Déclaration de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l'engagement et l'action du secrétaire général de l'ONU pour la lutte contre le réchauffement climatique, New York le 7 décembre 2009.

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Circonstance : Rencontre de Bernard Kouchner avec M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies à New York le 7 décembre 2009

Texte intégral

Je félicite le secrétaire général pour son engagement et son leadership dans l'action contre le changement climatique. Son combat vient de loin et nous sommes maintenant un peu plus optimistes pour l'obtention d'une déclaration politique à la fin de la Conférence de Copenhague. La déclaration politique est très importante, bien sûr, ainsi que sa mise en oeuvre au niveau du secrétaire général et de l'Organisation des Nations unies.
Cet entretien était également intéressant du point de vue des pays en voie de développement. Ils espèrent recevoir une aide spécifique pour leur développement après la Conférence de Copenhague. C'est un des objectifs prévus dans les Objectifs du Millénaire et il est associé au changement climatique.
Nous faisons face à ce fardeau supplémentaire et c'est la raison pour laquelle nous réfléchissons à des sources de financements innovants. Cette initiative a été lancée par la France et les 59 pays qui travaillent à cette contribution internationale de solidarité. Nous réfléchissons également au contrôle des émissions de carbone et à la création d'une organisation mondiale de l'Environnement.
Nous avons également évoqué d'autres questions en faisant un rapide et difficile tour d'horizon des sujets de politique internationale. Nous sommes en particulier préoccupés par le Soudan, l'Afghanistan et la Guinée.
J'aimerais vous remercier, Monsieur le Secrétaire général pour votre engagement et pour notre amical entretien. Je vous présente mes respects. Nous sommes fermement engagés avec le secrétaire général des Nations unies avant, pendant et sans doute après la Conférence de Copenhague : en assurant le financement du développement des pays pauvres et le suivi des engagements.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 décembre 2009