Texte intégral
Q - Quelle est la position de la France quant à la participation de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture ?
R - La position de Nicolas Sarkozy est très claire et n'a pas bougé : en fonction de l'évolution de la situation, il prendra sa décision. Nous avons dit que nous souhaitions que la lumière soit faite sur la situation au Tibet et qu'il fallait que les journalistes puissent se rendre sur place en toute liberté. La solution passe aussi, bien sûr, par la fin des violences. Enfin, et surtout, il faut que le dialogue reprenne entre les autorités chinoises et le Dalaï-Lama.
Q - Etes-vous favorable au boycottage de cette cérémonie d'ouverture ?
R - J'ai été le premier à relever cette proposition de Reporters sans frontières. Il est de ma responsabilité de ministre des Affaires étrangères et européennes de dialoguer avec mon homologue chinois. Quant au Dalaï-Lama, je le connais depuis 1988 et je lui parle deux fois par semaine.
Q - Etes-vous d'accord avec les conditions avancées par Rama Yade ?
R - Rama a démenti l'expression "conditions". Je souligne, quant à moi, les points de dialogue et de paix que beaucoup partagent. Je vous le répète : le président de la République a gardé les options ouvertes. Je viens moi-même de proposer à la Présidence slovène de l'Union européenne d'entendre le Dalaï-Lama à Bruxelles ou à Ljubljana. Bien sûr, nous avons aussi notre dialogue programmé entre l'Union européenne et la Chine.
Q - L'harmonie ne semble pas régner au niveau européen. Gordon Brown a dit qu'il se rendrait à Pékin quoi qu'il arrive...
R - Il n'y a jamais eu de cacophonie, ni avec Angela Merkel, ni avec Gordon Brown, ni avec les autres dirigeants européens. Il y a simplement, pour l'instant, des attitudes différentes autour d'un problème grave que les pays européens analysent de la même manière : sur le fond, nous souhaitons tous que le dialogue s'installe entre les autorités chinoises et le Dalaï-Lama. Et que la non-violence l'emporte.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 avril 2008
R - La position de Nicolas Sarkozy est très claire et n'a pas bougé : en fonction de l'évolution de la situation, il prendra sa décision. Nous avons dit que nous souhaitions que la lumière soit faite sur la situation au Tibet et qu'il fallait que les journalistes puissent se rendre sur place en toute liberté. La solution passe aussi, bien sûr, par la fin des violences. Enfin, et surtout, il faut que le dialogue reprenne entre les autorités chinoises et le Dalaï-Lama.
Q - Etes-vous favorable au boycottage de cette cérémonie d'ouverture ?
R - J'ai été le premier à relever cette proposition de Reporters sans frontières. Il est de ma responsabilité de ministre des Affaires étrangères et européennes de dialoguer avec mon homologue chinois. Quant au Dalaï-Lama, je le connais depuis 1988 et je lui parle deux fois par semaine.
Q - Etes-vous d'accord avec les conditions avancées par Rama Yade ?
R - Rama a démenti l'expression "conditions". Je souligne, quant à moi, les points de dialogue et de paix que beaucoup partagent. Je vous le répète : le président de la République a gardé les options ouvertes. Je viens moi-même de proposer à la Présidence slovène de l'Union européenne d'entendre le Dalaï-Lama à Bruxelles ou à Ljubljana. Bien sûr, nous avons aussi notre dialogue programmé entre l'Union européenne et la Chine.
Q - L'harmonie ne semble pas régner au niveau européen. Gordon Brown a dit qu'il se rendrait à Pékin quoi qu'il arrive...
R - Il n'y a jamais eu de cacophonie, ni avec Angela Merkel, ni avec Gordon Brown, ni avec les autres dirigeants européens. Il y a simplement, pour l'instant, des attitudes différentes autour d'un problème grave que les pays européens analysent de la même manière : sur le fond, nous souhaitons tous que le dialogue s'installe entre les autorités chinoises et le Dalaï-Lama. Et que la non-violence l'emporte.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 avril 2008