Déclaration de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l'installation à Barcelone du Secrétariat de l'Union pour la Méditerranée, Barcelone le 4 mars 2010.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Installation du Secrétariat de l'Union pour la Méditerranée, le 4 mars 2010 à Barcelone

Texte intégral

Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Monsieur le Maire,
Mon Cher Miguel,
Monsieur le Commissaire,
Mes Amis et Collègues, ministres des Affaires étrangères,
Je voudrais rendre hommage à quelques-uns uns d'entre-vous. Javier, merci. Tu l'as rappelé, 1993, 1995, le Processus de Barcelone. C'était la même idée de paix, de générosité, de prospérité.
Et puis 2007, la rencontre du président Sarkozy et du président Moubarak, un événement pour faire avancer ensemble, petit miracle, l'Europe, toute l'Europe, l'Europe du Nord au Sud, et la Rive Sud de la Méditerranée. Ensuite nous sommes venus à Madrid pour dire à nos amis espagnols que nous étions animés du même souci d'unité. Je suis tellement heureux que nous soyons à nouveau ici à Barcelone, pour installer dans ce splendide palais de Petralbés le secrétariat général de l'Union pour la Méditerranéenne, au service de cette même idée, de la même nécessité de paix, de prospérité et de dialogue.
Je voudrais dire par ailleurs à André Azoulay que j'ai entendu parler au sujet de la réunion de cet après-midi, de l'action d'un millier d'ONG pour la Fondation Anna Lindh : félicitations ! Merci.
Avant la conférence de Marseille, comment pouvions-nous déjà imaginer non seulement un secrétaire général, mais aussi six secrétaires généraux adjoints aussi représentatifs ? Parmi les pays d'origine de ces six secrétaires généraux adjoints - merci à tous de l'avoir accepté -, il y a Israël, la Palestine, l'Etat palestinien que nous appelons tous de nos voeux -comme nous l'avons fait notamment dernièrement Miguel Angel Moratinos et moi-même dans une tribune conjointe- et il y a également bien sûr l'Italie, la Grèce, Malte et la Turquie.
Et puis il y a l'autre miracle et le dernier, celui d'aujourd'hui. Pour ce miracle d'aujourd'hui, ce splendide palais, je voudrais remercier tous les amis présents à cette tribune et tout particulièrement Miguel Angel Moratinos. Il a persévéré, il nous a convaincu et à temps, il a restauré cette merveille ! C'est le dernier miracle !
Demain, autour du secrétaire général, les travaux de l'UpM continueront.
Merci beaucoup, merci à la ville de Barcelone, merci à vous tous. Quel beau chemin nous avons tracé, et ce n'est pas fini !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 mars 2010