Texte intégral
Votre rapport, adopté par la commission des affaires étrangères unanime, nous sera d'autant plus utile qu'il pose trois questions essentielles : l'objectif de ce projet, son format et son contenu, et enfin son financement. La Méditerranée est, après l'Europe, notre deuxième aire de solidarité. C'est pourtant la seule zone au monde à ne pas disposer d'organisation multilatérale. Tous les Etats riverains ont vocation à participer à l'Union méditerranéenne, et d'autres pourront s'associer à certains projets. La Commission européenne en sera membre de droit. Les projets, à géométrie variable, solliciteront toujours l'appui des collectivités, des entreprises et des sociétés civiles et s'organiseront autour de quatre priorités : l'environnement et l'énergie, le dialogue des cultures, le développement économique et social et, enfin, la sécurité.
Ils seront financés par les banques régionales, les Etats mais aussi l'Union européenne, dont les financements devront être utilisés dans le respect de ses règles. L'Union méditerranéenne sera inaugurée en juin 2008, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Elle suscite de fortes attentes. Evitons qu'elle se perde dans une inutile complexité institutionnelle, et rapprochons-la au plus près des gens pour qu'elle fasse oeuvre de paix et de développement. Nous pouvons rassembler les Etats méditerranéens sans pour autant diviser l'Europe !
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 décembre 2007