Texte intégral
Au lendemain de l'accord de Copenhague, le Président de la République a reçu aujourd'hui au Palais de l'Élysée plusieurs organisations non-gouvernementales et personnalités françaises investies dans la lutte contre le changement climatique, pour un déjeuner de travail. En présence du ministre d'État, ministre de l'énergie, de l'écologie, du développement durable et de la mer, M. Jean-Louis BORLOO, et du ministre des Affaires étrangères, M. Bernard KOUCHNER, le chef de l'État est revenu en détail sur l'accord de Copenhague et ses conditions de négociation.
Le Président de la République a souligné que cet accord, loin d'être un point d'arrivée acceptable, n'en marquait pas moins une étape essentielle et comportait des avancées, sur lesquelles il fallait désormais construire un régime ambitieux de lutte contre le réchauffement climatique. Les principaux pays émetteurs de CO2 dans le monde se sont en effet engagés à limiter le réchauffement à 2°C au maximum et à publier dès janvier les mesures qu'ils entendent prendre à titre national pour contribuer à cet objectif. Les financements à court et à long terme nécessaires pour que les pays en développement puissent faire face au changement climatique ont également pu être décidés, sous l'impulsion en particulier des Européens.
Il faut désormais aller plus loin. Le Président de la République a rappelé l'engagement de la France à oeuvrer pour un traité fixant à chacun des engagements contraignants d'ici à la fin 2010. Le chef de l'État a également évoqué les conditions de la mobilisation que la France entend porter au cours des prochains mois.
Le Président de la République a souligné que cet accord, loin d'être un point d'arrivée acceptable, n'en marquait pas moins une étape essentielle et comportait des avancées, sur lesquelles il fallait désormais construire un régime ambitieux de lutte contre le réchauffement climatique. Les principaux pays émetteurs de CO2 dans le monde se sont en effet engagés à limiter le réchauffement à 2°C au maximum et à publier dès janvier les mesures qu'ils entendent prendre à titre national pour contribuer à cet objectif. Les financements à court et à long terme nécessaires pour que les pays en développement puissent faire face au changement climatique ont également pu être décidés, sous l'impulsion en particulier des Européens.
Il faut désormais aller plus loin. Le Président de la République a rappelé l'engagement de la France à oeuvrer pour un traité fixant à chacun des engagements contraignants d'ici à la fin 2010. Le chef de l'État a également évoqué les conditions de la mobilisation que la France entend porter au cours des prochains mois.