Texte intégral
La communauté internationale célèbre aujourd'hui la journée mondiale de lutte contre la désertification, à la date anniversaire de la signature à Paris, le 17 juin 1994, de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui est l'un des principaux accords multilatéraux sur l'environnement.
La France a joué un rôle important dans l'élaboration de cette convention, ratifiée par 193 pays et qui accorde une priorité explicite à l'Afrique. Elle s'inscrit dans la stratégie de développement durable affirmée au Sommet de Rio.
Deux milliards de personnes sont affectées par la désertification, 40% de la superficie de la planète sont concernés, dont 20% sont déjà sévèrement dégradés. Les pays les plus exposés sont les pays africains, au nord comme au sud du Sahara.
La dernière conférence des parties, tenue à Madrid en 2007 a adopté une stratégie décennale dotée de quatre objectifs stratégiques :
- améliorer les conditions de vie des populations affectées par la désertification,
- améliorer l'état des écosystèmes dégradés,
- mettre en évidence les liens entre la mise en oeuvre de la convention et la lutte contre la faim, la gestion des migrations, la résolution des conflits liés au moins pour partie aux enjeux environnementaux, la préservation de la biodiversité ou la séquestration du carbone.
- mobiliser les ressources en faveur de la mise en oeuvre de la convention.
La France souhaite que lors de la prochaine Conférence des Parties, qui se tiendra à Buenos Aires du 21 septembre au 2 octobre 2009, les modalités et les moyens d'une mise en oeuvre effective de ce plan stratégique puissent être approuvés.
La France a pris l'initiative d'élaborer un "Document d'orientation stratégique sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres". Ce travail a mobilisé l'ensemble des acteurs concernés, publics et privés.
De 2001 à 2007, la France a engagé 200 millions d'euros dans la lutte contre la désertification, en apportant un appui aux organisations régionales africaines impliquées dans la lutte contre la dégradation des terres, en particulier "l'Observatoire du Sahara et du Sahel" et le "Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel", et en finançant des projets de gestion durable des terres, de gestion intégrée des ressources en eau, d'agro-écologie, de pastoralisme et d'aménagement forestier.
La France soutient également les institutions de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Elle mettra à disposition, d'ici la fin septembre 2009, un assistant technique au secrétariat de la convention et un autre expert au mécanisme mondial de la Convention sur la région Afrique et la coopération sud-sud.
La France encourage les synergies entre les trois conventions de Rio afin de traiter ensemble les enjeux de l'eau, du changement climatique, de la désertification, de la biodiversité et du développement. Le rôle de la gestion durable des sols et de la lutte contre la désertification doit être reconnu comme essentiel pour l'adaptation et l'atténuation du changement climatique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juin 2009
La France a joué un rôle important dans l'élaboration de cette convention, ratifiée par 193 pays et qui accorde une priorité explicite à l'Afrique. Elle s'inscrit dans la stratégie de développement durable affirmée au Sommet de Rio.
Deux milliards de personnes sont affectées par la désertification, 40% de la superficie de la planète sont concernés, dont 20% sont déjà sévèrement dégradés. Les pays les plus exposés sont les pays africains, au nord comme au sud du Sahara.
La dernière conférence des parties, tenue à Madrid en 2007 a adopté une stratégie décennale dotée de quatre objectifs stratégiques :
- améliorer les conditions de vie des populations affectées par la désertification,
- améliorer l'état des écosystèmes dégradés,
- mettre en évidence les liens entre la mise en oeuvre de la convention et la lutte contre la faim, la gestion des migrations, la résolution des conflits liés au moins pour partie aux enjeux environnementaux, la préservation de la biodiversité ou la séquestration du carbone.
- mobiliser les ressources en faveur de la mise en oeuvre de la convention.
La France souhaite que lors de la prochaine Conférence des Parties, qui se tiendra à Buenos Aires du 21 septembre au 2 octobre 2009, les modalités et les moyens d'une mise en oeuvre effective de ce plan stratégique puissent être approuvés.
La France a pris l'initiative d'élaborer un "Document d'orientation stratégique sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres". Ce travail a mobilisé l'ensemble des acteurs concernés, publics et privés.
De 2001 à 2007, la France a engagé 200 millions d'euros dans la lutte contre la désertification, en apportant un appui aux organisations régionales africaines impliquées dans la lutte contre la dégradation des terres, en particulier "l'Observatoire du Sahara et du Sahel" et le "Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel", et en finançant des projets de gestion durable des terres, de gestion intégrée des ressources en eau, d'agro-écologie, de pastoralisme et d'aménagement forestier.
La France soutient également les institutions de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Elle mettra à disposition, d'ici la fin septembre 2009, un assistant technique au secrétariat de la convention et un autre expert au mécanisme mondial de la Convention sur la région Afrique et la coopération sud-sud.
La France encourage les synergies entre les trois conventions de Rio afin de traiter ensemble les enjeux de l'eau, du changement climatique, de la désertification, de la biodiversité et du développement. Le rôle de la gestion durable des sols et de la lutte contre la désertification doit être reconnu comme essentiel pour l'adaptation et l'atténuation du changement climatique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 juin 2009