Texte intégral
Nous sommes à un moment de vérité pour l'agriculture française et pour l'agriculture européenne. Rappelons que les agriculteurs français ont perdu en moyenne, en 2009, 30 % de leurs revenus - 50 % pour certaines filières. Le revenu moyen des agriculteurs en France, en 2009, du fait de l'effondrement des prix mondiaux, est revenu au niveau de 1990. Les agriculteurs ont besoin de notre soutien. Ils ont eu le soutien total du gouvernement de François Fillon. Ce soutien, c'est le plan annoncé par le président de la République à Poligny, c'est la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, à laquelle vous êtes tous invités à participer.
C'est évidemment l'avenir de la Politique agricole commune, qui soulève l'inquiétude de nos agriculteurs. Le 10 décembre dernier, nous avons rappelé que nous étions opposés à une réduction drastique du budget de la Politique agricole commune, comme le proposait la Commission dans ses documents initiaux. Vingt-deux pays nous ont suivis, vingt-deux pays sont favorables à une Politique agricole commune forte et un budget agricole fort. Nous proposons également une régulation européenne des marchés, car les agriculteurs réclament des prix qui leur permettent de vivre décemment de leur production, et non des subventions sans garanties pour l'avenir.
Je présenterai le 22 février, au prochain conseil des ministres de l'Agriculture, les idées françaises en matière de régulation européenne des marchés agricoles, telles qu'elles ont été étudiées avec l'Allemagne. Cette régulation repose sur des mécanismes d'intervention maintenus, sur des stockages privés ou publics, sur une meilleure intervention européenne, plus flexible et plus rapide, sur des contrats écrits systématiques et une meilleure répartition de la valeur ajoutée entre producteurs et agriculteurs, sur les nouveaux mécanismes de marché, tels que les marchés à terme, de manière à stabiliser les revenus à longue échéance.
L'agriculture a été la première politique commune européenne, il serait regrettable que l'Europe l'oublie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2010
C'est évidemment l'avenir de la Politique agricole commune, qui soulève l'inquiétude de nos agriculteurs. Le 10 décembre dernier, nous avons rappelé que nous étions opposés à une réduction drastique du budget de la Politique agricole commune, comme le proposait la Commission dans ses documents initiaux. Vingt-deux pays nous ont suivis, vingt-deux pays sont favorables à une Politique agricole commune forte et un budget agricole fort. Nous proposons également une régulation européenne des marchés, car les agriculteurs réclament des prix qui leur permettent de vivre décemment de leur production, et non des subventions sans garanties pour l'avenir.
Je présenterai le 22 février, au prochain conseil des ministres de l'Agriculture, les idées françaises en matière de régulation européenne des marchés agricoles, telles qu'elles ont été étudiées avec l'Allemagne. Cette régulation repose sur des mécanismes d'intervention maintenus, sur des stockages privés ou publics, sur une meilleure intervention européenne, plus flexible et plus rapide, sur des contrats écrits systématiques et une meilleure répartition de la valeur ajoutée entre producteurs et agriculteurs, sur les nouveaux mécanismes de marché, tels que les marchés à terme, de manière à stabiliser les revenus à longue échéance.
L'agriculture a été la première politique commune européenne, il serait regrettable que l'Europe l'oublie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2010