Déclaration de M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, en réponse à une question sur la position de la France au sujet du chalutage en eau profonde, à l'Assemblée nationale le 23 septembre 2009.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Démission de l'ancien ministre Louis Le Pensec de la mission "Pêches profondes" du Grenelle de la Mer, le 1er septembre 2009

Texte intégral

Madame la Députée, je vous prie de bien vouloir excuser l'absence de Jean-Louis Borloo, qui, comme vous le savez, est aux côtés du président de la République à New York, pour des discussions extrêmement importantes.
Je vais me permettre de vous répondre, ayant quand même un peu entendu parler de ce sujet lorsque j'étais ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
Madame la Députée, nous regrettons la décision de M. Le Pensec, pour lequel chacun dans cette assemblée a respect et sympathie. Il s'agit bien sûr de trouver un équilibre entre le travail de nos pêcheurs, un travail difficile, et le respect des règles européennes et de la biodiversité.
Nous avions mis en place un groupe de travail sur le chalutage en eau profonde pour essayer de trouver des solutions consensuelles.
La France n'a, jusqu'à présent, pris aucune position définitive. Ce qui a motivé la démission de Louis Le Pensec est la crainte d'une position définitive de la France à l'ONU. Cette crainte n'est pas fondée : cette position n'est pas prête.
Le groupe de travail va poursuivre ses travaux, malheureusement sans notre ancien collègue, mais avec toute une série de personnalités et d'acteurs, au premier rang desquels, bien sûr, les pêcheurs, afin de trouver des solutions consensuelles, préservant la pêche et défendant la biodiversité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2009