Texte intégral
Cher Docteur Mérieux,
LInstitut bactériologique créé par votre père en 1895 ressuscite aujourdhui à Gerland avec le Centre Européen de Recherche en Virologie et Immunologie. Dans ce Centre, le laboratoire P4 de haute sécurité perpétue, en portant son nom, le souvenir de votre fils Jean pour lequel, ici, nous avons tous une pensée affectueuse. Ce laboratoire est votre oeuvre et dessine deux grands traits de votre personnalité. Une profonde et constante générosité, une volonté dêtre utile qui font de vous un ami de lhomme qui souffre. Une imagination aussi et une audace qui vous amènent à voir loin et grand en bravant les modèles tout faits. Tous, ici, nous rendons hommage à votre créativité.
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Elus,
Mesdames, Messieurs,
André Malraux, évoquant la créativité de lartiste, disait que " les formes appelées à demeurer dans la mémoire des hommes sont des formes inventées ". Le physicien, qui scrute la matière, pourrait aussi faire sienne cette phrase ; le biologiste, lui, face à la vie, ne le pourrait sans ajouter immédiatement que toute forme inventée par lhomme conduit la nature à se réinventer elle-même. Ainsi, lantibiotique amène la résistance à lantibiotique.
Depuis des millénaires, lhomme vit cette compétition avec les autres espèces. Depuis une poignée dannées, il avait cru pouvoir estimer quil les avait vaincues, au point de parler de protéger, voire de réintroduire, nos anciens prédateurs. Depuis hier, il saperçoit quil nest pas seul au sommet de la création, que des microbes familiers quil croyait assagis reviennent le hanter et que des microbes nouveaux apparaissent dans toute leur cruauté.
Ces microbes sont les maîtres du temps. Les bactéries furent les seuls protagonistes de la première moitié de lhistoire de la vie sans connaître par la suite la moindre régression de leur diversité.
Ils sont de patients colonisateurs de lespace. Non seulement leurs habitats et leurs métabolismes sont déjà les plus variés qui soient mais nous leur préparons nous-mêmes des terrains où ils peuvent amplifier leur action.
Amplification par les guerres civiles, les exodes et les camps de réfugiés qui pulvérisent le peu de structures médicales qui existent. Amplification par lurbanisation accélérée et ses bidonvilles qui concentrent tant de populations dans si peu dhygiène. Amplification aussi le long de certaines côtes océaniques, ultimes points darrivée de tous les déchets du monde et qui sont devenues, par endroits, de véritables soupes microbiennes.
Enfin et surtout, les microbes, virus, bactéries et parasites sont, par leur incessante et folle capacité à se transformer, les aveugles champions de lingénierie génétique. Certes, leurs mutations sont souvent délétères pour eux-mêmes mais leur fréquence est si élevée quinévitablement une mutation apparaît qui les rend plus dangereux ou qui leur permet de tourner ces défenses que nous avons édifiées.
Face à la menace microbienne, les hommes ne sont forts que de la conscience quils ont deux-mêmes et de leur intelligence. Cette intelligence, source dincessantes mutations des idées, est vassale de cette conscience dont Hegel disait quelle est la terre natale de la vérité.
Cette conscience, et la lucidité quelle nourrit, a plusieurs aspects. Les uns éclairent une situation, les autres charpentent une action. Je ne les analyserai pas, ici, bien sûr mais je rappellerai les plus importants dentre eux.
Conscience dabord que la mondialisation des microbes est une réalité. En cette fin de siècle, nous vivons surtout la mondialisation comme financière, économique et industrielle. Nous la percevons aussi dans les phénomènes climatiques, El Nino par exemple, et dans lenvironnement, effet de serre, trou dozone, ressources en eau... Nous commençons tardivement à nous rendre compte quelle est aussi, par les voyages, les migrations, les exodes, microbienne. Ce qui revient à dire que toute maladie infectieuse peut nous mettre tous en péril.
Conscience ensuite que la moitié de la population mondiale est touchée par un large éventail de maladies infectieuses et parasitaires. Et que lintérêt du monde industriel pour le développement de molécules thérapeutiques pouvant soulager les souffrances de tant de millions dhommes et de femmes est, pour le moins, modeste. Un vaste réservoir de maladies infectieuses est ainsi laissé avec une recherche insuffisante et une mobilisation industrielle insignifiante. Ce qui revient à dire, cette fois, que de nombreuses maladies, tolérées ou négligées, nous mettent tous en péril.
Aujourdhui, demain, deux attitudes se lient donc dans une solidarité nouvelle face à ces maladies. Dun côté, lindispensable vision humanitaire faite de compassion, de justice et de partage. De lautre, non moins indispensable, la protection de nos propres sociétés. Il est impossible de délivrer les pays dEurope de lOuest et dAmérique du Nord sans délivrer les pays dAfrique et dAsie. La délivrance ne pourra être que globale et, disons-le avec force, elle ne sera jamais définitivement acquise.
Face aux attaques complexes des microbes, nous devons prendre conscience quil ny a pas de défense unique et simple. Mais, au contraire, une défense, elle aussi complexe, intégrant ses expressions dans nombre dactivités humaines, santé publique bien sûr, mais aussi éducation, pratiques culturelles, urbanisation et logistique... ; une défense se différenciant suivant la maladie infectieuse à laquelle on sattaque.
Nous devons prendre conscience que jamais les efforts nationaux à eux seuls ne pourront suffire à relever ce défi. Une coopération internationale vigoureuse et intensive simpose donc, aux côtés ou au sein de lOrganisation mondiale de la santé, fédérateur naturel de nos efforts. Cest dailleurs à Lyon, en 1996, lors du sommet des pays les plus industrialisés que javais pris linitiative de lancer la réflexion sur le thème des maladies infectieuses. Je voulais que les Sept en montrant leur détermination donnent à cette coopération une forte impulsion.
Prenons enfin conscience quaussi bien conçue que soit cette défense dans sa conception et son organisation, elle ne donnera de résultats que si elle sappuie sur des hommes bien formés et en nombre suffisant. Ici, des médecins, infirmiers, vétérinaires mais aussi des logisticiens pour les actions humanitaires et les systèmes de réaction rapide aux épidémies. Là, des épidémiologistes capables, sur le terrain, de tout faire : remonter au premier malade, cerner le microbe responsable, rechercher ses vecteurs. Ailleurs, des équipes mobiles de vaccination, des équipes déducation sanitaire des mères tant il est désormais clair que léducation maternelle est un facteur essentiel de régression de la morbidité et de la mortalité infantiles. Dans toutes ces directions, depuis quarante ans, Charles Mérieux a " inventé des formes ", rassemblé et motivé des hommes, pour en former dautres. Face aux dizaines de millions dhommes menacés, son exemple ne peut-il pas, ne doit-il pas nous inspirer tous ?
Face à des microbes qui, grâce à leur aveugle capacité de mutation, font la course en tête, je disais, il y a un instant, que notre force est notre propre capacité de mutation, dinvention didées, dobjets, de méthodes. Capacité de mutation, lucide, raisonnée ou intuitive, en un mot, intelligente.
Parler de notre intelligence, de notre capacité à analyser et comprendre, à imaginer et agir, cest rappeler que la recherche fondamentale est au coeur dune défense dont jai dit quelle devra englober, dans le monde entier, bien des facettes de lactivité humaine. La recherche fondamentale doit répondre à quatre grandes familles de questions. Comment se comportent les microbes dans leurs milieux naturels et, en particulier, dans notre propre organisme ? Cest le champ dune écologie microbienne qui, en grande partie, reste à créer. Quest-ce que la virulence ? Et bien des facteurs, mal appréhendés encore, décident de son niveau. Comment lhôte se défend-il ? Cest dans létude de cette réponse immunitaire que, me semble-t-il, nous avons le plus progressé. Comment, enfin, le pathogène acquiert-il sa résistance aux antibiotiques ? Question aiguë quand les infections nosocomiales en milieu hospitalier, et communautaires en ville, commencent, hélas, à peser lourd.
Lorsque le docteur Charles Mérieux décide de construire le laboratoire P4 destiné à létude des microbes pathogènes et à la mise au point de vaccins ; lorsque, à la place qui est la mienne, je veille personnellement à ce que, sans tarder, la France se dote, à Evry, dun Centre de grand séquençage et dun Centre de génotypage et quelle propose à ses chercheurs un vaste programme de recherches en microbiologie sur les questions que je viens dévoquer, cest parce que, comme vous tous ici, nous savons quil faut agir mais aussi parce que nous voulons rappeler que tout commence par la recherche fondamentale. Et quelle aussi, cette recherche, se construit.
Et elle se construit à Lyon. Le laboratoire P4 est associé avec lInstitut fédératif de Recherche sur les maladies émergentes qui regroupe dexcellentes équipes de lINSERM. Près dici, lEcole normale supérieure, lInstitut de biologie et de chimie des protéines, laboratoire propre du CNRS, le Centre national détudes vétérinaires et alimentaires, sont dautres éléments constitutifs dun ensemble scientifique cohérent et efficace. Et je sais que, demain, lUniversité Claude Bernard, le CNRS et lEcole normale vont, ensemble, créer un Institut de biologie du développement.
Monsieur Raymond Barre, dabord en tant que Premier ministre puis comme Maire de Lyon, avec tous ceux qui lentourent, et tout particulièrement Madame Anne-Marie Comparini, avec nombre dentre vous, a ainsi multiplié le prestige et la puissance scientifique de Lyon qui devient, il la dit à juste titre, la " biocapitale " de lEurope du Sud. Quil me soit permis de lui dire que la France est fière de ce que fait Lyon.
Je vous remercie.
LInstitut bactériologique créé par votre père en 1895 ressuscite aujourdhui à Gerland avec le Centre Européen de Recherche en Virologie et Immunologie. Dans ce Centre, le laboratoire P4 de haute sécurité perpétue, en portant son nom, le souvenir de votre fils Jean pour lequel, ici, nous avons tous une pensée affectueuse. Ce laboratoire est votre oeuvre et dessine deux grands traits de votre personnalité. Une profonde et constante générosité, une volonté dêtre utile qui font de vous un ami de lhomme qui souffre. Une imagination aussi et une audace qui vous amènent à voir loin et grand en bravant les modèles tout faits. Tous, ici, nous rendons hommage à votre créativité.
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Elus,
Mesdames, Messieurs,
André Malraux, évoquant la créativité de lartiste, disait que " les formes appelées à demeurer dans la mémoire des hommes sont des formes inventées ". Le physicien, qui scrute la matière, pourrait aussi faire sienne cette phrase ; le biologiste, lui, face à la vie, ne le pourrait sans ajouter immédiatement que toute forme inventée par lhomme conduit la nature à se réinventer elle-même. Ainsi, lantibiotique amène la résistance à lantibiotique.
Depuis des millénaires, lhomme vit cette compétition avec les autres espèces. Depuis une poignée dannées, il avait cru pouvoir estimer quil les avait vaincues, au point de parler de protéger, voire de réintroduire, nos anciens prédateurs. Depuis hier, il saperçoit quil nest pas seul au sommet de la création, que des microbes familiers quil croyait assagis reviennent le hanter et que des microbes nouveaux apparaissent dans toute leur cruauté.
Ces microbes sont les maîtres du temps. Les bactéries furent les seuls protagonistes de la première moitié de lhistoire de la vie sans connaître par la suite la moindre régression de leur diversité.
Ils sont de patients colonisateurs de lespace. Non seulement leurs habitats et leurs métabolismes sont déjà les plus variés qui soient mais nous leur préparons nous-mêmes des terrains où ils peuvent amplifier leur action.
Amplification par les guerres civiles, les exodes et les camps de réfugiés qui pulvérisent le peu de structures médicales qui existent. Amplification par lurbanisation accélérée et ses bidonvilles qui concentrent tant de populations dans si peu dhygiène. Amplification aussi le long de certaines côtes océaniques, ultimes points darrivée de tous les déchets du monde et qui sont devenues, par endroits, de véritables soupes microbiennes.
Enfin et surtout, les microbes, virus, bactéries et parasites sont, par leur incessante et folle capacité à se transformer, les aveugles champions de lingénierie génétique. Certes, leurs mutations sont souvent délétères pour eux-mêmes mais leur fréquence est si élevée quinévitablement une mutation apparaît qui les rend plus dangereux ou qui leur permet de tourner ces défenses que nous avons édifiées.
Face à la menace microbienne, les hommes ne sont forts que de la conscience quils ont deux-mêmes et de leur intelligence. Cette intelligence, source dincessantes mutations des idées, est vassale de cette conscience dont Hegel disait quelle est la terre natale de la vérité.
Cette conscience, et la lucidité quelle nourrit, a plusieurs aspects. Les uns éclairent une situation, les autres charpentent une action. Je ne les analyserai pas, ici, bien sûr mais je rappellerai les plus importants dentre eux.
Conscience dabord que la mondialisation des microbes est une réalité. En cette fin de siècle, nous vivons surtout la mondialisation comme financière, économique et industrielle. Nous la percevons aussi dans les phénomènes climatiques, El Nino par exemple, et dans lenvironnement, effet de serre, trou dozone, ressources en eau... Nous commençons tardivement à nous rendre compte quelle est aussi, par les voyages, les migrations, les exodes, microbienne. Ce qui revient à dire que toute maladie infectieuse peut nous mettre tous en péril.
Conscience ensuite que la moitié de la population mondiale est touchée par un large éventail de maladies infectieuses et parasitaires. Et que lintérêt du monde industriel pour le développement de molécules thérapeutiques pouvant soulager les souffrances de tant de millions dhommes et de femmes est, pour le moins, modeste. Un vaste réservoir de maladies infectieuses est ainsi laissé avec une recherche insuffisante et une mobilisation industrielle insignifiante. Ce qui revient à dire, cette fois, que de nombreuses maladies, tolérées ou négligées, nous mettent tous en péril.
Aujourdhui, demain, deux attitudes se lient donc dans une solidarité nouvelle face à ces maladies. Dun côté, lindispensable vision humanitaire faite de compassion, de justice et de partage. De lautre, non moins indispensable, la protection de nos propres sociétés. Il est impossible de délivrer les pays dEurope de lOuest et dAmérique du Nord sans délivrer les pays dAfrique et dAsie. La délivrance ne pourra être que globale et, disons-le avec force, elle ne sera jamais définitivement acquise.
Face aux attaques complexes des microbes, nous devons prendre conscience quil ny a pas de défense unique et simple. Mais, au contraire, une défense, elle aussi complexe, intégrant ses expressions dans nombre dactivités humaines, santé publique bien sûr, mais aussi éducation, pratiques culturelles, urbanisation et logistique... ; une défense se différenciant suivant la maladie infectieuse à laquelle on sattaque.
Nous devons prendre conscience que jamais les efforts nationaux à eux seuls ne pourront suffire à relever ce défi. Une coopération internationale vigoureuse et intensive simpose donc, aux côtés ou au sein de lOrganisation mondiale de la santé, fédérateur naturel de nos efforts. Cest dailleurs à Lyon, en 1996, lors du sommet des pays les plus industrialisés que javais pris linitiative de lancer la réflexion sur le thème des maladies infectieuses. Je voulais que les Sept en montrant leur détermination donnent à cette coopération une forte impulsion.
Prenons enfin conscience quaussi bien conçue que soit cette défense dans sa conception et son organisation, elle ne donnera de résultats que si elle sappuie sur des hommes bien formés et en nombre suffisant. Ici, des médecins, infirmiers, vétérinaires mais aussi des logisticiens pour les actions humanitaires et les systèmes de réaction rapide aux épidémies. Là, des épidémiologistes capables, sur le terrain, de tout faire : remonter au premier malade, cerner le microbe responsable, rechercher ses vecteurs. Ailleurs, des équipes mobiles de vaccination, des équipes déducation sanitaire des mères tant il est désormais clair que léducation maternelle est un facteur essentiel de régression de la morbidité et de la mortalité infantiles. Dans toutes ces directions, depuis quarante ans, Charles Mérieux a " inventé des formes ", rassemblé et motivé des hommes, pour en former dautres. Face aux dizaines de millions dhommes menacés, son exemple ne peut-il pas, ne doit-il pas nous inspirer tous ?
Face à des microbes qui, grâce à leur aveugle capacité de mutation, font la course en tête, je disais, il y a un instant, que notre force est notre propre capacité de mutation, dinvention didées, dobjets, de méthodes. Capacité de mutation, lucide, raisonnée ou intuitive, en un mot, intelligente.
Parler de notre intelligence, de notre capacité à analyser et comprendre, à imaginer et agir, cest rappeler que la recherche fondamentale est au coeur dune défense dont jai dit quelle devra englober, dans le monde entier, bien des facettes de lactivité humaine. La recherche fondamentale doit répondre à quatre grandes familles de questions. Comment se comportent les microbes dans leurs milieux naturels et, en particulier, dans notre propre organisme ? Cest le champ dune écologie microbienne qui, en grande partie, reste à créer. Quest-ce que la virulence ? Et bien des facteurs, mal appréhendés encore, décident de son niveau. Comment lhôte se défend-il ? Cest dans létude de cette réponse immunitaire que, me semble-t-il, nous avons le plus progressé. Comment, enfin, le pathogène acquiert-il sa résistance aux antibiotiques ? Question aiguë quand les infections nosocomiales en milieu hospitalier, et communautaires en ville, commencent, hélas, à peser lourd.
Lorsque le docteur Charles Mérieux décide de construire le laboratoire P4 destiné à létude des microbes pathogènes et à la mise au point de vaccins ; lorsque, à la place qui est la mienne, je veille personnellement à ce que, sans tarder, la France se dote, à Evry, dun Centre de grand séquençage et dun Centre de génotypage et quelle propose à ses chercheurs un vaste programme de recherches en microbiologie sur les questions que je viens dévoquer, cest parce que, comme vous tous ici, nous savons quil faut agir mais aussi parce que nous voulons rappeler que tout commence par la recherche fondamentale. Et quelle aussi, cette recherche, se construit.
Et elle se construit à Lyon. Le laboratoire P4 est associé avec lInstitut fédératif de Recherche sur les maladies émergentes qui regroupe dexcellentes équipes de lINSERM. Près dici, lEcole normale supérieure, lInstitut de biologie et de chimie des protéines, laboratoire propre du CNRS, le Centre national détudes vétérinaires et alimentaires, sont dautres éléments constitutifs dun ensemble scientifique cohérent et efficace. Et je sais que, demain, lUniversité Claude Bernard, le CNRS et lEcole normale vont, ensemble, créer un Institut de biologie du développement.
Monsieur Raymond Barre, dabord en tant que Premier ministre puis comme Maire de Lyon, avec tous ceux qui lentourent, et tout particulièrement Madame Anne-Marie Comparini, avec nombre dentre vous, a ainsi multiplié le prestige et la puissance scientifique de Lyon qui devient, il la dit à juste titre, la " biocapitale " de lEurope du Sud. Quil me soit permis de lui dire que la France est fière de ce que fait Lyon.
Je vous remercie.