Texte intégral
Ce matin, notre ambassadeur a pu parler à Clotilde Reiss, brièvement, pour savoir si elle allait bien. Il essaiera de la rappeler pour préciser quels sont ses besoins puisqu'il devrait la visiter demain. Il a été accepté - mais attendons la suite - que notre ambassadeur puisse visiter ce qu'il faut bien appeler la prisonnière. Mais, pour nous, il s'agit d'une erreur et d'une prisonnière complètement innocente. Nous souhaitons bien sûr qu'elle soit libérée le plus vite possible, c'est-à-dire immédiatement.
Q - Où est-elle détenue ?
R - Elle est détenue dans la prison d'Evine, qui est une mauvaise prison, de mauvaise réputation. Les prisons n'ont pas bonne réputation en général, celle-là en particulier.
Q - Parle-t-elle de ses conditions de détention à l'ambassadeur ? Est-elle en bonne santé ? Comment cela se passe-t-il ?
R - Elle n'a pas eu le temps de s'attarder sur ces sujets pourtant essentiels. L'ambassadeur a eu juste le temps de lui dire combien ses conditions de détention et sa libération préoccupaient l'ensemble du peuple français et les autorités françaises, jusqu'au président de la République, et qu'elle représentait une priorité pour nous. Ensuite, la ligne s'est coupée. Notre ambassadeur tente, par l'intermédiaire du ministère des Affaires étrangères iranien, avec lequel je suis en relation tous les jours, de rétablir un contact aujourd'hui.
Q - L'ambassadeur a-t-il eu l'impression qu'elle avait une bonne voix, qu'elle n'était pas dans un état de....
R - Mlle Reiss a demandé qu'il la visite, j'espère que ce sera fait demain.
Q - Avez-vous bon espoir avec les autorités iraniennes ? Estimez-vous qu'ils peuvent la libérer dans les jours qui viennent ?
R - Je ne sais pas. Je l'espère fortement et je construis cet espoir et j'insiste tous les jours. Il y a une volonté nationale et européenne unanime pour que cette enseignante française qui faisait son travail et qui voulait repartir dans sa famille puisse le faire au plus vite.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juillet 2009