Texte intégral
Q - Seriez-vous prêt de nouveau à tenter une autre initiative ou réactiver ce que vous avez présenté jusqu'à maintenant : l'initiative française avec la liste présentée par le Patriarche ? Que va-t-il se passer à votre avis ?
R - Nous avons dit, le ministre espagnol, le ministre italien et moi que nous serions toujours à leur disposition si nous pensons pouvoir faire quelque chose. Vous comprenez, passer son temps ici, c'est très agréable, mais il faut que ce soit utile. A un moment donné ce n'est plus très utile quand les situations de blocage sont très grandes. Si après on nous demande de venir participer, si nous pouvons le faire, si nous pensons que c'est utile et que nous avons les moyens de débloquer la situation, nous y participerons très volontiers.
Je ne sais pas ce qui va se passer, mais je pense que la manière dont M. Aoun a déposé son ultimatum me paraît difficile à accepter. C'est mon sentiment mais, en même temps, il y a une ouverture. Nous verrons comment réagit le "14 mars" et nous sommes à l'écoute de nos amis, encore une fois, de tous les Libanais. J'aimerais que la situation ne se tende pas trop et que l'on ne considère pas que c'est une fin de non recevoir. Et puis dire que c'est à 22 heures ou avant, cela me paraît bien difficile à interpréter, mais ce n'est pas à moi d'en juger, c'est à mes amis et je crois que si nous voulons conserver - c'est notre souhait -, toutes nos amitiés, il faudra retisser les fils du dialogue. Mais à un moment donné, il faut partir. Et c'est comme cela qu'on peut revenir dans de meilleures conditions.
Q - Vous avez vécu, ici, en 1988 et 1990 une situation difficile et un tout petit peu le même genre de crise. Pensez-vous que l'on est dans la même situation actuellement, si vous comparez les deux périodes ?
R - Non, je ne pense pas. Il y aura des tensions, il y aura peut-être des difficultés et des incidents, des mouvements de soutien qui prennent beaucoup plus l'aspect de manifestations. Il y a eu de très grandes manifestations au Liban qui ont fait l'admiration du monde entier. Il s'agit sans doute là d'une manifestation démocratique nécessaire. Mais je ne pense pas que la situation se renouvelle avec autant de violence qu'auparavant. En tout cas, je l'espère.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2007
R - Nous avons dit, le ministre espagnol, le ministre italien et moi que nous serions toujours à leur disposition si nous pensons pouvoir faire quelque chose. Vous comprenez, passer son temps ici, c'est très agréable, mais il faut que ce soit utile. A un moment donné ce n'est plus très utile quand les situations de blocage sont très grandes. Si après on nous demande de venir participer, si nous pouvons le faire, si nous pensons que c'est utile et que nous avons les moyens de débloquer la situation, nous y participerons très volontiers.
Je ne sais pas ce qui va se passer, mais je pense que la manière dont M. Aoun a déposé son ultimatum me paraît difficile à accepter. C'est mon sentiment mais, en même temps, il y a une ouverture. Nous verrons comment réagit le "14 mars" et nous sommes à l'écoute de nos amis, encore une fois, de tous les Libanais. J'aimerais que la situation ne se tende pas trop et que l'on ne considère pas que c'est une fin de non recevoir. Et puis dire que c'est à 22 heures ou avant, cela me paraît bien difficile à interpréter, mais ce n'est pas à moi d'en juger, c'est à mes amis et je crois que si nous voulons conserver - c'est notre souhait -, toutes nos amitiés, il faudra retisser les fils du dialogue. Mais à un moment donné, il faut partir. Et c'est comme cela qu'on peut revenir dans de meilleures conditions.
Q - Vous avez vécu, ici, en 1988 et 1990 une situation difficile et un tout petit peu le même genre de crise. Pensez-vous que l'on est dans la même situation actuellement, si vous comparez les deux périodes ?
R - Non, je ne pense pas. Il y aura des tensions, il y aura peut-être des difficultés et des incidents, des mouvements de soutien qui prennent beaucoup plus l'aspect de manifestations. Il y a eu de très grandes manifestations au Liban qui ont fait l'admiration du monde entier. Il s'agit sans doute là d'une manifestation démocratique nécessaire. Mais je ne pense pas que la situation se renouvelle avec autant de violence qu'auparavant. En tout cas, je l'espère.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2007