Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le projet de budget pour 2010 est la traduction du bon sens, d'une volonté, d'un engagement, d'une détermination du Gouvernement et du Président de la République afin de valoriser les atouts de l'outre-mer.
C'est la reconnaissance de la capacité de l'outre-mer à se développer à partir de ses potentialités car contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, certains nostalgiques d'une période antérieure, le Gouvernement ne se désintéresse pas des outre-mers.
Le Gouvernement est à l'écoute des élus et des acteurs économiques et sociaux de l'outre-mer. Il n'a cessé de le montrer pendant ces deux années qui viennent de s'écouler. J'en veux pour preuve cette vaste consultation que constituent les Etats Généraux.
Jamais un président de la République, même aux moments les plus difficiles, n'aurait donné la parole à nos compatriotes pour qu'ils s'expriment et fassent connaître leurs préoccupations et celle de l'avenir de leurs enfants.
Alors regardons l'avenir en face et essayons de construire une stratégie pour l'outre-mer qui ne soit pas celle uniquement du rattrapage, de la compensation face aux handicaps naturels et qui a conduit, pendant longtemps, à une politique de saupoudrage dont on voit aujourd'hui les limites.
Il faut sortir de ces logiques pour concentrer nos efforts, nos moyens sur des secteurs porteurs d'avenir et créateurs d'emploi.
Voilà tout l'enjeu et les défis qu'auront à relever nos territoires dans les prochaines années. Et pour une fois quelques soient nos sensibilités politiques, ayons le courage de sortir de la rhétorique et participons à la construction de nouveaux modèles de développement pour permettre à nos territoires, à leurs économies, de s'inscrire dans une véritable dynamique.
Bien évidemment, j'ai entendu s'exprimer des craintes, des inquiétudes et même une certaine morosité mais je crois que nous pourrons construire l'avenir des outre-mers, à partir des besoins en matière de développement durable, car nos territoires sont pour notre pays de vrais atouts dans la compétition mondiale qui va s'engager dans ce domaine.
Je crois que l'outre-mer est une chance pour la France et pour l'Europe. Demain, c'est l'outre-mer qui sera en mesure de donner de nouveaux modèles de développement, si nous acceptons de mettre en oeuvre cette politique que le Gouvernement encourage depuis deux ans. Avec les élus que vous êtes et les acteurs économiques qui n'hésiteront pas à investir dès que la confiance sera retrouvée, je suis convaincue que nous pouvons y parvenir.
Mais vous savez mieux que moi que les lois, les crédits supplémentaires ne suffiront pas à relancer l'activité économique, si nous ne rétablissons pas la confiance dont les entreprises ont besoin pour investir.
Et cette confiance passe aussi par la responsabilité politique qui consiste à prendre des décisions dans l'intérêt général, ce que le Gouvernement s'emploie à faire depuis le début.
Mais la responsabilité politique consiste aussi à ne pas alimenter les actes de désinformation au gré des situations sociales pour affirmer une posture politique à court terme qui risque d'être préjudiciable à l'image du territoire et à son économie.
Le talent des hommes et femmes des départements et collectivités d'outre-mer, dont beaucoup sont dans l'hémicycle, me conduit à penser que cette responsabilité politique vous la partager avec moi, j'en suis convaincue.
Cette responsabilité politique consiste pour moi à être à l'écoute pour prendre en compte les situations de manière objective que l'on soit à l'intérieur de la majorité ou non, en tout cas, je ne cesserai d'être à l'écoute des responsables de l'outre-mer même avec ceux qui refusent de venir me rencontrer, car mon ambition et celle du Gouvernement, c'est de soutenir et d'accompagner les économies d'outre-mer pour leur permettre d'assurer leur propre développement, rien ne m'empêchera de continuer et ne me détournera de ma mission.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 6 novembre 2009
Mesdames, Messieurs,
Le projet de budget pour 2010 est la traduction du bon sens, d'une volonté, d'un engagement, d'une détermination du Gouvernement et du Président de la République afin de valoriser les atouts de l'outre-mer.
C'est la reconnaissance de la capacité de l'outre-mer à se développer à partir de ses potentialités car contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, certains nostalgiques d'une période antérieure, le Gouvernement ne se désintéresse pas des outre-mers.
Le Gouvernement est à l'écoute des élus et des acteurs économiques et sociaux de l'outre-mer. Il n'a cessé de le montrer pendant ces deux années qui viennent de s'écouler. J'en veux pour preuve cette vaste consultation que constituent les Etats Généraux.
Jamais un président de la République, même aux moments les plus difficiles, n'aurait donné la parole à nos compatriotes pour qu'ils s'expriment et fassent connaître leurs préoccupations et celle de l'avenir de leurs enfants.
Alors regardons l'avenir en face et essayons de construire une stratégie pour l'outre-mer qui ne soit pas celle uniquement du rattrapage, de la compensation face aux handicaps naturels et qui a conduit, pendant longtemps, à une politique de saupoudrage dont on voit aujourd'hui les limites.
Il faut sortir de ces logiques pour concentrer nos efforts, nos moyens sur des secteurs porteurs d'avenir et créateurs d'emploi.
Voilà tout l'enjeu et les défis qu'auront à relever nos territoires dans les prochaines années. Et pour une fois quelques soient nos sensibilités politiques, ayons le courage de sortir de la rhétorique et participons à la construction de nouveaux modèles de développement pour permettre à nos territoires, à leurs économies, de s'inscrire dans une véritable dynamique.
Bien évidemment, j'ai entendu s'exprimer des craintes, des inquiétudes et même une certaine morosité mais je crois que nous pourrons construire l'avenir des outre-mers, à partir des besoins en matière de développement durable, car nos territoires sont pour notre pays de vrais atouts dans la compétition mondiale qui va s'engager dans ce domaine.
Je crois que l'outre-mer est une chance pour la France et pour l'Europe. Demain, c'est l'outre-mer qui sera en mesure de donner de nouveaux modèles de développement, si nous acceptons de mettre en oeuvre cette politique que le Gouvernement encourage depuis deux ans. Avec les élus que vous êtes et les acteurs économiques qui n'hésiteront pas à investir dès que la confiance sera retrouvée, je suis convaincue que nous pouvons y parvenir.
Mais vous savez mieux que moi que les lois, les crédits supplémentaires ne suffiront pas à relancer l'activité économique, si nous ne rétablissons pas la confiance dont les entreprises ont besoin pour investir.
Et cette confiance passe aussi par la responsabilité politique qui consiste à prendre des décisions dans l'intérêt général, ce que le Gouvernement s'emploie à faire depuis le début.
Mais la responsabilité politique consiste aussi à ne pas alimenter les actes de désinformation au gré des situations sociales pour affirmer une posture politique à court terme qui risque d'être préjudiciable à l'image du territoire et à son économie.
Le talent des hommes et femmes des départements et collectivités d'outre-mer, dont beaucoup sont dans l'hémicycle, me conduit à penser que cette responsabilité politique vous la partager avec moi, j'en suis convaincue.
Cette responsabilité politique consiste pour moi à être à l'écoute pour prendre en compte les situations de manière objective que l'on soit à l'intérieur de la majorité ou non, en tout cas, je ne cesserai d'être à l'écoute des responsables de l'outre-mer même avec ceux qui refusent de venir me rencontrer, car mon ambition et celle du Gouvernement, c'est de soutenir et d'accompagner les économies d'outre-mer pour leur permettre d'assurer leur propre développement, rien ne m'empêchera de continuer et ne me détournera de ma mission.
Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 6 novembre 2009