Texte intégral
Je vous remercie du ton de votre question, Madame le Sénateur. Comme vous l'avez souligné, nous devons suivre les procédures internationales en dépit des difficultés que nous rencontrons du fait du désarroi de l'administration haïtienne, dont une partie est inexistante, du fait de la mort de certains de ses membres.
Notre pays a proposé aux autorités haïtiennes la création d'un comité de suivi. L'ambassadeur en charge de l'adoption internationale s'est rendu sur place voilà plusieurs jours pour tenter de faire accepter la mise en place de cette instance. Mais cela ne dépend pas de nous.
Les ONG spécialisées, les membres des organisations et du dispositif national sont prêts à participer à cette commission. Nous attendons la réponse des autorités haïtiennes.
Je vous remercie d'avoir rappelé que 277 enfants, sur les 904 ou 905 qui sont concernés, sont déjà arrivés sur notre territoire. Mais encore faut-il savoir qui sont ces enfants.
Après les faits que vous avez rappelés, notamment les rapts d'enfants, il faut être très vigilant. Si certains responsables de ces rapts ont été arrêtés, c'est par chance, car la plupart du temps, les bateaux accostent sur les rives de l'île et enlèvent des enfants sans qu'il soit possible, compte tenu de la situation, d'exercer le moindre contrôle.
Nous avons élaboré un dispositif très précis de signalement. Chaque fois que, par chance, pour eux et pour nous, un enfant est découvert, il faut signaler son identité sur le fichier central de l'UNICEF. Mais parfois, nous ne la connaissons même pas.
Nous travaillons jour et nuit pour que d'autres enfants soient accueillis. Mais il nous faut prendre des précautions. Un enfant n'est pas une marchandise. Un enfant, même petit, a une histoire, des souvenirs. On pense souvent qu'il est orphelin alors que ce n'est pas le cas.
Il existe un centre de crise. Si un enfant est repéré, signalé, ou s'il se manifeste, les gendarmes se saisissent du dossier. Néanmoins, certains enfants errent encore dans les rues. Nous sommes toujours dans la période d'urgence. Nous faisons ce que nous pouvons, avec les agences des Nations unies car, ne l'oublions pas, elles supervisent toutes les opérations.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2010
Notre pays a proposé aux autorités haïtiennes la création d'un comité de suivi. L'ambassadeur en charge de l'adoption internationale s'est rendu sur place voilà plusieurs jours pour tenter de faire accepter la mise en place de cette instance. Mais cela ne dépend pas de nous.
Les ONG spécialisées, les membres des organisations et du dispositif national sont prêts à participer à cette commission. Nous attendons la réponse des autorités haïtiennes.
Je vous remercie d'avoir rappelé que 277 enfants, sur les 904 ou 905 qui sont concernés, sont déjà arrivés sur notre territoire. Mais encore faut-il savoir qui sont ces enfants.
Après les faits que vous avez rappelés, notamment les rapts d'enfants, il faut être très vigilant. Si certains responsables de ces rapts ont été arrêtés, c'est par chance, car la plupart du temps, les bateaux accostent sur les rives de l'île et enlèvent des enfants sans qu'il soit possible, compte tenu de la situation, d'exercer le moindre contrôle.
Nous avons élaboré un dispositif très précis de signalement. Chaque fois que, par chance, pour eux et pour nous, un enfant est découvert, il faut signaler son identité sur le fichier central de l'UNICEF. Mais parfois, nous ne la connaissons même pas.
Nous travaillons jour et nuit pour que d'autres enfants soient accueillis. Mais il nous faut prendre des précautions. Un enfant n'est pas une marchandise. Un enfant, même petit, a une histoire, des souvenirs. On pense souvent qu'il est orphelin alors que ce n'est pas le cas.
Il existe un centre de crise. Si un enfant est repéré, signalé, ou s'il se manifeste, les gendarmes se saisissent du dossier. Néanmoins, certains enfants errent encore dans les rues. Nous sommes toujours dans la période d'urgence. Nous faisons ce que nous pouvons, avec les agences des Nations unies car, ne l'oublions pas, elles supervisent toutes les opérations.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2010