Texte intégral
C'est maintenant dans un mois que se tiendra le Sommet de Copenhague. Ce que nous voulons, ce dont le monde a besoin, c'est de conclure à Copenhague un accord mondial qui soit ambitieux et équitable. Nous le voulons parce que le changement climatique est non seulement une urgence planétaire, mais une urgence humaine. Ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de l'impact du changement climatique.
En décembre, à Copenhague, nous serons jugés sur notre capacité à relever un défi reconnu comme déterminant pour notre génération.
S'il n'est pas maîtrisé, le changement climatique pourrait entraîner une hausse moyenne de 4 degrés de la température mondiale, avec d'énormes conséquences pour la politique étrangère.
A cause de ce phénomène, en 2080, 4 milliards d'êtres humains risquent de souffrir régulièrement de pénurie d'eau. Cela pourrait favoriser une migration de masses de 150 à 200 millions de personnes supplémentaires.
La situation risque de s'aggraver dans des régions où des conflits sévissent déjà, comme le Moyen-Orient, où, actuellement, 5 % de la population mondiale ne consomme que 1 % de la réserve d'eau mondiale.
C'est pourquoi nous, les ministres des Affaires étrangères danois, suédois, britannique, français, espagnol, finlandais et allemand, réaffirmons notre engagement à oeuvrer pour obtenir à Copenhague un accord limitant à 2 degrés maximum le réchauffement climatique et prévoyant des mesures immédiates de lutte contre le réchauffement climatique. Cet accord devra également prévoir d'aider les pays en développement à faire face au changement climatique.
Nous ferons en sorte que l'Union européenne continue à montrer la voie de l'ambition, en incitant les autres à nous suivre. Nous entendons continuer à agir personnellement pour que le changement climatique et les défis qu'il représente soient des priorités sur la scène internationale et que nous, ainsi que la communauté internationale dans son ensemble, assumions la responsabilité qui est la nôtre d'aider les pays qui seront les plus touchés par les effets du changement climatique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2009