Texte intégral
Je salue le succès du sommet de la CEDEAO tenu le 17 octobre à Abuja et consacré à la Guinée et au Niger. Les conclusions de ce sommet sur la Guinée rejoignent les préoccupations que la France porte au sein de la communauté internationale depuis les massacres et les exactions du 28 septembre.
Le soutien exprimé par la CEDEAO à l'initiative du Secrétaire général des Nations unies de créer une commission d'enquête internationale constitue un geste fort qui contribuera à lutter contre l'impunité en Guinée et à identifier les responsables des crimes qui ont été commis le 28 septembre. La France apporte son plein soutien au Secrétaire général des Nations unies ainsi qu'à la CEDEAO afin que soit rapidement constituée cette commission d'enquête.
Le message de la communauté internationale est simple : les assassins et les violeurs doivent être identifiés, jugés et punis, tout comme ceux qui ont commandité ces actes.
L'adoption par la CEDEAO d'un embargo sur les armes à destination de la Guinée et de sanctions individuelles ciblées témoigne de la mobilisation des Etats de la région pour la paix et la stabilité régionales. Sans préjuger des conclusions de la commission d'enquête internationale, les sanctions individuelles décidées par la CEDEAO contre les membres du CNDD sont une reconnaissance de la détresse des victimes et de leurs familles après les événements du 28 septembre.
Il importe désormais que ces décisions se traduisent effectivement sur le terrain afin de favoriser une issue à la crise guinéenne qui frappe durement la population. Nous encourageons la médiation du président Compaoré à poursuivre en ce sens.
La France apportera son soutien aux décisions prises par la CEDEAO tant au sein des Nations unies que de l'Union européenne.
S'agissant des conclusions de ce sommet relatives au Niger, je salue l'implication des Etats de la région en vue de rétablir le dialogue dans ce pays et d'en préserver le cadre constitutionnel.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2009
Le soutien exprimé par la CEDEAO à l'initiative du Secrétaire général des Nations unies de créer une commission d'enquête internationale constitue un geste fort qui contribuera à lutter contre l'impunité en Guinée et à identifier les responsables des crimes qui ont été commis le 28 septembre. La France apporte son plein soutien au Secrétaire général des Nations unies ainsi qu'à la CEDEAO afin que soit rapidement constituée cette commission d'enquête.
Le message de la communauté internationale est simple : les assassins et les violeurs doivent être identifiés, jugés et punis, tout comme ceux qui ont commandité ces actes.
L'adoption par la CEDEAO d'un embargo sur les armes à destination de la Guinée et de sanctions individuelles ciblées témoigne de la mobilisation des Etats de la région pour la paix et la stabilité régionales. Sans préjuger des conclusions de la commission d'enquête internationale, les sanctions individuelles décidées par la CEDEAO contre les membres du CNDD sont une reconnaissance de la détresse des victimes et de leurs familles après les événements du 28 septembre.
Il importe désormais que ces décisions se traduisent effectivement sur le terrain afin de favoriser une issue à la crise guinéenne qui frappe durement la population. Nous encourageons la médiation du président Compaoré à poursuivre en ce sens.
La France apportera son soutien aux décisions prises par la CEDEAO tant au sein des Nations unies que de l'Union européenne.
S'agissant des conclusions de ce sommet relatives au Niger, je salue l'implication des Etats de la région en vue de rétablir le dialogue dans ce pays et d'en préserver le cadre constitutionnel.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 octobre 2009