Texte intégral
C. Barbier "Il n'y aura pas de faillite de banques françaises", assure le Premier ministre ce matin dans Les Echos. Est-ce que ce n'est pas un peu de la méthode Coué, quand on voit l'enchaînement dans les autres pays ?
Non, pas du tout, pour deux raisons : d'abord, parce que les banques françaises sont des banques de dépôts qui prêtent de l'argent qu'elles possèdent. Cela n'a rien à voir avec le système bancaire américain ou d'autres pays. Et deuxièmement, parce que l'Etat s'est d'ores et déjà porté garant, le Président à Toulon l'avait déjà dit, le Premier ministre le rappelle.
On n'a pas les moyens de se porter garant pour X faillites bancaires, on n'a pas les 700 milliards de dollars des Américains !
Encore une fois, le risque n'existe pas en France, mais comme en matière de crise financière, ce qui compte c'est d'être sécurisé, de prévenir la panique, eh bien il est important de rappeler que l'Etat s'est porté garant.
Les banques prêtent mais elles ne prêtent pas beaucoup en ce moment et le Président a suggéré d'utiliser les surplus du Livret A des Français pour fluidifier le crédit. Est-ce que ce n'est pas faire courir un risque à cette épargne ?
Non, certainement pas. Actuellement, il n'y a pas de liquidités. Chacun sait, les entreprises, les collectivités, qu'il est difficile d'emprunter pour investir et donc il est tout à fait normal, il est même tout à fait heureux, que puisqu'il y a beaucoup de liquidités qui rentrent, la hausse des dépôts dans les Caisses d'épargne atteint 350 % par rapport à la même période de l'année dernière, eh bien utilisons ce surplus pour donner un peu de marge de manoeuvre et qu'il soit possible d'emprunter, c'est-à-dire de continuer à faire fonctionner l'économie.
Justement, la Caisse d'épargne chercherait 6,5 milliards d'euros, comme l'affirme Le Canard enchaîné ; la banque dément, avez-vous des informations ?
D'abord, je n'ai pas d'informations particulières, par contre j'ai tendance à croire ce que disent ceux qui s'expriment, il y a un démenti d'une part, et d'autre part, je viens de vous le dire : la Caisse d'épargne ne pose pas de problème pour la bonne raison qu'en plus, elle recueille une masse de dépôts en ce moment, une masse d'épargne considérable. Elle est à l'abri de tout problème et ses dirigeants l'ont confirmé.
On voit bien que la méfiance règne. Le Parti socialiste réclame un débat parlementaire sur cette crise, des communistes veulent même une commission d'enquête sur les responsabilités politiques. Accéderez-vous à leur requête ou l'Assemblée va-t-elle rester unie ?
D'abord, l'Assemblée a déjà procédé hier à l'audition du ministre des Finances, C. Lagarde qui est venue s'exprimer à huis clos devant les membres de la commission des finances.
Pourquoi à huis clos ?
Parce que c'est la liberté des commissions de décider la publicité ou pas la publicité.
Vous avez peur que la vérité cause la panique ?
Mais les commissaires sont de la majorité et de l'opposition. Nous avons, à chaque fois que cela ne présente que des avantages, l'habitude de donner une publicité extrêmement large, les parlementaires peuvent d'ailleurs très librement s'exprimer maintenant. Mais le ministre et le président de la commission - je vous rappelle qu'il est membre de l'opposition - ont pensé que ce serait encore plus fructueux d'avoir cet échange à huis clos, et après d'en faire la communication que les uns et les autres jugeraient utiles.
Pas besoin de commission d'enquête, pas besoin de débat parlementaire ?
Malheureusement, le problème ne relève pas d'une commission parlementaire française. Il n'y a pas de responsabilités particulières, de fautes particulières qui apparaissent dans notre pays à l'origine de cette crise. Le président de la République, quant à lui, a clairement, à l'inverse, indiqué qu'il y avait probablement des causes c'est-à-dire une défaillance à l'égard du respect des valeurs qui doivent être toujours sauvegardées, une sorte de fuite en avant spéculative, où on a fini en Amérique, et dans bien d'autres pays, par privilégier le capitalisme spéculatif au capitalisme d'investissement, celui qui donne du travail, qui crée des richesses et permet de les partager.
Souhaitez-vous que le président de la République vienne devant le Congrès s'exprimer, puisque la Constitution rend cela maintenant possible ?
Vous avez raison, il peut le faire à tout moment. Pour le moment, il a choisi de s'exprimer et il l'a fait à Toulon ; il a un important rendez-vous européen et n'oublions pas que la France préside l'Europe pour six mois et de l'avis des dirigeants des 27 pays, c'est une excellente chose que ce soit N. Sarkozy, avec son courage et son volontarisme, qui puisse préserver l'avenir. Et donc, il est en ce moment... Il a parlé à Toulon ; il va échanger avec les Européens, arrêter un certain nombre de dispositions et s'il le souhaite, il peut intervenir à tout moment devant le Parlement.
L'UMP amendera le budget pour limiter les parachutes dorés. Quelle sera la limite ? Si c'est un million d'euros, comme le proposera le rapporteur G. Carrez, cela reste un parachute très doré quand même !
Vous avez raison d'aborder cette question. Il y a des pratiques de rémunération pour certains dirigeants - pour certains - qui méritent certainement d'être contrôlés, encadrés par la loi, surtout quand on vit la crise actuelle.
1 million, 500.000 euros, 2 millions ?
Le débat le précisera.
Election de votre homologue au Sénat aujourd'hui, le président. Appelez-vous A. Lambert, UMP dissident, à retirer sa candidature face à G. Larcher, le candidat officiel ?
Vous ne me ferez pas m'immiscer dans les affaires du Sénat.
Pas du Sénat mais de l'UMP. Là, il y a un dissident, est-ce acceptable ?
Chacun sait qu'il y a eu primaire au sein du groupe UMP, qui est le groupe majoritaire au Sénat. Donc il y a 99 chances sur 100 pour que A. Lamb... G. Larcher soit élu.
Lapsus révélateur, non ? Polémique autour de l'appartement de C. Poncelet. Et là, ce n'est pas l'affaire du Sénat, c'est les affaires des citoyens. Le président Poncelet doit-il rendre son appartement de fonction maintenant qu'il n'est plus président du Sénat ? Le garder jusqu'à la fin de son mandat, comme il le souhaite, ou voire jusqu'à sa mort ?
Je fais confiance à G. Larcher qui a dit qu'il regarderait attentivement chacune de ces dispositions. Pour ce qui concerne l'Assemblée nationale, les choses sont très claires, si cette disposition a pu être proposée ou exister il y a une dizaines d'années pendant quelques mois ou quelques années, elle a été supprimée immédiatement après, c'est-à-dire en 2002 je crois. Et j'ai voulu que toutes les dispositions favorables qui étaient réservées aux anciens présidents de l'Assemblée, notamment, une mise à disposition de véhicule, soient supprimées. C'est-à-dire que lorsque la présidence cesse pour un président de l'Assemblée nationale, il redevient une personne comme une autre. S'il est député, il est député. S'il n'est pas député, il est un citoyen comme un autre.
Au-delà de cette appartement, souhaitez-vous que G. Larcher mette tout sur la table : le train de vie du Sénat, le patrimoine immobilier, les rentes ?
Moi, je suis pour la transparence. Nous avons entrepris à l'Assemblée un audit par la Cour des comptes. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour gérer au mieux l'argent public qui fait fonctionner l'Assemblée nationale. Il y aura toujours certains qui voudront aller plus loin. Mais croyez-moi, il y a des efforts qui sont faits.
Est-ce qu'il faudrait, comme le souhaite J.-F. Copé, président du groupe UMP, plus de moyens, plus de collaborateurs pour les parlementaires, qui ont une nouvelle mission depuis la nouvelle Constitution ?
Je ne crois pas que nous ayons besoin de davantage de moyens financiers. Par contre, que nous utilisions mieux les moyens qui sont mis à disposition par l'Etat, et nous faisons de gros efforts là-dessus, puisque la dotation pour l'Assemblée nationale que nous demanderons sera la même et strictement la même que les dernières l'année dernière, c'est-à-dire qu'en euro constant, elle va diminuer quelque peu. Et puis ce que peut faire l'Etat par contre, qui dispose d'un certain nombre de fonctionnaires des grands corps de contrôle de l'Etat, qui ne sont pas tous occupés, ceux-là, effectivement, nous allons réfléchir aux moyens de pouvoir disposer de leurs compétences, qui sont grandes, puisqu'ils sont déjà rétribués par l'Etat.
Il y aura deux nouvelles commissions à l'Assemblée nationale.
Oui.
Est-ce qu'il faut confier la présidence de l'une d'entre elles au Nouveau centre, votre allié majoritaire ?
Ce n'est pas au Président de l'Assemblée de régler les questions d'équilibre politique. C'est un débat entre les formations de la majorité.
Vous y êtes favorable, comme ancien président du groupe UMP ?
Je suis toujours favorable à la diversité au sein d'une majorité comme au sein d'une Assemblée.
Faut-il fusionner Régions et Départements ?
Nous avons, avec 7 niveaux et même huit - quand on va dans le détail - administratifs en France, une déperdition d'énergie et d'argent, et donc un surplus de dépenses publiques et donc d'impôts, une perte d'efficacité, qui sont un vrai problème. Donc, il faut certainement clarifier les compétences, rapprocher des collectivités, peut-être les départements avec les régions. En tout cas, il faut certainement évoluer sur cette situation.
Pour que cela se fasse sereinement, repoussons les régionales de 2010 à 2011 comme le propose Copé ?
Je ne suis pas favorable à ce qu'on change les dates des élections, qu'on change les règles du jeu, mais en tout cas il faut travailler à améliorer le rendement de notre découpage administratif.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 2 octobre 2008
Non, pas du tout, pour deux raisons : d'abord, parce que les banques françaises sont des banques de dépôts qui prêtent de l'argent qu'elles possèdent. Cela n'a rien à voir avec le système bancaire américain ou d'autres pays. Et deuxièmement, parce que l'Etat s'est d'ores et déjà porté garant, le Président à Toulon l'avait déjà dit, le Premier ministre le rappelle.
On n'a pas les moyens de se porter garant pour X faillites bancaires, on n'a pas les 700 milliards de dollars des Américains !
Encore une fois, le risque n'existe pas en France, mais comme en matière de crise financière, ce qui compte c'est d'être sécurisé, de prévenir la panique, eh bien il est important de rappeler que l'Etat s'est porté garant.
Les banques prêtent mais elles ne prêtent pas beaucoup en ce moment et le Président a suggéré d'utiliser les surplus du Livret A des Français pour fluidifier le crédit. Est-ce que ce n'est pas faire courir un risque à cette épargne ?
Non, certainement pas. Actuellement, il n'y a pas de liquidités. Chacun sait, les entreprises, les collectivités, qu'il est difficile d'emprunter pour investir et donc il est tout à fait normal, il est même tout à fait heureux, que puisqu'il y a beaucoup de liquidités qui rentrent, la hausse des dépôts dans les Caisses d'épargne atteint 350 % par rapport à la même période de l'année dernière, eh bien utilisons ce surplus pour donner un peu de marge de manoeuvre et qu'il soit possible d'emprunter, c'est-à-dire de continuer à faire fonctionner l'économie.
Justement, la Caisse d'épargne chercherait 6,5 milliards d'euros, comme l'affirme Le Canard enchaîné ; la banque dément, avez-vous des informations ?
D'abord, je n'ai pas d'informations particulières, par contre j'ai tendance à croire ce que disent ceux qui s'expriment, il y a un démenti d'une part, et d'autre part, je viens de vous le dire : la Caisse d'épargne ne pose pas de problème pour la bonne raison qu'en plus, elle recueille une masse de dépôts en ce moment, une masse d'épargne considérable. Elle est à l'abri de tout problème et ses dirigeants l'ont confirmé.
On voit bien que la méfiance règne. Le Parti socialiste réclame un débat parlementaire sur cette crise, des communistes veulent même une commission d'enquête sur les responsabilités politiques. Accéderez-vous à leur requête ou l'Assemblée va-t-elle rester unie ?
D'abord, l'Assemblée a déjà procédé hier à l'audition du ministre des Finances, C. Lagarde qui est venue s'exprimer à huis clos devant les membres de la commission des finances.
Pourquoi à huis clos ?
Parce que c'est la liberté des commissions de décider la publicité ou pas la publicité.
Vous avez peur que la vérité cause la panique ?
Mais les commissaires sont de la majorité et de l'opposition. Nous avons, à chaque fois que cela ne présente que des avantages, l'habitude de donner une publicité extrêmement large, les parlementaires peuvent d'ailleurs très librement s'exprimer maintenant. Mais le ministre et le président de la commission - je vous rappelle qu'il est membre de l'opposition - ont pensé que ce serait encore plus fructueux d'avoir cet échange à huis clos, et après d'en faire la communication que les uns et les autres jugeraient utiles.
Pas besoin de commission d'enquête, pas besoin de débat parlementaire ?
Malheureusement, le problème ne relève pas d'une commission parlementaire française. Il n'y a pas de responsabilités particulières, de fautes particulières qui apparaissent dans notre pays à l'origine de cette crise. Le président de la République, quant à lui, a clairement, à l'inverse, indiqué qu'il y avait probablement des causes c'est-à-dire une défaillance à l'égard du respect des valeurs qui doivent être toujours sauvegardées, une sorte de fuite en avant spéculative, où on a fini en Amérique, et dans bien d'autres pays, par privilégier le capitalisme spéculatif au capitalisme d'investissement, celui qui donne du travail, qui crée des richesses et permet de les partager.
Souhaitez-vous que le président de la République vienne devant le Congrès s'exprimer, puisque la Constitution rend cela maintenant possible ?
Vous avez raison, il peut le faire à tout moment. Pour le moment, il a choisi de s'exprimer et il l'a fait à Toulon ; il a un important rendez-vous européen et n'oublions pas que la France préside l'Europe pour six mois et de l'avis des dirigeants des 27 pays, c'est une excellente chose que ce soit N. Sarkozy, avec son courage et son volontarisme, qui puisse préserver l'avenir. Et donc, il est en ce moment... Il a parlé à Toulon ; il va échanger avec les Européens, arrêter un certain nombre de dispositions et s'il le souhaite, il peut intervenir à tout moment devant le Parlement.
L'UMP amendera le budget pour limiter les parachutes dorés. Quelle sera la limite ? Si c'est un million d'euros, comme le proposera le rapporteur G. Carrez, cela reste un parachute très doré quand même !
Vous avez raison d'aborder cette question. Il y a des pratiques de rémunération pour certains dirigeants - pour certains - qui méritent certainement d'être contrôlés, encadrés par la loi, surtout quand on vit la crise actuelle.
1 million, 500.000 euros, 2 millions ?
Le débat le précisera.
Election de votre homologue au Sénat aujourd'hui, le président. Appelez-vous A. Lambert, UMP dissident, à retirer sa candidature face à G. Larcher, le candidat officiel ?
Vous ne me ferez pas m'immiscer dans les affaires du Sénat.
Pas du Sénat mais de l'UMP. Là, il y a un dissident, est-ce acceptable ?
Chacun sait qu'il y a eu primaire au sein du groupe UMP, qui est le groupe majoritaire au Sénat. Donc il y a 99 chances sur 100 pour que A. Lamb... G. Larcher soit élu.
Lapsus révélateur, non ? Polémique autour de l'appartement de C. Poncelet. Et là, ce n'est pas l'affaire du Sénat, c'est les affaires des citoyens. Le président Poncelet doit-il rendre son appartement de fonction maintenant qu'il n'est plus président du Sénat ? Le garder jusqu'à la fin de son mandat, comme il le souhaite, ou voire jusqu'à sa mort ?
Je fais confiance à G. Larcher qui a dit qu'il regarderait attentivement chacune de ces dispositions. Pour ce qui concerne l'Assemblée nationale, les choses sont très claires, si cette disposition a pu être proposée ou exister il y a une dizaines d'années pendant quelques mois ou quelques années, elle a été supprimée immédiatement après, c'est-à-dire en 2002 je crois. Et j'ai voulu que toutes les dispositions favorables qui étaient réservées aux anciens présidents de l'Assemblée, notamment, une mise à disposition de véhicule, soient supprimées. C'est-à-dire que lorsque la présidence cesse pour un président de l'Assemblée nationale, il redevient une personne comme une autre. S'il est député, il est député. S'il n'est pas député, il est un citoyen comme un autre.
Au-delà de cette appartement, souhaitez-vous que G. Larcher mette tout sur la table : le train de vie du Sénat, le patrimoine immobilier, les rentes ?
Moi, je suis pour la transparence. Nous avons entrepris à l'Assemblée un audit par la Cour des comptes. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour gérer au mieux l'argent public qui fait fonctionner l'Assemblée nationale. Il y aura toujours certains qui voudront aller plus loin. Mais croyez-moi, il y a des efforts qui sont faits.
Est-ce qu'il faudrait, comme le souhaite J.-F. Copé, président du groupe UMP, plus de moyens, plus de collaborateurs pour les parlementaires, qui ont une nouvelle mission depuis la nouvelle Constitution ?
Je ne crois pas que nous ayons besoin de davantage de moyens financiers. Par contre, que nous utilisions mieux les moyens qui sont mis à disposition par l'Etat, et nous faisons de gros efforts là-dessus, puisque la dotation pour l'Assemblée nationale que nous demanderons sera la même et strictement la même que les dernières l'année dernière, c'est-à-dire qu'en euro constant, elle va diminuer quelque peu. Et puis ce que peut faire l'Etat par contre, qui dispose d'un certain nombre de fonctionnaires des grands corps de contrôle de l'Etat, qui ne sont pas tous occupés, ceux-là, effectivement, nous allons réfléchir aux moyens de pouvoir disposer de leurs compétences, qui sont grandes, puisqu'ils sont déjà rétribués par l'Etat.
Il y aura deux nouvelles commissions à l'Assemblée nationale.
Oui.
Est-ce qu'il faut confier la présidence de l'une d'entre elles au Nouveau centre, votre allié majoritaire ?
Ce n'est pas au Président de l'Assemblée de régler les questions d'équilibre politique. C'est un débat entre les formations de la majorité.
Vous y êtes favorable, comme ancien président du groupe UMP ?
Je suis toujours favorable à la diversité au sein d'une majorité comme au sein d'une Assemblée.
Faut-il fusionner Régions et Départements ?
Nous avons, avec 7 niveaux et même huit - quand on va dans le détail - administratifs en France, une déperdition d'énergie et d'argent, et donc un surplus de dépenses publiques et donc d'impôts, une perte d'efficacité, qui sont un vrai problème. Donc, il faut certainement clarifier les compétences, rapprocher des collectivités, peut-être les départements avec les régions. En tout cas, il faut certainement évoluer sur cette situation.
Pour que cela se fasse sereinement, repoussons les régionales de 2010 à 2011 comme le propose Copé ?
Je ne suis pas favorable à ce qu'on change les dates des élections, qu'on change les règles du jeu, mais en tout cas il faut travailler à améliorer le rendement de notre découpage administratif.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 2 octobre 2008