Texte intégral
La France salue la signature à Buenos Aires par Koichiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO et Jorge Taiana, ministre argentin des Relations extérieures du Commerce international et du Culte, de l'accord créant le premier Centre international de promotion des droits de l'Homme placé sous l'égide de l'UNESCO.
Ce centre international permettra de mener des actions de formation, de recherche ou de diffusion d'information en matière de droits de l'Homme. Il sera établi dans un lieu hautement symbolique : l'ancienne Ecole supérieure de mécanique de la Marine, aujourd'hui lieu de mémoire, où près de 5.000 personnes, dont plusieurs de nos compatriotes, furent illégalement détenues, torturées et assassinées pendant la tragédie qu'a vécue l'Argentine de 1976 à 1983.
La France s'associe à cette reconnaissance par l'UNESCO de l'engagement de l'Argentine pour la défense et la promotion des droits de l'Homme dans les enceintes internationales notamment au sein des Nations unies.
L'Argentine et la France ont oeuvré ensemble à la mise en place de la Convention sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale des Nations unies en décembre 2006 et signée à Paris en février 2007.
Plus récemment, l'engagement de l'Argentine dans le domaine des droits de l'Homme a également abouti à la signature, en décembre 2008, d'une ''déclaration conjointe pour le renforcement du dialogue en matière de droits de l'Homme'' avec l'Union européenne.
A cette occasion les pensées de la France vont aux familles et aux proches des 30.000 victimes de la dictature militaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 février 2009
Ce centre international permettra de mener des actions de formation, de recherche ou de diffusion d'information en matière de droits de l'Homme. Il sera établi dans un lieu hautement symbolique : l'ancienne Ecole supérieure de mécanique de la Marine, aujourd'hui lieu de mémoire, où près de 5.000 personnes, dont plusieurs de nos compatriotes, furent illégalement détenues, torturées et assassinées pendant la tragédie qu'a vécue l'Argentine de 1976 à 1983.
La France s'associe à cette reconnaissance par l'UNESCO de l'engagement de l'Argentine pour la défense et la promotion des droits de l'Homme dans les enceintes internationales notamment au sein des Nations unies.
L'Argentine et la France ont oeuvré ensemble à la mise en place de la Convention sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale des Nations unies en décembre 2006 et signée à Paris en février 2007.
Plus récemment, l'engagement de l'Argentine dans le domaine des droits de l'Homme a également abouti à la signature, en décembre 2008, d'une ''déclaration conjointe pour le renforcement du dialogue en matière de droits de l'Homme'' avec l'Union européenne.
A cette occasion les pensées de la France vont aux familles et aux proches des 30.000 victimes de la dictature militaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 février 2009