Texte intégral
La ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi a présenté une communication relative à la gouvernance économique européenne.
Alors que les économies européennes sont confrontées au défi de revenir à une croissance forte et équilibrée, le nouveau contexte créé par l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne invite à une amélioration substantielle de la gouvernance économique au sein de l'Union européenne.
Les enjeux de court terme portent en particulier sur les stratégies de sortie de crise car il est prioritaire d'assurer la soutenabilité de nos finances publiques tout en favorisant un retour rapide à la croissance.
La crise économique et financière a montré qu'il était indispensable de renforcer la surveillance au sein de l'Union. Il s'agit d'assurer le respect du Pacte de stabilité et de croissance, qui encadre les finances publiques au sein de l'Union, et, au-delà des finances publiques, d'identifier le plus en amont possible les fragilités macroéconomiques et structurelles des économies de l'Union. Le traité de Lisbonne ouvre à cet égard des possibilités : il donne notamment aux États appartenant à la zone euro la faculté de créer des procédures de coordination des politiques économiques spécifiques.
A plus long terme, il faut renforcer les outils qui permettront à l'Union d'augmenter son potentiel de croissance et d'emploi, en améliorant la coordination des politiques des États membres et la contribution à la croissance des politiques de l'Union européenne. C'est l'objet des débats en cours sur la stratégie « UE 2020 ». Le Conseil européen doit avoir la responsabilité première de définir, d'impulser et de piloter cette nouvelle stratégie.
Le Conseil européen des 25 et 26 mars 2010 en définira les principales orientations.
Alors que les économies européennes sont confrontées au défi de revenir à une croissance forte et équilibrée, le nouveau contexte créé par l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne invite à une amélioration substantielle de la gouvernance économique au sein de l'Union européenne.
Les enjeux de court terme portent en particulier sur les stratégies de sortie de crise car il est prioritaire d'assurer la soutenabilité de nos finances publiques tout en favorisant un retour rapide à la croissance.
La crise économique et financière a montré qu'il était indispensable de renforcer la surveillance au sein de l'Union. Il s'agit d'assurer le respect du Pacte de stabilité et de croissance, qui encadre les finances publiques au sein de l'Union, et, au-delà des finances publiques, d'identifier le plus en amont possible les fragilités macroéconomiques et structurelles des économies de l'Union. Le traité de Lisbonne ouvre à cet égard des possibilités : il donne notamment aux États appartenant à la zone euro la faculté de créer des procédures de coordination des politiques économiques spécifiques.
A plus long terme, il faut renforcer les outils qui permettront à l'Union d'augmenter son potentiel de croissance et d'emploi, en améliorant la coordination des politiques des États membres et la contribution à la croissance des politiques de l'Union européenne. C'est l'objet des débats en cours sur la stratégie « UE 2020 ». Le Conseil européen doit avoir la responsabilité première de définir, d'impulser et de piloter cette nouvelle stratégie.
Le Conseil européen des 25 et 26 mars 2010 en définira les principales orientations.