Texte intégral
Je tiens à saluer l'adoption de la déclaration finale de la Conférence de suivi de la Conférence de Durban. Ce texte marque un réel progrès dans le débat aux Nations unies sur la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination.
Nous partions en effet de très loin au regard des contributions initiales qui contenaient de nombreuses provocations, rappelant les errements de Durban I. Toutes ces références, que nous avions jugées inacceptables, ont disparu grâce à notre fermeté, celle de la France et de l'Union européenne, grâce à notre volonté de maintenir le fil du dialogue et au désir d'aboutir, partagé par la très grande majorité des participants.
Tous ceux qui sont déterminés à faire de la lutte contre le racisme et toutes les formes de xénophobie un combat universel doivent se féliciter de cette adoption. Ce combat est vital pour l'ensemble des sociétés du monde. La déclaration de Genève souligne son importance et rappelle que la démocratie et l'Etat de droit, tout comme l'éducation, jouent un rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre le racisme.
Comme nous l'avions souhaité, cette déclaration comporte plusieurs références à la liberté d'opinion et d'expression, indissociable de la lutte contre le racisme. Elle rappelle également la mémoire de l'Holocauste, de même que la lutte contre l'impunité pour les crimes de génocide ; enfin, elle mentionne les droits des femmes et l'égalité des sexes, la lutte contre la traite des êtres humains, la non-discrimination des personnes handicapées ou encore des personnes atteintes du VIH/Sida.
La France souhaite que cette déclaration soit le fondement d'un climat de confiance restauré autour d'un enjeu déterminant pour le progrès des droits de l'Homme. Son adoption signe l'échec de tous ceux qui ont été tentés d'instrumentaliser la Conférence de Genève pour propager des idées de haine et d'intolérance.
Mais cette déclaration n'est pas une fin en soi. Au contraire, elle nous encourage à poursuivre les combats qui sont ceux de la diplomatie française, notamment en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort, de la pleine égalité des hommes et des femmes et de la dépénalisation de l'homosexualité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 avril 2009
Nous partions en effet de très loin au regard des contributions initiales qui contenaient de nombreuses provocations, rappelant les errements de Durban I. Toutes ces références, que nous avions jugées inacceptables, ont disparu grâce à notre fermeté, celle de la France et de l'Union européenne, grâce à notre volonté de maintenir le fil du dialogue et au désir d'aboutir, partagé par la très grande majorité des participants.
Tous ceux qui sont déterminés à faire de la lutte contre le racisme et toutes les formes de xénophobie un combat universel doivent se féliciter de cette adoption. Ce combat est vital pour l'ensemble des sociétés du monde. La déclaration de Genève souligne son importance et rappelle que la démocratie et l'Etat de droit, tout comme l'éducation, jouent un rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre le racisme.
Comme nous l'avions souhaité, cette déclaration comporte plusieurs références à la liberté d'opinion et d'expression, indissociable de la lutte contre le racisme. Elle rappelle également la mémoire de l'Holocauste, de même que la lutte contre l'impunité pour les crimes de génocide ; enfin, elle mentionne les droits des femmes et l'égalité des sexes, la lutte contre la traite des êtres humains, la non-discrimination des personnes handicapées ou encore des personnes atteintes du VIH/Sida.
La France souhaite que cette déclaration soit le fondement d'un climat de confiance restauré autour d'un enjeu déterminant pour le progrès des droits de l'Homme. Son adoption signe l'échec de tous ceux qui ont été tentés d'instrumentaliser la Conférence de Genève pour propager des idées de haine et d'intolérance.
Mais cette déclaration n'est pas une fin en soi. Au contraire, elle nous encourage à poursuivre les combats qui sont ceux de la diplomatie française, notamment en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort, de la pleine égalité des hommes et des femmes et de la dépénalisation de l'homosexualité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 avril 2009