Texte intégral
Monsieur le Ministre, cher Luc,
Monsieur le Président Simon,
Monsieur le Président de France Congrès,
Monsieur le Président des Foires, Salons et Congrès de France,
Chers amis,
Je suis d'autant plus heureuse de clore ces premières assises nationales que je n'avais pas pu me rendre, en juin dernier, au congrès national des FSCF à Biarritz, et que j'avais dû me contenter d'une intervention vidéo. Aujourd'hui, je peux vous dire de visu que votre secteur, avec ses 30 Mdeuros de retombées économiques annuelles, se trouve au coeur de mon action en faveur de l'attractivité de la France. Nous avons beaucoup à gagner de la mondialisation : à l'heure où la terre redevient plate, la France doit s'imposer comme un point de passage obligé. Une politique économique idéale pourrait se résumer à l'équation suivante : faire venir les acheteurs, et faire partir les marchandises.
« Le monde entier est notre invité » , proclame le slogan des Aéroports de Paris. J'ajouterais que le monde entier doit être bien reçu.
Ce que j'aimerais vous dire aujourd'hui, c'est que si ( I ) la France a accusé un certain retard dans la compétition internationale des salons - un retard à l'allumage, dirait sans doute Thierry Hesse, Président du Mondial de l'Auto -, ( II ) vous avez su vous reprendre en main. ( III ) L'État est plus que jamais à vos côtés pour vous faciliter la tâche et encourager vos initiatives.
( I ) L'univers des foires et congrès est aujourd'hui en pleine expansion.
Dans la grande centrifugeuse qu'est devenu notre monde globalisé, les professionnels ont plus que jamais besoin de points fixes où se réunir, rencontrer leurs clients, et évaluer les produits de leurs concurrents. Les foires retrouvent aujourd'hui le prestige international qui fut le leur au XVI siècle, souvent considéré comme leur âge d'or, quand les foires d'Anvers, de Francfort ou de Lyon étaient les moteurs de l'économie occidentale. Ce sont à la fois de gigantesques marchés, les vitrines d'apparat d'un secteur d'activité, et des lieux de convivialité qui présentent, en quelque sorte, le visage humain de la mondialisation. On compte ainsi, au niveau mondial, plus de 30 000 foires et salons, attirant 350 millions de visiteurs, soit 1 être humain sur 20 sur la planète !
En France, nous courons un seul risque, un risque réservé aux ultra-privilégiés, celui de nous endormir sur nos lauriers. De devenir des rois fainéants. Pour rester en tête, nous devons veiller à garder une longueur d'avance.
Oui, Paris est encore la première ville au monde pour le nombre de congrès internationaux. Mais sa surface d'exposition stagne, tandis que des villes comme Milan, Düsseldorf, Madrid ou Birmingham ne cessent de construire des espaces nouveaux. Ainsi, entre 1998 et 2008 (en tenant compte des projets en cours), Barcelone se sera dotée de 200 000 mètres carrés supplémentaires, soit l'équivalent de la Porte de Versailles! Je suis donc particulièrement heureuse d'aller poser tout à l'heure la première pierre de la future extension du salon de Villepinte, pour laquelle je sais que vous avez tous beaucoup oeuvré.
Oui, les foires et salons en France attirent 3,5 millions de visiteurs par an, couvrant plus de 2 millions de m². Mais cela ne nous assure que la troisième place en Europe, derrière l'Allemagne et l'Italie. Ne nous voilons pas la face : nous perdons des parts de marché avec l'arrivée de nouveaux pays dans le secteur. Mais nous ne pouvons pas rester inactifs quand nous voyons que le salon mondial de la machine textile déménage, dès septembre prochain, à Munich, ou que le salon de l'électronique grand public plie bagage pour Las Vegas.
J'ai la faiblesse de croire que la beauté de Paris, Bordeaux ou Marseille, n'a rien à envier à celle de Munich. Il nous reste finalement le plus facile à faire : augmenter nos capacités d'accueil et mettre en place des offres clé en main capables de remporter les appels d'offre internationaux.
( II ) Vous avez su, vous, les acteurs du secteur, prendre la situation en main.
La tenue à Villepinte de ces premières Assises de l'industrie des rencontres et événements professionnels le prouve amplement.
L'année 2007 fut riche en initiatives, et marque sans doute un tournant dans la dynamique collective de votre profession. Une véritable filière est née, et je vous en félicite. Quand je vous avais demandé, en décembre 2006, de vous mettre autour d'une table pour trouver des solutions aux problèmes de votre profession, j'étais loin d'imaginer quel formidable paquet-cadeau vous alliez concocter pour nos visiteurs étrangers !
J'avais en effet initié, en tant que ministre délégué au Commerce extérieur, la création d'un comité de pilotage permettant de fédérer tous les acteurs, privés ou publics, pour réfléchir à de nouvelles stratégies. Ce comité m'a remis un rapport d'étape le 4 décembre dernier, une sorte de véritable « rapport Attali » des Foires, Salons et Congrès, faisant le point sur les dispositifs existants et en imaginant de nouveaux. J'en possède aujourd'hui, grâce à votre célérité, la version définitive. J'ai été très positivement surprise, en lisant ce rapport, de constater que de nombreuses propositions avaient déjà été mises en oeuvre spontanément par les différents acteurs. Si tous les rapports pouvaient ressembler à celui-ci, je vous assure que les réformes iraient encore plus vite dans notre pays !
Parmi les initiatives que vous avez mises en branle, j'aimerais en citer plusieurs qui me semblent particulièrement intéressantes, telle que la campagne de communication internationale pilotée par Maison de la France et dont nous devrions voir bientôt les premières affiches ; la mise en place d'un dispositif d'accueil adapté aux événements internationaux par Aéroports de Paris et la SNCF ; ou encore le rapprochement des Foires, Salons et Congrès avec les pôles de compétitivité, que j'applaudis à deux mains : les pôles de compétitivité ne peuvent pas être de simples machines à labelliser les projets de R&D, mais doivent aussi devenir de véritables fournisseurs de services.
D'autre part, je pense comme vous qu'il faut aller plus loin en termes de veille économique et technologique, en rapprochant des organismes publics ou privés, comme France congrès, la CCIP , les organisations professionnelles ou ODIT France. Cela permettra de mettre en place une cellule d'observation attentive aux retombées économiques, au suivi de l'activité et au volume des investissements. Cette cellule jouera ainsi un rôle de veille internationale. Je sais qu'il reste à rapprocher toutes les positions sur ce sujet. En tout cas, l'Etat est à vos côtés ; d'ores et déjà, si vous le souhaitez, ODIT France, placé sous la tutelle de mon Ministère, est en mesure d'en assurer la maîtrise d'ouvrage.
( III ) Le Gouvernement est déterminé à vous apporter un soutien sans faille, que ce soit (1) pour améliorer les structures existantes en France, ou (2) pour dynamiser notre présence à l'étranger.
(1) Votre rapport formule plusieurs propositions de nature réglementaire. J'adhère à leur principe, même si cela suppose naturellement d'y réfléchir plus longuement, mais je puis d'ores et déjà vous annoncer la signature prochaine d'un arrêté pour appliquer le décret de janvier 2006 au sujet de la reconnaissance internationale des salons. Nous allons également travailler à la levée des obstacles réglementaires qui empêchent les professionnels des congrès de proposer à leur clientèle des billets d'avion et des nuits d'hôtel : je ne vois pas pourquoi seules les agences de voyage pourraient vendre des voyages. D'autres chantiers encore, proposés dans votre réflexion, seront examinés par nos services.
Cela s'inscrit pour moi dans une plus vaste réflexion sur l'accueil. J'ai participé le mois dernier, avec Luc Chatel, à une table ronde inédite sur le sujet, réunissant des professionnels du tourisme, des chefs d'entreprise et des agents des Douanes. Nous avons évoqué des questions aussi concrètes que les résultats de l'audit des Aéroports de Paris, l'amélioration des services de taxi, ou la réforme de la formation aux métiers du tourisme. Je sais que des mesures seront prises rapidement afin que Paris ne soit plus synonyme, pour les étrangers, de queues de taxi et de labyrinthes de couloirs.
(2) En ce qui concerne l'exportation de nos salons à l'étranger, je sais que le « label Ubifrance », que j'avais lancé voilà plus de deux ans, connaît un succès grandissant, avec plus de 10 000 entreprises investies dans les différentes opérations. Ce label, vous le savez, permet à Ubifrance de financer des organismes privés pour organiser des salons. J'ai demandé à Hervé Novelli de dresser le bilan de cette initiative et d'ajuster éventuellement le dispositif, afin de mettre toutes les chances de notre côté.
De manière plus générale, le rapprochement des Missions économiques et d'Ubifrance sera effectif au 1er janvier 2009, facilitant ainsi la tâche de nos représentants économiques à l'étranger. De même, la réforme de la Coface, lancée par Hervé Novelli, va permettre de rénover des instruments financiers tels que l'assurance-prospection pour vous aider à explorer de nouveaux marchés.
Vous le voyez, vous n'êtes pas seulement des exposants : vous êtes aussi des hommes d'affaires, des acteurs du territoire et, j'ose le dire, des ambassadeurs de l'économie française. Vous avez fait cette année le choix de travailler tous ensemble. C'est le meilleur choix pour vous, les acteurs du secteur ; pour nous, le Gouvernement, qui disposons désormais de propositions claires et groupées ; c'est le meilleur choix pour la France , qui mérite de regagner certains salons, et d'en attirer de nouveaux.
Je vous remercie.
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 31 janvier 2008
Monsieur le Président Simon,
Monsieur le Président de France Congrès,
Monsieur le Président des Foires, Salons et Congrès de France,
Chers amis,
Je suis d'autant plus heureuse de clore ces premières assises nationales que je n'avais pas pu me rendre, en juin dernier, au congrès national des FSCF à Biarritz, et que j'avais dû me contenter d'une intervention vidéo. Aujourd'hui, je peux vous dire de visu que votre secteur, avec ses 30 Mdeuros de retombées économiques annuelles, se trouve au coeur de mon action en faveur de l'attractivité de la France. Nous avons beaucoup à gagner de la mondialisation : à l'heure où la terre redevient plate, la France doit s'imposer comme un point de passage obligé. Une politique économique idéale pourrait se résumer à l'équation suivante : faire venir les acheteurs, et faire partir les marchandises.
« Le monde entier est notre invité » , proclame le slogan des Aéroports de Paris. J'ajouterais que le monde entier doit être bien reçu.
Ce que j'aimerais vous dire aujourd'hui, c'est que si ( I ) la France a accusé un certain retard dans la compétition internationale des salons - un retard à l'allumage, dirait sans doute Thierry Hesse, Président du Mondial de l'Auto -, ( II ) vous avez su vous reprendre en main. ( III ) L'État est plus que jamais à vos côtés pour vous faciliter la tâche et encourager vos initiatives.
( I ) L'univers des foires et congrès est aujourd'hui en pleine expansion.
Dans la grande centrifugeuse qu'est devenu notre monde globalisé, les professionnels ont plus que jamais besoin de points fixes où se réunir, rencontrer leurs clients, et évaluer les produits de leurs concurrents. Les foires retrouvent aujourd'hui le prestige international qui fut le leur au XVI siècle, souvent considéré comme leur âge d'or, quand les foires d'Anvers, de Francfort ou de Lyon étaient les moteurs de l'économie occidentale. Ce sont à la fois de gigantesques marchés, les vitrines d'apparat d'un secteur d'activité, et des lieux de convivialité qui présentent, en quelque sorte, le visage humain de la mondialisation. On compte ainsi, au niveau mondial, plus de 30 000 foires et salons, attirant 350 millions de visiteurs, soit 1 être humain sur 20 sur la planète !
En France, nous courons un seul risque, un risque réservé aux ultra-privilégiés, celui de nous endormir sur nos lauriers. De devenir des rois fainéants. Pour rester en tête, nous devons veiller à garder une longueur d'avance.
Oui, Paris est encore la première ville au monde pour le nombre de congrès internationaux. Mais sa surface d'exposition stagne, tandis que des villes comme Milan, Düsseldorf, Madrid ou Birmingham ne cessent de construire des espaces nouveaux. Ainsi, entre 1998 et 2008 (en tenant compte des projets en cours), Barcelone se sera dotée de 200 000 mètres carrés supplémentaires, soit l'équivalent de la Porte de Versailles! Je suis donc particulièrement heureuse d'aller poser tout à l'heure la première pierre de la future extension du salon de Villepinte, pour laquelle je sais que vous avez tous beaucoup oeuvré.
Oui, les foires et salons en France attirent 3,5 millions de visiteurs par an, couvrant plus de 2 millions de m². Mais cela ne nous assure que la troisième place en Europe, derrière l'Allemagne et l'Italie. Ne nous voilons pas la face : nous perdons des parts de marché avec l'arrivée de nouveaux pays dans le secteur. Mais nous ne pouvons pas rester inactifs quand nous voyons que le salon mondial de la machine textile déménage, dès septembre prochain, à Munich, ou que le salon de l'électronique grand public plie bagage pour Las Vegas.
J'ai la faiblesse de croire que la beauté de Paris, Bordeaux ou Marseille, n'a rien à envier à celle de Munich. Il nous reste finalement le plus facile à faire : augmenter nos capacités d'accueil et mettre en place des offres clé en main capables de remporter les appels d'offre internationaux.
( II ) Vous avez su, vous, les acteurs du secteur, prendre la situation en main.
La tenue à Villepinte de ces premières Assises de l'industrie des rencontres et événements professionnels le prouve amplement.
L'année 2007 fut riche en initiatives, et marque sans doute un tournant dans la dynamique collective de votre profession. Une véritable filière est née, et je vous en félicite. Quand je vous avais demandé, en décembre 2006, de vous mettre autour d'une table pour trouver des solutions aux problèmes de votre profession, j'étais loin d'imaginer quel formidable paquet-cadeau vous alliez concocter pour nos visiteurs étrangers !
J'avais en effet initié, en tant que ministre délégué au Commerce extérieur, la création d'un comité de pilotage permettant de fédérer tous les acteurs, privés ou publics, pour réfléchir à de nouvelles stratégies. Ce comité m'a remis un rapport d'étape le 4 décembre dernier, une sorte de véritable « rapport Attali » des Foires, Salons et Congrès, faisant le point sur les dispositifs existants et en imaginant de nouveaux. J'en possède aujourd'hui, grâce à votre célérité, la version définitive. J'ai été très positivement surprise, en lisant ce rapport, de constater que de nombreuses propositions avaient déjà été mises en oeuvre spontanément par les différents acteurs. Si tous les rapports pouvaient ressembler à celui-ci, je vous assure que les réformes iraient encore plus vite dans notre pays !
Parmi les initiatives que vous avez mises en branle, j'aimerais en citer plusieurs qui me semblent particulièrement intéressantes, telle que la campagne de communication internationale pilotée par Maison de la France et dont nous devrions voir bientôt les premières affiches ; la mise en place d'un dispositif d'accueil adapté aux événements internationaux par Aéroports de Paris et la SNCF ; ou encore le rapprochement des Foires, Salons et Congrès avec les pôles de compétitivité, que j'applaudis à deux mains : les pôles de compétitivité ne peuvent pas être de simples machines à labelliser les projets de R&D, mais doivent aussi devenir de véritables fournisseurs de services.
D'autre part, je pense comme vous qu'il faut aller plus loin en termes de veille économique et technologique, en rapprochant des organismes publics ou privés, comme France congrès, la CCIP , les organisations professionnelles ou ODIT France. Cela permettra de mettre en place une cellule d'observation attentive aux retombées économiques, au suivi de l'activité et au volume des investissements. Cette cellule jouera ainsi un rôle de veille internationale. Je sais qu'il reste à rapprocher toutes les positions sur ce sujet. En tout cas, l'Etat est à vos côtés ; d'ores et déjà, si vous le souhaitez, ODIT France, placé sous la tutelle de mon Ministère, est en mesure d'en assurer la maîtrise d'ouvrage.
( III ) Le Gouvernement est déterminé à vous apporter un soutien sans faille, que ce soit (1) pour améliorer les structures existantes en France, ou (2) pour dynamiser notre présence à l'étranger.
(1) Votre rapport formule plusieurs propositions de nature réglementaire. J'adhère à leur principe, même si cela suppose naturellement d'y réfléchir plus longuement, mais je puis d'ores et déjà vous annoncer la signature prochaine d'un arrêté pour appliquer le décret de janvier 2006 au sujet de la reconnaissance internationale des salons. Nous allons également travailler à la levée des obstacles réglementaires qui empêchent les professionnels des congrès de proposer à leur clientèle des billets d'avion et des nuits d'hôtel : je ne vois pas pourquoi seules les agences de voyage pourraient vendre des voyages. D'autres chantiers encore, proposés dans votre réflexion, seront examinés par nos services.
Cela s'inscrit pour moi dans une plus vaste réflexion sur l'accueil. J'ai participé le mois dernier, avec Luc Chatel, à une table ronde inédite sur le sujet, réunissant des professionnels du tourisme, des chefs d'entreprise et des agents des Douanes. Nous avons évoqué des questions aussi concrètes que les résultats de l'audit des Aéroports de Paris, l'amélioration des services de taxi, ou la réforme de la formation aux métiers du tourisme. Je sais que des mesures seront prises rapidement afin que Paris ne soit plus synonyme, pour les étrangers, de queues de taxi et de labyrinthes de couloirs.
(2) En ce qui concerne l'exportation de nos salons à l'étranger, je sais que le « label Ubifrance », que j'avais lancé voilà plus de deux ans, connaît un succès grandissant, avec plus de 10 000 entreprises investies dans les différentes opérations. Ce label, vous le savez, permet à Ubifrance de financer des organismes privés pour organiser des salons. J'ai demandé à Hervé Novelli de dresser le bilan de cette initiative et d'ajuster éventuellement le dispositif, afin de mettre toutes les chances de notre côté.
De manière plus générale, le rapprochement des Missions économiques et d'Ubifrance sera effectif au 1er janvier 2009, facilitant ainsi la tâche de nos représentants économiques à l'étranger. De même, la réforme de la Coface, lancée par Hervé Novelli, va permettre de rénover des instruments financiers tels que l'assurance-prospection pour vous aider à explorer de nouveaux marchés.
Vous le voyez, vous n'êtes pas seulement des exposants : vous êtes aussi des hommes d'affaires, des acteurs du territoire et, j'ose le dire, des ambassadeurs de l'économie française. Vous avez fait cette année le choix de travailler tous ensemble. C'est le meilleur choix pour vous, les acteurs du secteur ; pour nous, le Gouvernement, qui disposons désormais de propositions claires et groupées ; c'est le meilleur choix pour la France , qui mérite de regagner certains salons, et d'en attirer de nouveaux.
Je vous remercie.
Source http://www.minefe.gouv.fr, le 31 janvier 2008