire de la télévision en France. Merci à TDF de participer encore une fois à cette nouvelle aventure. Dans ce paysage audiovisuel que nous dessinons, avec l'appui éclairé et la précieuse vigilance du CSA, nous ne devons jamais perdre de vue notre premier objectif : faire de la révolution numérique et de la haute définition une révolution populaire, accessible rapidement à tous. C'est cet impératif qui guidera tous mes choix.Source http://www.culture.gouv.fr, le 4 décembre 2007
Monsieur le Directeur, cher Pierre-Yves David,
Monsieur le Conseiller auprès du Président du CSA, cher Alain Méar,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
La télévision numérique déploie désormais ses ondes sur la ville de Nancy et les territoires de Meurthe-et-Moselle. C'est une fierté pour tous les élus, tous les décideurs, tous les techniciens qui ont offert aux Nancéens une télévision d'une richesse et d'une qualité incomparables. C'est une fierté pour l'Etat, qui oeuvre à ce que tous les foyers puissent accéder rapidement à une nouvelle expérience de télévision.
Je remercie TDF de nous accueillir sur le premier site de télévision numérique terrestre en Meurthe-et-Moselle. Je félicite tout particulièrement son Président-Directeur général, Michel Combes, qui pilote avec talent et vision ce groupe dont l'histoire est celle de toutes les révolutions technologiques qui ont marqué la diffusion télévisuelle française.
En allumant cet émetteur, nous avons franchi le cap symbolique de 75 % de couverture nationale par la TNT. Ce sont donc trois Français sur quatre qui ont aujourd'hui accès à trois fois plus de chaînes qu'avec la traditionnelle antenne « râteau ».
La télévision hertzienne, qu'elle soit analogique, numérique ou bientôt en HD, c'est la télévision de tous.
Nos concitoyens ne s'y sont pas trompés, puisqu'ils ont plébiscité les équipements pour recevoir la TNT. En octobre dernier, 27 % de Français étaient déjà équipés. Les fêtes approchent, et je ne doute pas que Noël 2007, à Nancy comme ailleurs, sera numérique.
Le déploiement de la TNT est un processus techniquement hardi, qui sollicite tout le talent et l'ingéniosité de nos ingénieurs. Il se poursuit à un rythme soutenu.
Je voudrais rappeler ici l'engagement déterminé du Gouvernement pour que l'offre des chaînes numériques de la TNT soit accessible à tous. A cet effet, la loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur garantit une couverture numérique de 95 % de la population par les chaînes gratuites historiques d'ici la fin de l'année 2011. Cette loi a introduit également pour les autres chaînes un dispositif incitatif qui a pleinement porté ses fruits, puisque toutes se sont engagées à couvrir également 95 % de la population. Seul le hertzien permet de telles ambitions et une totale gratuité.
Le gouvernement est fermement déterminé à tenir ce calendrier. Je salue les efforts du CSA, représenté ici par le Conseiller Alain Méar, qui coordonne l'extension de la couverture numérique au nom du gouvernement. La TNT couvrira plus de 250 nouvelles zones en 2008.
Cela veut dire que toutes les préfectures de la métropole seront desservies dès cette date. Et au total 89 % de la population. Pour éviter de trop grandes inégalités entre les territoires, un minimum de 75 % de couverture a été fixé dans chaque département.
Je refuse qu'une fracture numérique s'opère entre les territoires. Je suis saisie toutes les semaines de courriers de parlementaires, d'élus, de particuliers qui me font part d'une attente impatiente et enthousiaste.
Consciente de la responsabilité du Gouvernement dans la réussite de cette opération, je souhaite que tous les moyens soient employés pour assurer une couverture ambitieuse et équitable.
Aussi, les zones non couvertes ne sont pas oubliées pour autant.
Différentes solutions alternatives (le câble, le satellite, l'ADSL) pour la réception de la télévision numérique sont disponibles selon les lieux. Et en application de la loi du 5 mars dernier, une offre TNT par satellite permet de recevoir partout sur le territoire métropolitain, gratuitement, sans abonnement ni frais de location, l'ensemble des chaînes nationales en clair de la TNT.
Vous le voyez, l'Etat s'engage résolument pour offrir à tous les Français, où qu'ils vivent, une offre télévisuelle très large et gratuite.
La télévision pour tous sera numérique.
La télévision pour tous sera aussi en haute définition.
Nos concitoyens se doteront, dans les prochains mois et les prochaines années, de téléviseurs en haute définition. Les écrans continuent de grandir, l'image et le son doivent donc être adaptés, c'est-à-dire plus précis pour être à la hauteur des attentes de millions de foyers. La télévision HD s'imposera rapidement comme le format de référence, comme la couleur a naguère remplacé le noir et blanc. C'est une opportunité exceptionnelle pour toutes les industries de contenu. Le sport, bien entendu, les programmes audiovisuels, mais aussi les oeuvres cinématographiques et les arts vivants.
Les premiers appels à candidature pour la haute définition ont été lancés en juin 2007. Le CSA a ainsi annoncé le 20 novembre avoir retenu les candidatures de TF1 et M6. J'ai pour ma part demandé à ce qu'un canal soit réservé à la chaîne de service public France 2. Ces trois chaînes seront donc disponibles dès l'été prochain en haute définition sur nos écrans.
Et nous allons poursuivre sur cette lancée. Le Président du CSA a annoncé le 16 novembre dernier un prochain appel à candidatures sur la télévision HD. D'ici la fin 2008, on peut imaginer que huit services en haute définition seront disponibles sur la TNT.
Le numérique porte donc la promesse d'une plus grande qualité d'image pour les téléspectateurs, et d'une plus grande liberté, avec l'arrivée prochaine de la télévision mobile personnelle.
Le coup d'envoi de la télévision mobile en France a été lancé le 24 septembre dernier avec la signature de l'arrêté fixant les caractéristiques techniques de ces services. Le CSA a ensuite lancé le 6 novembre dernier un appel à candidatures pour 16 canaux, dont trois ont été réservés pour les chaînes publiques. Le CSA peut désormais procéder à la sélection des meilleurs projets. Je lui fais entièrement confiance pour faire le choix de la diversité, de la qualité, de la créativité et de l'innovation.
Le basculement complet vers la télévision numérique aura lieu à la fin de l'année 2011. Ce basculement va libérer des ressources en fréquences, ce fameux « dividende numérique » qui suscite aujourd'hui de vifs débats.
De nombreux acteurs - opérateurs de communications électroniques et opérateurs audiovisuels - y voient en effet, à juste titre, une chance de développer de nouveaux services. C'est l'occasion, pour la télévision, de s'adapter aux nouvelles exigences de mobilité et de qualité qui seront celles de tous les Français.
La télévision en haute définition sera le standard de la télévision de demain, de telle sorte que l'ensemble des services actuellement diffusés sur la TNT ont vocation, à mon sens, à être diffusés à terme en haute définition. Ce qui nécessitera bien évidemment des capacités de transmission accrues.
Face à l'ensemble de ces perspectives, face aux enjeux qu'ils revêtent, un débat serein est indispensable afin d'évaluer en toute transparence les besoins et les demandes de chacun.
Les fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion analogique seront réaffectées par le Premier ministre aux administrations, au Conseil supérieur de l'audiovisuel ou à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, dans le cadre d'un schéma national de réutilisation des fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion analogique. Selon la loi, ce schéma « prévoit que la majorité des fréquences ainsi libérées reste affectée aux services audiovisuels ».
La loi a en outre institué une commission du dividende numérique, composée de quatre députés et quatre sénateurs désignés par leur assemblée respective, qui se prononcera notamment sur le projet de schéma national que lui soumettra le Premier ministre. Je me félicite d'ailleurs de la récente désignation des membres de cette commission par les deux assemblées parlementaires.
C'est une nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui dans l'histoire de la télévision en France. Merci à TDF de participer encore une fois à cette nouvelle aventure. Dans ce paysage audiovisuel que nous dessinons, avec l'appui éclairé et la précieuse vigilance du CSA, nous ne devons jamais perdre de vue notre premier objectif : faire de la révolution numérique et de la haute définition une révolution populaire, accessible rapidement à tous. C'est cet impératif qui guidera tous mes choix.Source http://www.culture.gouv.fr, le 4 décembre 2007