Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Nous agissons quand il le faut, nous réagissons, et en même temps nous préparons. Nous agissons, selon nos engagements. Et les engagements essentiels pris par ce Gouvernement en juin 1997, contrairement à la période antérieure, qui a abouti à la mauvaise surprises des élections législatives de 1997, ont été tenus par ce Gouvernement. Nous avons fait de la bataille contre le chômage et pour l'emploi la priorité essentielle de notre Gouvernement. Nous avons su restaurer puis maintenir une croissance forte qui nous distingue des autres pays européens comparables. 1,5 million emplois ont été créés, le chômage a reculé d'1 million de personnes. Et cette bataille de l'efficacité économique, nous l'avons accompagnée de mesures sociales ; loi contre les exclusions, Couverture maladie universelle. Et maintenant, dernière proposition de cette législature qui poursuit les réformes durant la dernière année : la prestation-autonomie pour les personnes âgées qui attendaient une mesure de cette nature. De la même manière, la priorité à la lutte contre l'insécurité est au coeur de l'action du Gouvernement dans la fin de cette législature.
Nous réagissons, lorsqu'une épidémie de fièvre aphteuse pourrait envahir le pays et que nous la jugulons. Nous réagissons lorsque des populations sont menacées dans leur sécurité à Vimy et nous le faisons de façon exemplaire grâce aux services de l'Etat. Nous le faisons dans la Somme pour venir au secours des populations sinistrées et j'aurais l'occasion peut-être encore des choses à dire monsieur de Robien à cet égard, quand on pourra faire le bilan de cette situation.
Nous n'opposons pas le secteur privé et le secteur public. Nous sommes capables, comme vous, de les distinguer : dans l'un il y a la sécurité de l'emploi ; dans l'autre continuent à régner la précarité de l'emploi, la menace du chômage. C'est une différence essentielle qui justifie que l'on puisse aussi agir de façon différente.
Non, nous n'avons pas refusé de négocier avec les fonctionnaires. D'abord, je veux vous rappeler que nous avons signé un accord salarial en 1998, et que donc nous avons emprunté avec succès la voie de la négociation. C'est vrai, cette fois-ci encore, le ministre de la Fonction publique a négocié avec les syndicats. Il est vrai qu'il n'a pas été possible de parvenir à un accord. Un accord dont je voudrais rappeler d'ailleurs que ceux qui le réclament ne sont pas toujours ceux qui le signent, parce que si l'on avait été assurés de la signature de toutes les grandes organisations syndicales, après tout, nous aurions peut-être pu poser les questions autrement. Mais nous sommes aussi comptables du budget de l'Etat, de la nécessité de limiter le déficit, de la nécessité de garder des sommes pour l'investissement et pour le fonctionnement. Des grandes politiques publiques doivent se faire autrement que par le salaire des fonctionnaires, même si nous assurons absolument le pouvoir d'achat des fonctionnaires et si nous avons su pour des populations particulièrement méritantes et confrontées à des problèmes, par exemple par le protocole hospitalier, prendre des décisions de revalorisation tout à fait significatives.
Et puis nous préparons l'avenir. Nous le faisons, y compris à propos des retraites. Je pense que le fait que le chômage ait reculé d'1 million de personnes, que l'emploi soit là, que les cotisations reprennent, que des salaires soient distribués, est une base plus solide pour régler, en perspective de 2020 je le rappelle, le problème des retraites. Nous avons mis en place un fonds pour les retraites, nous avons rapproché les points de vue, et nous continuerons à le faire.
La majorité qui pendant quatre ans a soutenu ce Gouvernement a aussi construit cette politique équilibrée. Je ne doute pas qu'elle continuera à soutenir cette politique, car le vide de vos propositions, comme le rappelait il y a un instant madame la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, permettra que, le moment venu, mais seulement le moment venu, le peuple soit juge car je ne reconnais, avec le Gouvernement et la majorité, qu'un seul juge : le peuple !
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 25 avril 2001)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Nous agissons quand il le faut, nous réagissons, et en même temps nous préparons. Nous agissons, selon nos engagements. Et les engagements essentiels pris par ce Gouvernement en juin 1997, contrairement à la période antérieure, qui a abouti à la mauvaise surprises des élections législatives de 1997, ont été tenus par ce Gouvernement. Nous avons fait de la bataille contre le chômage et pour l'emploi la priorité essentielle de notre Gouvernement. Nous avons su restaurer puis maintenir une croissance forte qui nous distingue des autres pays européens comparables. 1,5 million emplois ont été créés, le chômage a reculé d'1 million de personnes. Et cette bataille de l'efficacité économique, nous l'avons accompagnée de mesures sociales ; loi contre les exclusions, Couverture maladie universelle. Et maintenant, dernière proposition de cette législature qui poursuit les réformes durant la dernière année : la prestation-autonomie pour les personnes âgées qui attendaient une mesure de cette nature. De la même manière, la priorité à la lutte contre l'insécurité est au coeur de l'action du Gouvernement dans la fin de cette législature.
Nous réagissons, lorsqu'une épidémie de fièvre aphteuse pourrait envahir le pays et que nous la jugulons. Nous réagissons lorsque des populations sont menacées dans leur sécurité à Vimy et nous le faisons de façon exemplaire grâce aux services de l'Etat. Nous le faisons dans la Somme pour venir au secours des populations sinistrées et j'aurais l'occasion peut-être encore des choses à dire monsieur de Robien à cet égard, quand on pourra faire le bilan de cette situation.
Nous n'opposons pas le secteur privé et le secteur public. Nous sommes capables, comme vous, de les distinguer : dans l'un il y a la sécurité de l'emploi ; dans l'autre continuent à régner la précarité de l'emploi, la menace du chômage. C'est une différence essentielle qui justifie que l'on puisse aussi agir de façon différente.
Non, nous n'avons pas refusé de négocier avec les fonctionnaires. D'abord, je veux vous rappeler que nous avons signé un accord salarial en 1998, et que donc nous avons emprunté avec succès la voie de la négociation. C'est vrai, cette fois-ci encore, le ministre de la Fonction publique a négocié avec les syndicats. Il est vrai qu'il n'a pas été possible de parvenir à un accord. Un accord dont je voudrais rappeler d'ailleurs que ceux qui le réclament ne sont pas toujours ceux qui le signent, parce que si l'on avait été assurés de la signature de toutes les grandes organisations syndicales, après tout, nous aurions peut-être pu poser les questions autrement. Mais nous sommes aussi comptables du budget de l'Etat, de la nécessité de limiter le déficit, de la nécessité de garder des sommes pour l'investissement et pour le fonctionnement. Des grandes politiques publiques doivent se faire autrement que par le salaire des fonctionnaires, même si nous assurons absolument le pouvoir d'achat des fonctionnaires et si nous avons su pour des populations particulièrement méritantes et confrontées à des problèmes, par exemple par le protocole hospitalier, prendre des décisions de revalorisation tout à fait significatives.
Et puis nous préparons l'avenir. Nous le faisons, y compris à propos des retraites. Je pense que le fait que le chômage ait reculé d'1 million de personnes, que l'emploi soit là, que les cotisations reprennent, que des salaires soient distribués, est une base plus solide pour régler, en perspective de 2020 je le rappelle, le problème des retraites. Nous avons mis en place un fonds pour les retraites, nous avons rapproché les points de vue, et nous continuerons à le faire.
La majorité qui pendant quatre ans a soutenu ce Gouvernement a aussi construit cette politique équilibrée. Je ne doute pas qu'elle continuera à soutenir cette politique, car le vide de vos propositions, comme le rappelait il y a un instant madame la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, permettra que, le moment venu, mais seulement le moment venu, le peuple soit juge car je ne reconnais, avec le Gouvernement et la majorité, qu'un seul juge : le peuple !
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 25 avril 2001)