Interview de M. Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'industrie et à la consommation, porte-parole du gouvernement, à "Itélé" le 13 janvier 2009, sur le plan automobile, le remaniement ministériel à venir et sur les débats parlementaires houleux notamment sur l'audiovisuel.

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L. Bazin.- Nous recevons L. Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, Porte parole du Gouvernement et demain secrétaire d'Etat à l'économie numérique puisqu'il faudra remplacer monsieur Besson.

Je ne sais pas, vous avez des informations ? Moi je n'en ai pas en tout cas.

Le président en donne beaucoup dans les avions de retour du Proche-Orient.

Non ce qui est clair, c'est qu'il faudra un successeur à E. Besson parce que c'est un sujet très important de moderniser notre pays via l'économie numérique. Il y a des gains de productivité, il y a des gains de croissance à obtenir. E. Besson a lancé des chantiers importants avec notamment les Assises du numérique et il faudra donc un successeur. Alors le Président et le Premier ministre vont décider.

On verra, je m'attendais un peu à cette réponse-la. Il faudra aussi un successeur à R. Dati en mai prochain si elle est candidate aux européennes ?

A ma connaissance R. Dati n'est pas sur le départ du Gouvernement. Donc, ce n'est pas d'actualité.

Elle n'est pas candidate ?

Il faudra lui demander.

Elle n'a pas proposé au président de prendre la tête de liste des européennes en Ile-de-France ?

Il faudra le lui demander. En tout cas d'abord, de la part d'un ministre, je pense que c'est noble et c'est bien de se présenter aux élections. Donc je pense que si elle souhaite le faire, ce serait une bonne chose, mais il faut qu'elle en parle évidemment au président de la République.

C'est une bonne idée, dit L. Chatel ce matin, mais c'est à elle de voir ?

C'est à elle d'en décider et de savoir si c'est quelque chose qui peut l'intéresser d'aller au Parlement européen et puis si ça correspond à ses attentes, à ses aspirations. Et puis je pense qu'à ce moment-la, elle en parlera au président de la République et au Premier ministre.

On parlait d'E. Besson qui va donc - ça, le président l'a confirmé dans un avion ; donc on ne va pas pouvoir démentir - devant douze journalistes dans un avion de retour du Proche-Orient : E. Besson va prendre le ministère de l'Immigration. C'est un coup de mettre un homme de gauche à cette place-la ?

Non je pense que...

Quand on annonce un record de reconduite aux frontières, 30.000 pratiquement étrangers illégaux reconduits aux frontières l'an dernier ?

Ce que je voudrais dire, c'est que B. Hortefeux a remarquablement réussi dans cette mission qui était très difficile.

Il y a une fierté à avoir reconduit 30.000 personnes aux frontières ?

Il y a une fierté à avoir une vraie politique en matière d'immigration. Vous savez l'immigration, c'est le sujet du XXIème siècle, partout dans le monde, entre les pays développés et les pays en voie de développement. Les rapports Nord/Sud. Il y a les mêmes sujets aux Etats-Unis avec l'Amérique centrale et l'Amérique latine. Il y a les mêmes sujets, il y aura les mêmes sujets en Asie de la même manière. Donc le vrai sujet, c'est la répartition des richesses et la répartition des politiques de développement sur la planète. Donc nous avons créé un ministère et c'était la volonté de Nicolas Sarkozy qui regroupe toutes ces politiques et B. Hortefeux a très bien réussi dans cette mission.

Un homme de gauche à la tête de ce ministère, est-ce que c'est un coup ?

Je pense qu'au-delà d'un coup, je pense que c'est une bonne chose d'abord de pérenniser la fonction et effectivement, ça démontre que ce débat de la question de l'immigration en France dépasse sans doute les clivages.

Je note que vous n'avez pas démenti la nomination d'E. Besson donc je l'écris sur mon petit papier. Vous êtes en charge des Etats généraux de l'automobile notamment ; c'est la partie du plan de relance dont vous a chargé le président de la République. L'Allemagne a rajouté 50 milliards à son propre plan de relance, 50 milliards d'euros. Aux Etats-Unis, B. Obama a fait demander au Congrès une rallonge. Est-ce que N. Sarkozy va, lui aussi, voter une rallonge et notamment à l'automobile puisqu'il y va jeudi, dans un fief de l'automobile à Cholet ?

Le plan de relance, ce n'est pas la course aux milliards. Le plan de relance, c'est prendre les mesures qui sont les plus efficaces pour faire redémarrer l'économie. Et c'est ce que nous avons fait en prenant des mesures fortes en faveur de l'investissement. Nous, ce que l'on pense, c'est que dans un environnement très difficile où il y a une panne de croissance, il faut qu'on mise sur les grands équipements pour créer de l'activité économique. Des équipements de TGV, des équipements de travaux, d'universités et autres.

Et l'industrie automobile ? Votre crainte, on entend que votre crainte, c'est qu'elle s'effondre littéralement en France. Est-ce que vous confirmez cela ?

D'abord, l'industrie automobile s'est arrêtée la deuxième quinzaine d'octobre. C'est-à-dire que les commandes se sont arrêtées. Elle s'est arrêtée parce qu'il y a eu un environnement mondial, ce n'est pas uniquement en France, qui a fait que les consommateurs ont hésité, début de crise.

25% de chute des ventes en décembre.

Et du coup, quand vous avez les commandes qui s'arrêtent en octobre, les usines s'arrêtent en novembre. On a vu tous les programmes de chômage technique. Alors qu'est-ce qu'on a fait ? On a pris d'abord des mesures d'urgence. On a pris deux mesures d'urgence fortes dans le plan de relance. La première, c'est qu'on a permis aux constructeurs automobiles de financer à nouveau le crédit à la consommation. Je rappelle que deux véhicules neufs sur trois sont achetés à crédit ; donc, il faut bien que les gens qui vont acheter des voitures aient accès au crédit. Ils n'avaient plus accès au crédit. Donc on a fait ça, on a débloqué deux fois 500 millions d'euros pour les constructeurs automobiles. Et puis la deuxième chose, c'est qu'on a installé la prime à la casse. Beaucoup doutaient de son efficacité. .

P. Devedjian a dit que c'était un sujet, que ça marchait et que ça avait réduit d'environ 10% la chute. On est d'accord là-dessus ?

Non, si vous voulez quand on regarde, j'étais dans une concession Renault la semaine dernière et on s'aperçoit que sur le mois de décembre 40% des ventes du mois de décembre ont été initiées par la prime à la casse.

Est-ce qu'il faut faire plus ? Est-ce que vous allez faire plus et est-ce que le président, jeudi, va annoncer plus ?

Alors nous sommes en train de préparer plus. Nous nous y sommes engagés. Pourquoi ? D'abord parce qu'à court terme...

Comment ça d'abord ?

Alors à court terme, il nous faut à nouveau prendre des mesures en matière de financement. Les constructeurs automobiles ont des besoins énormes, je viens de vous l'indiquer, pour financer le crédit à la consommation, mais aussi pour financer leurs investissements et leur trésorerie courante. Le secteur automobile nécessite des liquidités énormes et ils ont toujours des difficultés à se financer. Donc, nous travaillons avec les deux grands constructeurs français à des déblocages de lignes de financement et ça, ça pourrait être annoncé d'ici la fin du mois de janvier. Le président de la République s'y est engagé lorsqu'il a reçu les différents...

Des crédits à taux zéro, ça veut dire quoi précisément ?

Alors ça peut être différentes dispositions qui permettront aux constructeurs automobiles de se refinancer sur les marchés.

En échange de quoi ?

Alors en échange - ça, c'est très important -, nous demandons des garanties fortes aux constructeurs et nous sommes en train de discuter avec eux. Hier encore je voyais les dirigeants de Renault, les dirigeants de PSA. Nous demandons des contreparties fortes en matière de maintien des sites industriels sur le territoire.

Pas de délocalisations, je traduis.

Exactement. Nous leur demandons de travailler avec l'ensemble de la filière parce que l'automobile, ce n'est pas uniquement les donneurs d'ordre, c'est les constructeurs. Ce sont les centaines de milliers d'emplois des PME de la forge, de la fonderie, de la plasturgie, toutes les PME de la sous-traitance, et ils ont des difficultés ; donc, nous leur demandons d'avoir des relations plus durables avec elles. Nous leur demandons d'être prêts à financer un certain nombre de programmes.

Sinon le robinet s'arrête ?

Oui ce sera donnant-donnant. Le président a été très clair. Et puis alors deuxième sujet, j'en termine pour l'automobile, c'est qu'il y a l'avenir de l'automobile. Nous faisons le choix très clairement de maintenir une industrie automobile en France, nous croyons en l'avenir de l'automobile en France. Il y a des pays qui ont tiré un trait sur l'automobile. Ce n'est pas notre choix. Donc nous voulons maintenir l'automobile et pour cela, il faut faire deux choses. Il faut que notre pays soit plus compétitif. Pour qu'on maintienne nos usines en France, il faut qu'il y ait un intérêt pour les constructeurs de fabriquer des automobiles en France. Deuxièmement il faut préparer les modèles du futur. C'est-à-dire le véhicule propre, le véhicule électrique, décarboné et autres. Et ça c'est l'enjeu...

400 millions notamment débloqués par le président de la République.

Exactement et ça c'est l'enjeu des Etats généraux de l'automobile que j'organise mardi prochain à Bercy.

Voilà l'annonce est faite. On va parler des banques parce qu'il y a des chiffres qui nous inquiétés, qui sont tombés hier. On parlait du plan de relance. Les socialistes disent riquiqui, unijambiste. Vous leur répondez ?

Je leur réponds que c'est absurde d'opposer investissement et consommation. D'abord parce que le meilleur moyen...

Les socialistes veulent des mesures pour le pouvoir d'achat.

Oui, mais le meilleur moyen de garantir le pouvoir d'achat, c'est d'investir pour créer des emplois et c'est des emplois qui vont pérenniser le pouvoir d'achat des Français. Deuxièmement dans le plan de relance, il y a des mesures en faveur du pouvoir d'achat. J'ai rappelé tout à l'heure la prime à la casse qui est une mesure directe qui va vers la demande.

Il n'y en aura pas d'autres L. Chatel. On ne va pas refaire...

Il y a eu également les 200 euros de prime exceptionnelle de crise qui n'étaient pas prévus.

Il n'y en aura pas d'autres ?

Non nous mettons en oeuvre le plan de relance et il n'y a pas de plan B en préparation.

Il n'y a pas de plan B, c'est entendu. Le médiateur du crédit annonce avoir sauvé 901 entreprises sur 1490 dossiers déposés. C'est énorme. Cela veut dire que dans deux cas sur trois, les banques n'avaient pas fait le boulot ?

Cela veut dire que dans deux cas sur trois, c'était important d'avoir un Ricol.

Oui, d'accord, et dans l'autre sens, que les banques n'avaient pas fait le boulot si elles n'avaient pas un gendarme derrière elles ?

Vous savez on est en train d'inventer un nouveau monde et il a fallu en octobre réamorcer la pompe du crédit dans notre pays. Il y avait plus de liquidités. Il ne se passait plus rien. Les banques ne se faisaient plus confiance entre elles. Mais on était à un moment où on risquait la faillite du système.

On va refaire un chèque aux banques de 10,5 milliards un prêt de 10,5 milliards aux banques. C'est la deuxième phase de ce plan d'aide aux banques. C'était annoncé, ce n'est pas une surprise. Est-ce qu'il faut mettre des conditions plus draconiennes, voilà la question ?

D'abord les conditions existent. Et je rappelle que ce n'est pas un cadeau qu'on fait aux banques. L'Etat il gagne de l'argent sur celui qu'il prête aux banques. L'Etat, il fera une bonne affaire. Donc l'objectif, c'est quoi ? C'est de réamorcer la pompe du crédit pour que vous, moi, vous n'ayez pas des difficultés à récupérer votre épargne au guichet de votre banque. C'était ça, le sujet. C'était d'éviter les faillites qu'on a connues par exemple aux Etats-Unis.

Est-ce que les banques jouent le jeu ? Vous dites oui franchement ? Quand on voit les chiffres annoncés hier ?

Elles jouent le jeu aux deux tiers d'après les résultats que vous venez d'indiquer.

Au tiers.

Puisque en gros, enfin il y a eu une intervention pour deux tiers des cas.

Disons qu'il fallait un rasoir à deux lames dans cette affaire-là.

Et c'est pour ça que la présence de R. Ricol est très utile.

L'audiovisuel c'est un gros sujet et ça divise, vous allez le voir, la majorité. J.-F. Copé d'abord, « c'est un triomphe la réforme voulue par le président ».

J.-F. Copé (Document France 2) : Nous devons trouver un nouveau financement qui ne touche pas les ménages par la taxe sur les téléphones mobiles ou les fournisseurs d'accès Internet. Il y aura de ce point de vue pas de répercussion sur le consommateur. Nous, notre souci à l'Assemblée, je l'ai 1000 fois dit, c'est que ça ne pèse pas sur le consommateur la suppression de la pub. C'est une réforme populaire, mais à condition que la redevance qui n'est pas un impôt populaire parce qu'il est inégal, on le paie selon certaines situations et pas selon d'autres. Ca ne va pas. Donc moi le réponse c'est que pour ce qui nous concerne, nous ne sommes pas favorables à l'augmentation de la redevance. C'est un débat, nous l'aurons avec mes amis sénateurs.

Pas touche à ma redevance, les sénateurs viennent de l'augmenter de 2 euros. Que dit le gouvernement ?

Le gouvernement a eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet. Nous pensons effectivement comme l'a dit J.-F. Copé que ce n'est pas le meilleur moyen d'augmenter la redevance. Il faut simplement l'ajuster sur le prix de l'inflation.

On changera ça à l'Assemblée nationale et le gouvernement sera derrière les députés ?

Il y aura un débat parlementaire, c'est le principe du débat parlementaire. Chacun avance ses arguments. Mais vous disiez cette réforme est un triomphe, je vous le confirme.

C'est ce que dit J.-F. Copé.

Vous avez commencé le sujet, lancé le sujet en disant que c'était un triomphe cette réforme. Je vous le confirme puisque 78% des Français viennent d'indiquer qu'ils soutenaient les programmes à 20 heures 35 sur les chaînes publiques. Donc c'est plutôt un bon résultat et ça démontre que ça faisait du bien de réformer ce service public.

Cela fait râler J.-F. Raffarin. Ecoutez-le.

J.-P. Raffarin (document RTL) : Avec la loi sur l'audiovisuel, nous vivons en effet une anomalie institutionnelle et on comprend bien d'ailleurs que les sénateurs n'ont pas tout à fait apprécié parce qu'ils boudent la séance actuellement. Nous sommes un peu irrités par cette bousculade institutionnelle. Il est clair que nous sommes dans une sorte d'impasse. Ou on vote ce texte et on accepte que finalement on se soumette à une décision déjà prise, ou on ne vote pas ce texte et alors là on rentre d'une part dans la crise, la crise de France Télévisions et d'autre part on donne raison à l'obstruction des socialistes.

Vous avez coincé les sénateurs ?

J.-P. Raffarin fait référence à l'obstruction effectivement. Il n'y aurait pas eu de décalage, le Sénat n'aurait pas voté aujourd'hui ce texte si l'Assemblée nationale avait passé quatre semaines...

Vous êtes habile, mais J.-P. Raffarin fait surtout allusion au fait qu'on en a terminé avec la pub à France Télévisions avant que le texte ait été adopté par le Parlement.

Pourquoi ? Parce que le débat à l'Assemblée nationale a pris quatre semaines au lieu d'une. Si il avait pris une semaine comme cela était prévu, le Sénat aurait pu examiner le texte avant la fin de l'année et donc la réforme aurait été adoptée dans son ensemble avant la suppression de la publicité. Cela démontre bien qu'il faut réformer en profondeur le règlement de l'Assemblée nationale et du Sénat et revoir le mode d'organisation des débats du Parlement. Ce que nous faisons avec le débat qui s'engage aujourd'hui à l'Assemblée.

Et ça fait hurler les socialistes qu'on entendra évidemment sur ce sujet sur l'antenne de iTélé aussi. R. Karoutchi maintenant : ministre des Relations avec le Parlement, il est en bagarre pour les primaires UMP Ile-de-France, - décidément, ça bouge en ce moment à l'UMP -, avec une autre ministre V. Pécresse. Qu'est-ce qu'il a de plus qu'elle ? Réponse ce matin.

R. Karoutchi (document Europe 1) : Je vais gagner et puis on en parle plus. On ne va pas perdre notre temps.

J.- P. Elkabbach : Ce n'est pas ce que disaient les sondages.

R. Karoutchi : Comment ça, les sondages ? Des sondages bidonnés mais qu'est-ce que c'est que ces histoires. R. Karoutchi, il connaît bien la région, il conduit l'opposition depuis un moment. Il a un projet alternatif, il est prêt à se battre et il battra Huchon en débat et sur le terrain.

Ça, c'est R. Karoutchi : "j'ai gagné et puis c'est tout".

En général quand on est candidat à une élection, c'est pour gagner.

Est-ce qu'il faut que le président mette tout le monde d'accord ? Est-ce qu'il ne risque pas d'y avoir des éclats de voix d'ici mars qui peuvent vous faire le coup des primaires socialistes ?

Ce que je crois, c'est deux choses. C'est un, vous évoquez le terme de "bagarre". Si vous voulez quand on a pas de compétition et qu'il y a un seul candidat, vous nous expliquez que c'est un avatar de démocratie. Et quand il y a deux candidats qui présentent leur projet, vous expliquez que c'est la bagarre et que c'est le bazar. Je crois qu'il faut un juste milieu. C'est bien d'avoir plusieurs candidats avec plusieurs projets. En même temps, ils sont tous les deux membres du Gouvernement, c'est bien qu'il y ait des règles du jeu qui soient respectées et que ce ne soit pas au détriment de l'activité ministérielle. C'est tout.

Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire qu'il faut qu'il y ait une émulation, il faut qu'il y ait des propositions sur le projet et qu'on en reste là.

Mais pas de noms d'oiseaux.

Par exemple.

Le président doit mettre tout le monde d'accord si jamais ça se passe ?

Oh, je ne suis pas certain...

Les primaires auront lieu, pour vous ? Elles doivent avoir lieu ?

Le président a voulu une méthode, il a souhaité que ce soit les militants dans chaque région de France, pas uniquement en Ile de France. En Champagne-Ardenne, les militants de l'UMP vont choisir leur candidat.

Chez vous.

Absolument. Donc, dans chaque région de France, ils vont voter et je pense que c'est sain que pour toutes les élections nos militants soient des acteurs et qu'ils choisissent leur candidat à la candidature.

Merci d'avoir été notre invité ce matin et puis bon arbitrage à l'Elysée et à l'UMP où X. Bertrand va bientôt arrive.

Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 13 janvier 2009