Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux d'avoir reçu le ministre des Affaires étrangères croate, mon ami Gordan Jandrokovic, et nous avons bien entendu parlé de nos deux pays respectifs, de la France et de la Croatie.
Nous avons parlé des souvenirs communs, des bons et des mauvais, de l'engagement que nous avons eu les uns et les autres durant les années difficiles des Balkans. Nous avons parlé des problèmes bilatéraux, des investissements français, des possibilités qui sont grandes de travailler en commun dans le domaine de l'électronique, dans le domaine de l'énergie nucléaire, peut-être et dans le domaine de l'éducation.
Nous avons également discuté de cette possibilité de développer, avec nos amis allemands, un établissement commun, pour l'éducation en français et en allemand des jeunes à Zagreb. Et surtout, nous avons abordé l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne ainsi que de l'appartenance de la Croatie à l'OTAN.
Dans ces deux domaines, je veux que les choses soient très claires et très franches entre nous : nous sommes les avocats de la Croatie pour son entrée la plus rapide possible dans l'Union européenne, comme nous sommes les avocats de la Croatie pour l'entrée de ce pays dans l'OTAN.
Et puis, il y a ce problème frontalier avec la Slovénie, Présidente de l'Union européenne, mais j'espère que bientôt, cette difficulté sera réglée et que ce sera un mauvais souvenir.
Jean-Pierre, voudrais-tu ajouter quelque chose ?
M. Jouyet - Non, sauf à insister sur le soutien que nous apportons à la Croatie dans son processus d'adhésion et sur la qualité de nos relations bilatérales, autant de thèmes que je développerai lors de ma visite à Zagreb, le 10 avril prochain.
Q - Comment votre gouvernement, Monsieur le Ministre, pourrait-il aider la Croatie à terminer les négociations dans les 12 prochains mois ?
R - M. Kouchner - Eh bien Monsieur, en demandant à la Croatie de s'aider elle-même. Elle en a les moyens. Il y a, comme vous le savez, 33 chapitres à ouvrir, 16 seulement ont été ouverts et 2 sont clos. Je pense que la visite de M. le Commissaire Olli Rehn - aujourd'hui à Zagreb - et d'ailleurs je remercie mon ami d'être venu nous voir alors que le Commissaire Olli Rehn est à Zagreb, je pense que cela va aider et il faut pousser un peu le processus.
Nous ne sommes pas encore en Présidence, ce sont nos amis slovènes qui président l'Union. A partir du premier juillet, nous ferons ce que nous pourrons pour accélérer le processus.
Mais vous savez, c'est technique, c'est politique, il faut avancer dans le domaine de la Justice, dans le domaine de la lutte contre la corruption par exemple, il y a des chapitres supplémentaires à ouvrir ; il faut aller vite pour adhérer à l'Union européenne en 2010 ou 2011.source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 mars 2008
Je suis très heureux d'avoir reçu le ministre des Affaires étrangères croate, mon ami Gordan Jandrokovic, et nous avons bien entendu parlé de nos deux pays respectifs, de la France et de la Croatie.
Nous avons parlé des souvenirs communs, des bons et des mauvais, de l'engagement que nous avons eu les uns et les autres durant les années difficiles des Balkans. Nous avons parlé des problèmes bilatéraux, des investissements français, des possibilités qui sont grandes de travailler en commun dans le domaine de l'électronique, dans le domaine de l'énergie nucléaire, peut-être et dans le domaine de l'éducation.
Nous avons également discuté de cette possibilité de développer, avec nos amis allemands, un établissement commun, pour l'éducation en français et en allemand des jeunes à Zagreb. Et surtout, nous avons abordé l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne ainsi que de l'appartenance de la Croatie à l'OTAN.
Dans ces deux domaines, je veux que les choses soient très claires et très franches entre nous : nous sommes les avocats de la Croatie pour son entrée la plus rapide possible dans l'Union européenne, comme nous sommes les avocats de la Croatie pour l'entrée de ce pays dans l'OTAN.
Et puis, il y a ce problème frontalier avec la Slovénie, Présidente de l'Union européenne, mais j'espère que bientôt, cette difficulté sera réglée et que ce sera un mauvais souvenir.
Jean-Pierre, voudrais-tu ajouter quelque chose ?
M. Jouyet - Non, sauf à insister sur le soutien que nous apportons à la Croatie dans son processus d'adhésion et sur la qualité de nos relations bilatérales, autant de thèmes que je développerai lors de ma visite à Zagreb, le 10 avril prochain.
Q - Comment votre gouvernement, Monsieur le Ministre, pourrait-il aider la Croatie à terminer les négociations dans les 12 prochains mois ?
R - M. Kouchner - Eh bien Monsieur, en demandant à la Croatie de s'aider elle-même. Elle en a les moyens. Il y a, comme vous le savez, 33 chapitres à ouvrir, 16 seulement ont été ouverts et 2 sont clos. Je pense que la visite de M. le Commissaire Olli Rehn - aujourd'hui à Zagreb - et d'ailleurs je remercie mon ami d'être venu nous voir alors que le Commissaire Olli Rehn est à Zagreb, je pense que cela va aider et il faut pousser un peu le processus.
Nous ne sommes pas encore en Présidence, ce sont nos amis slovènes qui président l'Union. A partir du premier juillet, nous ferons ce que nous pourrons pour accélérer le processus.
Mais vous savez, c'est technique, c'est politique, il faut avancer dans le domaine de la Justice, dans le domaine de la lutte contre la corruption par exemple, il y a des chapitres supplémentaires à ouvrir ; il faut aller vite pour adhérer à l'Union européenne en 2010 ou 2011.source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 mars 2008