Texte intégral
Rarement, le Quai d'Orsay aura été autant engagé dans une réforme aussi profonde qui porte à la fois sur son organisation interne à Paris, sa présence diplomatique, consulaire et culturelle à travers le monde, ses méthodes de travail et sa culture collective.
Cette réforme, je l'ai voulue dès mon arrivée à la tête du ministère, car je suis convaincu que, dans un monde incertain, où beaucoup de repères ont volé en éclats et où les crises se succèdent, nous avons besoin d'instruments efficaces pour défendre nos valeurs et nos intérêts. C'est pourquoi nous renforçons la capacité d'expertise du Quai d'Orsay sur tous les grands défis de la mondialisation et nous développons nos moyens de prospective et d'analyse du renseignement.
Cette réforme doit nous permettre de gérer plusieurs crises à la fois qui souvent mettent en cause la protection de nos intérêts et la sécurité des Français qui résident ou voyagent à l'étranger. C'est pourquoi j'ai décidé la création d'un centre de crises, opérationnel depuis le 1er juillet, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et capable de coordonner l'aide à nos compatriotes en difficulté et notre aide humanitaire. L'actualité la plus récente, à Bombay, à Bangkok, en Afghanistan ou au Cameroun, a montré la nécessité d'un tel instrument. Cette réforme va renforcer la culture de responsabilité, la reconnaissance systématique du mérite, l'ouverture des postes de responsabilité à plus de jeunes, de femmes et de diversité. Nous allons aussi ouvrir plus largement le ministère aux meilleurs experts des nouveaux enjeux internationaux (énergie, climat, religions, démographie, santé...).
Pour mener à bien rapidement cet immense chantier, il faut de la détermination. Nous l'avons. Il faut aussi du dialogue. C'est pourquoi nous avons demandé à tous nos ambassadeurs de redéfinir les missions, les priorités et les moyens de chacune de nos cent quatre-vingt-dix ambassades. C'est la première fois dans l'histoire du Quai d'Orsay.
Cette réforme, nous la conduisons dans un contexte budgétaire particulièrement difficile et alors que, depuis dix ans, le Quai d'Orsay a déjà vu ses moyens budgétaires et humains diminuer de 10 %.
Cette réforme, nous la menons dans la plus grande transparence. Nous n'avons rien à cacher. Nous travaillons depuis des mois à livre ouvert. Nous nous remettons en cause. Nous avons aussi besoin d'un regard critique, dès lors qu'il quitte les idées reçues et tient compte des réalités de ce ministère et de la vie des gens qui, de Bagdad à Pékin, de Tbilissi à New York ou Bruxelles, de Goma à Washington, y travaillent et donnent le meilleur d'eux-mêmes au service de notre pays.
Ne les décourageons pas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 décembre 2008
Cette réforme, je l'ai voulue dès mon arrivée à la tête du ministère, car je suis convaincu que, dans un monde incertain, où beaucoup de repères ont volé en éclats et où les crises se succèdent, nous avons besoin d'instruments efficaces pour défendre nos valeurs et nos intérêts. C'est pourquoi nous renforçons la capacité d'expertise du Quai d'Orsay sur tous les grands défis de la mondialisation et nous développons nos moyens de prospective et d'analyse du renseignement.
Cette réforme doit nous permettre de gérer plusieurs crises à la fois qui souvent mettent en cause la protection de nos intérêts et la sécurité des Français qui résident ou voyagent à l'étranger. C'est pourquoi j'ai décidé la création d'un centre de crises, opérationnel depuis le 1er juillet, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et capable de coordonner l'aide à nos compatriotes en difficulté et notre aide humanitaire. L'actualité la plus récente, à Bombay, à Bangkok, en Afghanistan ou au Cameroun, a montré la nécessité d'un tel instrument. Cette réforme va renforcer la culture de responsabilité, la reconnaissance systématique du mérite, l'ouverture des postes de responsabilité à plus de jeunes, de femmes et de diversité. Nous allons aussi ouvrir plus largement le ministère aux meilleurs experts des nouveaux enjeux internationaux (énergie, climat, religions, démographie, santé...).
Pour mener à bien rapidement cet immense chantier, il faut de la détermination. Nous l'avons. Il faut aussi du dialogue. C'est pourquoi nous avons demandé à tous nos ambassadeurs de redéfinir les missions, les priorités et les moyens de chacune de nos cent quatre-vingt-dix ambassades. C'est la première fois dans l'histoire du Quai d'Orsay.
Cette réforme, nous la conduisons dans un contexte budgétaire particulièrement difficile et alors que, depuis dix ans, le Quai d'Orsay a déjà vu ses moyens budgétaires et humains diminuer de 10 %.
Cette réforme, nous la menons dans la plus grande transparence. Nous n'avons rien à cacher. Nous travaillons depuis des mois à livre ouvert. Nous nous remettons en cause. Nous avons aussi besoin d'un regard critique, dès lors qu'il quitte les idées reçues et tient compte des réalités de ce ministère et de la vie des gens qui, de Bagdad à Pékin, de Tbilissi à New York ou Bruxelles, de Goma à Washington, y travaillent et donnent le meilleur d'eux-mêmes au service de notre pays.
Ne les décourageons pas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 décembre 2008