Texte intégral
Q - Que va apporter cette cellule de crise ?
R - Le Centre de crise du Quai d'Orsay va permettre de mieux travailler, dans de meilleures conditions, avec davantage de rapidité et d'efficacité. Nous aurons une liaison permanente avec les autres centres européens de crise, avec les agences des Nations unies, avec la Sécurité civile et avec les services du ministère de la Défense. Il s'agit là de l'instrument moderne qui nous manquait. Il y avait déjà, et il faut le saluer, un travail qui avait été effectué mais ce sera beaucoup plus facile avec 50 personnes travaillant en permanence dans les trois étages de ce bâtiment. Avec cette équipe, lorsqu'il y aura des crises, cela ira beaucoup plus vite.
Q - Est ce que l'on est les derniers à avoir un centre de crise ?
R - Nous en avions déjà un mais pas d'un tel niveau.
Q - Concernant le " non " polonais ?
R - Nous sommes en contact permanent avec nos amis polonais. Nous avons travaillé, le président de la République et votre serviteur, ainsi que M. Zapatero, avec le président polonais et je ne doute pas qu'il ne s'agit que d'une question de délai. Le parlement polonais a déjà ratifié le Traité de Lisbonne et il ne manque plus que la signature du président polonais. Je suis sûr qu'il signera.
Q - Monsieur le Ministre est-ce que l'élargissement à 27 était une erreur ?
R - Non, ce n'était pas une erreur, c'était une difficulté à surmonter. Alors, maintenant que la difficulté va être surmontée, nous considérerons que l'élargissement à vingt-sept, même s'il n'a peut-être pas été assez bien préparé, en expliquant beaucoup mieux les choses, n'était pas une erreur. Il y aura d'ailleurs, après la signature du Traité de Lisbonne, pas avant, d'autres élargissements. Il y a notamment les pays des Balkans qui voudront nous rejoindre.
Q - Est ce qu'il s'agirait de quelque chose en rapport avec la formation d'un gouvernement libanais, est ce que vous allez faire passer un message ?
R - Je pense que nous évoquerons la formation nécessaire d'un gouvernement libanais mais laissez-moi lui en garder la primeur.
Q - Concernant le Zimbabwe ?
R - L'Union européenne a fait connaître sa position par mon intermédiaire, puisque nous étions à la présidence depuis quelques heures, et avec la Commission. Nous avons dit très clairement que le gouvernement qui allait être formé devait avoir comme Premier ministre M. Tsvangirai. Pourquoi ? Parce que c'est le seul qui peut légitimement y prétendre, compte tenu des résultats du premier tour des élections ; le second tour n'ayant pas pu avoir lieu pour les raisons que vous connaissez et qui sont scandaleuses. Au premier tour, M. Tsvangirai a obtenu 47 % des suffrages ; ce résultat lui donne davantage de légitimité par rapport à un candidat qui n'aurait obtenu que 7 % des suffrages ou par rapport à un dissident. Nous insistons auprès de nos amis de l'Union africaine pour qu'ils soutiennent notre position.
La déclaration de l'Union africaine n'est pas mauvaise mais nous considérons qu'elle est assez tiède. Elle recommande le dialogue entre M. Tsvangirai et M. Mugabe ; ce n'est pas suffisant, nous voulons que le gouvernement soit formé sous la direction de M. Tsvangirai.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2008
R - Le Centre de crise du Quai d'Orsay va permettre de mieux travailler, dans de meilleures conditions, avec davantage de rapidité et d'efficacité. Nous aurons une liaison permanente avec les autres centres européens de crise, avec les agences des Nations unies, avec la Sécurité civile et avec les services du ministère de la Défense. Il s'agit là de l'instrument moderne qui nous manquait. Il y avait déjà, et il faut le saluer, un travail qui avait été effectué mais ce sera beaucoup plus facile avec 50 personnes travaillant en permanence dans les trois étages de ce bâtiment. Avec cette équipe, lorsqu'il y aura des crises, cela ira beaucoup plus vite.
Q - Est ce que l'on est les derniers à avoir un centre de crise ?
R - Nous en avions déjà un mais pas d'un tel niveau.
Q - Concernant le " non " polonais ?
R - Nous sommes en contact permanent avec nos amis polonais. Nous avons travaillé, le président de la République et votre serviteur, ainsi que M. Zapatero, avec le président polonais et je ne doute pas qu'il ne s'agit que d'une question de délai. Le parlement polonais a déjà ratifié le Traité de Lisbonne et il ne manque plus que la signature du président polonais. Je suis sûr qu'il signera.
Q - Monsieur le Ministre est-ce que l'élargissement à 27 était une erreur ?
R - Non, ce n'était pas une erreur, c'était une difficulté à surmonter. Alors, maintenant que la difficulté va être surmontée, nous considérerons que l'élargissement à vingt-sept, même s'il n'a peut-être pas été assez bien préparé, en expliquant beaucoup mieux les choses, n'était pas une erreur. Il y aura d'ailleurs, après la signature du Traité de Lisbonne, pas avant, d'autres élargissements. Il y a notamment les pays des Balkans qui voudront nous rejoindre.
Q - Est ce qu'il s'agirait de quelque chose en rapport avec la formation d'un gouvernement libanais, est ce que vous allez faire passer un message ?
R - Je pense que nous évoquerons la formation nécessaire d'un gouvernement libanais mais laissez-moi lui en garder la primeur.
Q - Concernant le Zimbabwe ?
R - L'Union européenne a fait connaître sa position par mon intermédiaire, puisque nous étions à la présidence depuis quelques heures, et avec la Commission. Nous avons dit très clairement que le gouvernement qui allait être formé devait avoir comme Premier ministre M. Tsvangirai. Pourquoi ? Parce que c'est le seul qui peut légitimement y prétendre, compte tenu des résultats du premier tour des élections ; le second tour n'ayant pas pu avoir lieu pour les raisons que vous connaissez et qui sont scandaleuses. Au premier tour, M. Tsvangirai a obtenu 47 % des suffrages ; ce résultat lui donne davantage de légitimité par rapport à un candidat qui n'aurait obtenu que 7 % des suffrages ou par rapport à un dissident. Nous insistons auprès de nos amis de l'Union africaine pour qu'ils soutiennent notre position.
La déclaration de l'Union africaine n'est pas mauvaise mais nous considérons qu'elle est assez tiède. Elle recommande le dialogue entre M. Tsvangirai et M. Mugabe ; ce n'est pas suffisant, nous voulons que le gouvernement soit formé sous la direction de M. Tsvangirai.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juillet 2008