Texte intégral
J.-P. Elkabbach.- Monsieur le ministre de l'Intérieur, B. Hortefeux, bonjour.
Bonjour.
Bienvenue. Le match de football Auxerre/PSG sécurisé a donc eu lieu hier sans histoire, sans public. C'est un peu triste. Est-ce que vous allez renouveler, développer cette expérience et comment pouvez-vous aller plus loin que ça ?
Oui effectivement, mais après le meurtre d'un hooligan par un autre hooligan lors du match PSG/OM, j'ai indiqué dès ce moment-là qu'il fallait mettre un coup d'arrêt, un coup d'arrêt précis à ce qui sont des dérives. Alors en conséquence avec la Ligue, nous avons effectivement décidé d'organiser des matchs à huis clos, ce fut le cas avec le match Nice/PSG samedi dernier. Ce sera le cas à la fin de la semaine, dimanche prochain pour le match PSG/Boulogne. Et hier, effectivement j'ai souhaité que la rencontre Auxerre/PSG se déroule à huis clos pour éviter des bagarres internes d'ailleurs aux supporters du PSG. Et vous avez observé que ce match s'est donc déroulé dans de bonnes conditions.
Est-ce que ça veut dire que pour quelques milliers de voyous, brutaux et imbéciles, vous allez multiplier les matchs sans spectateurs à huis clos avec des conséquences pour les commerçants, pour les clubs ?
Bien sûr il y a des déceptions qui se sont exprimées mais il faut bien comprendre que ce sont des exceptions que ces matchs à huis clos et certainement pas la règle. D'abord nous avons pris un certain nombre de mesures, des mesures fortes. On a créé une division anti hooligans, des sections d'intervention rapides. Je vous donne simplement quelques éléments. Depuis le début de la saison, les interpellations ont augmenté de 20%. Simultanément on a interdit de stade. On était à 311 le mois dernier, nous sommes aujourd'hui à 690. C'est-à-dire que ces supporters violents sont obligés de se présenter au commissariat et ne peuvent pas venir perturber. Alors pourquoi donner tous ces chiffres ?
Est-ce que vous allez aller plus loin ? Est-ce que vous pouvez aller plus loin ?
D'abord ces chiffres c'est pour vous démontrer que nous ne traitons pas ces sujets à la légère et qu'effectivement s'il faut aller plus loin, nous irons plus loin. Comment aller plus loin ? Par exemple, le cas échéant, en interdisant les déplacements de supporters ; par l'allongement de l'interdiction de durée des stades. C'est aujourd'hui de 12 mois mais on peut aller plus loin s'il le faut. Par la suspension, voire la dissolution même d'ailleurs de clubs de supporters violents. Assister à un match de foot ce doit être un moment festif, ce doit être un moment familial, ce doit être un moment amical et nous devons permettre à ce que cela le redevienne et surtout nous nous donnons les moyens. Avec ces mesures, nous nous donnons les moyens d'y parvenir.
Donc votre idéal c'est des matchs de foot sans personne ?
Non au contraire, c'est que le message soit bien reçu et qu'une fois que ce message est bien reçu, les clubs comprennent qu'un match ce doit être un moment amical, pas des moments de violence gratuite et stupide.
F. Fillon, X. Bertrand ont reconnu leur responsabilité dans la défaite aux régionales. Ministre de l'Intérieur, quelle part de responsabilité vous vous reconnaissez ?
Naturellement la responsabilité est collective et donc je prends une part de responsabilité...
Ce n'est pas moi, c'est tous les autres.
Mais pas du tout, la responsabilité est collective. J'y prends donc naturellement ma part comme j'espère que nous prendrons aussi toute notre part dans les futurs succès à venir.
Alors N. Sarkozy disait hier devant J.L. Zapatero et vous-même qu'il appliquerait la tolérance zéro à ceux qui portent atteinte aux policiers. Même les élus UMP réunis hier ont insisté sur le développement de l'insécurité et d'un sentiment d'insécurité.
Ceci est inexact. Toutes les enquêtes d'opinion récentes montrent qu'au contraire, le sentiment d'insécurité n'augmente pas et voire recule. Et d'ailleurs c'est fondé. C'est fondé parce que si l'on observe l'évolution de la délinquance, depuis 2002, elle a baissé chaque année.
Oui mais les urnes ont dit le contraire.
Il y avait en réalité un point noir, ce sont les atteintes aux personnes, et on a engagé des initiatives fortes qui permettent de constater par exemple que pour le mois de février les atteintes aux personnes sont stabilisées. C'est-à-dire ce mouvement préoccupant à la hausse a été là aussi interrompu.
Ca c'est la position du ministre de l'Intérieur, de la Place Beauvau.
Non ce n'est pas du tout la mienne. Ce sont des observations qui sont formulées par un organisme qui s'appelle l'Observatoire national de la délinquance, qui est un organisme indépendant. Mais est-ce que ça veut dire que tout est réglé ? Certainement pas. Je ne vous dis pas que tout va bien, je dis qu'on doit effectivement faire porter nos efforts sur un certain nombre de sujets préoccupants. Lesquels ? Par exemple les cambriolages, les luttes contre les dealers qui empoissonnent la vie de quartier.
Si vous voulez nous dire que vous avez du travail, on sait. Mais les policiers eux-mêmes le disent, la RGPP prévoit d'ici à trois ans le départ de 10 000 policiers à la retraite non remplacés. Est-ce que la réponse est demandée à certains policiers de travailler plus que 22 heures par semaine ou vous avez d'autres mesures en préparation ?
Qu'est-ce que c'est que cette histoire de 22 heures par semaine ? Je ne sais pas d'où vous sortez ça ? D'une bande dessinée ? La réalité c'est que les policiers sont au même cadre, c'est 35 heures. Naturellement le métier de policier, c'est un métier un peu différent, c'est nuit et jour et c'est sept jours sur sept. Donc il y a des aménagements donc qui sont dans le cadre des 35 heures.
Quelles mesures à venir ?
D'abord, ne dites pas nous ferons mieux, nous faisons déjà mieux. Nous faisons déjà des résultats. Et ensuite nous devons effectivement améliorer encore l'organisation. Quelle est l'organisation ? Par exemple c'est la fusion de la police d'agglomération à Paris, c'est une nouvelle organisation, 36 000 hommes sont placés sous l'autorité, sous le commandement unique du préfet de police. C'est le rapprochement entre la police et la gendarmerie, ce sont des moyens donnés à la police technique et scientifique. Tout ceci ce sont des mesures d'organisation qui permettent d'enregistrer d'ores et déjà des résultats qui doivent être évidemment amplifiés.
On change de sujet. La politique, on est toujours dans la politique. Pour la première fois, le président de la République va commenter les régionales et les leçons qu'il en tire d'abord devant le conseil des ministres et ensuite devant les Français. Est-ce que vous le sentez, vous qui le connaissez bien, prêt à dire aux Français : je vous ai compris ?
Qui peut croire que lorsqu'il y a une consultation nationale, on n'y prête pas attention ? Le président de la République a clairement indiqué qu'il était naturellement attentif à ce scrutin.
Ca veut dire qu'on ne recommencera plus comme avant ?
Ca veut dire que naturellement, il faut avancer et surtout éviter de tomber dans l'erreur qu'est en train de faire le Parti socialiste de croire que le message qui a été adressé, c'était un message réclamant l'immobilisme et le statu quo. C'est exactement l'inverse. Les réformes sont nécessaires. Bien sûr qu'elles sont nécessaires. Mais réformer c'est toujours difficile.
Est-ce que vous dites comme F. Fillon : arrêter les réformes serait signer notre mort politique ?
Mais c'est surtout au-delà de la situation politique des uns et des autres, ce serait surtout mettre en péril l'avenir de notre pays. Vous savez la réforme ce n'est pas fait pour gêner, ce n'est pas fait pour inquiéter, ce n'est pas fait pour témoigner, la réforme cela inquiète parce que réformer c'est difficile. Mais nous avons des champs de réforme qui sont absolument indispensables. Aujourd'hui il n'y a pas un seul Français qui ne comprend pas par exemple que la réforme des retraites est indispensable, si l'on veut précisément préserver et protéger notre système.
Mais il y en a d'autres. Le premier projet à la trappe, c'est la taxe carbone dont on découvre qu'elle était tellement impopulaire parce que quand on dit la taxe carbone sera européenne ou elle ne sera pas, comme les Européens n'en veulent pas, il n'y aura pas de taxe carbone.
Là c'est un résumé. La taxe carbone, le président de la République a souligné tout l'intérêt que cela avait précisément dans l'avenir pour protéger notre environnement. J'étais hier aux côtés du président de la République lorsqu'il a reçu monsieur Zapatero, le président du gouvernement espagnol. Je peux vous assurer qu'il a dit que la taxe carbone était un sujet essentiel mais que naturellement il fallait que ce soit une initiative européenne.
Justement à la Saint-Glinglin.
Pas du tout.
D'après un sondage IFOP pour Paris-Match, les Français préfèrent à N. Sarkozy M. Aubry et de loin F. Fillon. Est-ce que le Premier ministre est devenu un leader de complément ou de remplacement ?
C'est surtout la démonstration que N. Sarkozy a fait le bon choix en nommant F. Fillon Premier ministre. Je rappelle que le Premier ministre est nommé par le président de la République, c'est lui qui le choisit, c'est lui qui a déterminé sa nomination. Donc c'est un signal très positif.
Plus il monte, plus ça fait plaisir à N. Sarkozy ?
N. Sarkozy est naturellement heureux dès lors que son équipe, ceux qui sont autour de lui, qu'on comprenne leur action. C'est un signal très positif.
Et quand J.-P. Raffarin demande un vote de confiance et un pacte nouveau de confiance entre l'exécutif et le Parlement ? Et c'est ma dernière question.
Au lendemain d'un scrutin, toutes les contributions sont naturellement utiles. J'entends bien l'idée de pacte qui est avancée par les uns et les autres, notamment aussi par J.-F. Copé. La réalité c'est qu'il y a un vrai pacte, le vrai pacte c'est celui qui a été scellé entre N. Sarkozy et les Français en 2007 et pour cinq ans.
Avis aux parlementaires UMP.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 25 mars 2010
Bonjour.
Bienvenue. Le match de football Auxerre/PSG sécurisé a donc eu lieu hier sans histoire, sans public. C'est un peu triste. Est-ce que vous allez renouveler, développer cette expérience et comment pouvez-vous aller plus loin que ça ?
Oui effectivement, mais après le meurtre d'un hooligan par un autre hooligan lors du match PSG/OM, j'ai indiqué dès ce moment-là qu'il fallait mettre un coup d'arrêt, un coup d'arrêt précis à ce qui sont des dérives. Alors en conséquence avec la Ligue, nous avons effectivement décidé d'organiser des matchs à huis clos, ce fut le cas avec le match Nice/PSG samedi dernier. Ce sera le cas à la fin de la semaine, dimanche prochain pour le match PSG/Boulogne. Et hier, effectivement j'ai souhaité que la rencontre Auxerre/PSG se déroule à huis clos pour éviter des bagarres internes d'ailleurs aux supporters du PSG. Et vous avez observé que ce match s'est donc déroulé dans de bonnes conditions.
Est-ce que ça veut dire que pour quelques milliers de voyous, brutaux et imbéciles, vous allez multiplier les matchs sans spectateurs à huis clos avec des conséquences pour les commerçants, pour les clubs ?
Bien sûr il y a des déceptions qui se sont exprimées mais il faut bien comprendre que ce sont des exceptions que ces matchs à huis clos et certainement pas la règle. D'abord nous avons pris un certain nombre de mesures, des mesures fortes. On a créé une division anti hooligans, des sections d'intervention rapides. Je vous donne simplement quelques éléments. Depuis le début de la saison, les interpellations ont augmenté de 20%. Simultanément on a interdit de stade. On était à 311 le mois dernier, nous sommes aujourd'hui à 690. C'est-à-dire que ces supporters violents sont obligés de se présenter au commissariat et ne peuvent pas venir perturber. Alors pourquoi donner tous ces chiffres ?
Est-ce que vous allez aller plus loin ? Est-ce que vous pouvez aller plus loin ?
D'abord ces chiffres c'est pour vous démontrer que nous ne traitons pas ces sujets à la légère et qu'effectivement s'il faut aller plus loin, nous irons plus loin. Comment aller plus loin ? Par exemple, le cas échéant, en interdisant les déplacements de supporters ; par l'allongement de l'interdiction de durée des stades. C'est aujourd'hui de 12 mois mais on peut aller plus loin s'il le faut. Par la suspension, voire la dissolution même d'ailleurs de clubs de supporters violents. Assister à un match de foot ce doit être un moment festif, ce doit être un moment familial, ce doit être un moment amical et nous devons permettre à ce que cela le redevienne et surtout nous nous donnons les moyens. Avec ces mesures, nous nous donnons les moyens d'y parvenir.
Donc votre idéal c'est des matchs de foot sans personne ?
Non au contraire, c'est que le message soit bien reçu et qu'une fois que ce message est bien reçu, les clubs comprennent qu'un match ce doit être un moment amical, pas des moments de violence gratuite et stupide.
F. Fillon, X. Bertrand ont reconnu leur responsabilité dans la défaite aux régionales. Ministre de l'Intérieur, quelle part de responsabilité vous vous reconnaissez ?
Naturellement la responsabilité est collective et donc je prends une part de responsabilité...
Ce n'est pas moi, c'est tous les autres.
Mais pas du tout, la responsabilité est collective. J'y prends donc naturellement ma part comme j'espère que nous prendrons aussi toute notre part dans les futurs succès à venir.
Alors N. Sarkozy disait hier devant J.L. Zapatero et vous-même qu'il appliquerait la tolérance zéro à ceux qui portent atteinte aux policiers. Même les élus UMP réunis hier ont insisté sur le développement de l'insécurité et d'un sentiment d'insécurité.
Ceci est inexact. Toutes les enquêtes d'opinion récentes montrent qu'au contraire, le sentiment d'insécurité n'augmente pas et voire recule. Et d'ailleurs c'est fondé. C'est fondé parce que si l'on observe l'évolution de la délinquance, depuis 2002, elle a baissé chaque année.
Oui mais les urnes ont dit le contraire.
Il y avait en réalité un point noir, ce sont les atteintes aux personnes, et on a engagé des initiatives fortes qui permettent de constater par exemple que pour le mois de février les atteintes aux personnes sont stabilisées. C'est-à-dire ce mouvement préoccupant à la hausse a été là aussi interrompu.
Ca c'est la position du ministre de l'Intérieur, de la Place Beauvau.
Non ce n'est pas du tout la mienne. Ce sont des observations qui sont formulées par un organisme qui s'appelle l'Observatoire national de la délinquance, qui est un organisme indépendant. Mais est-ce que ça veut dire que tout est réglé ? Certainement pas. Je ne vous dis pas que tout va bien, je dis qu'on doit effectivement faire porter nos efforts sur un certain nombre de sujets préoccupants. Lesquels ? Par exemple les cambriolages, les luttes contre les dealers qui empoissonnent la vie de quartier.
Si vous voulez nous dire que vous avez du travail, on sait. Mais les policiers eux-mêmes le disent, la RGPP prévoit d'ici à trois ans le départ de 10 000 policiers à la retraite non remplacés. Est-ce que la réponse est demandée à certains policiers de travailler plus que 22 heures par semaine ou vous avez d'autres mesures en préparation ?
Qu'est-ce que c'est que cette histoire de 22 heures par semaine ? Je ne sais pas d'où vous sortez ça ? D'une bande dessinée ? La réalité c'est que les policiers sont au même cadre, c'est 35 heures. Naturellement le métier de policier, c'est un métier un peu différent, c'est nuit et jour et c'est sept jours sur sept. Donc il y a des aménagements donc qui sont dans le cadre des 35 heures.
Quelles mesures à venir ?
D'abord, ne dites pas nous ferons mieux, nous faisons déjà mieux. Nous faisons déjà des résultats. Et ensuite nous devons effectivement améliorer encore l'organisation. Quelle est l'organisation ? Par exemple c'est la fusion de la police d'agglomération à Paris, c'est une nouvelle organisation, 36 000 hommes sont placés sous l'autorité, sous le commandement unique du préfet de police. C'est le rapprochement entre la police et la gendarmerie, ce sont des moyens donnés à la police technique et scientifique. Tout ceci ce sont des mesures d'organisation qui permettent d'enregistrer d'ores et déjà des résultats qui doivent être évidemment amplifiés.
On change de sujet. La politique, on est toujours dans la politique. Pour la première fois, le président de la République va commenter les régionales et les leçons qu'il en tire d'abord devant le conseil des ministres et ensuite devant les Français. Est-ce que vous le sentez, vous qui le connaissez bien, prêt à dire aux Français : je vous ai compris ?
Qui peut croire que lorsqu'il y a une consultation nationale, on n'y prête pas attention ? Le président de la République a clairement indiqué qu'il était naturellement attentif à ce scrutin.
Ca veut dire qu'on ne recommencera plus comme avant ?
Ca veut dire que naturellement, il faut avancer et surtout éviter de tomber dans l'erreur qu'est en train de faire le Parti socialiste de croire que le message qui a été adressé, c'était un message réclamant l'immobilisme et le statu quo. C'est exactement l'inverse. Les réformes sont nécessaires. Bien sûr qu'elles sont nécessaires. Mais réformer c'est toujours difficile.
Est-ce que vous dites comme F. Fillon : arrêter les réformes serait signer notre mort politique ?
Mais c'est surtout au-delà de la situation politique des uns et des autres, ce serait surtout mettre en péril l'avenir de notre pays. Vous savez la réforme ce n'est pas fait pour gêner, ce n'est pas fait pour inquiéter, ce n'est pas fait pour témoigner, la réforme cela inquiète parce que réformer c'est difficile. Mais nous avons des champs de réforme qui sont absolument indispensables. Aujourd'hui il n'y a pas un seul Français qui ne comprend pas par exemple que la réforme des retraites est indispensable, si l'on veut précisément préserver et protéger notre système.
Mais il y en a d'autres. Le premier projet à la trappe, c'est la taxe carbone dont on découvre qu'elle était tellement impopulaire parce que quand on dit la taxe carbone sera européenne ou elle ne sera pas, comme les Européens n'en veulent pas, il n'y aura pas de taxe carbone.
Là c'est un résumé. La taxe carbone, le président de la République a souligné tout l'intérêt que cela avait précisément dans l'avenir pour protéger notre environnement. J'étais hier aux côtés du président de la République lorsqu'il a reçu monsieur Zapatero, le président du gouvernement espagnol. Je peux vous assurer qu'il a dit que la taxe carbone était un sujet essentiel mais que naturellement il fallait que ce soit une initiative européenne.
Justement à la Saint-Glinglin.
Pas du tout.
D'après un sondage IFOP pour Paris-Match, les Français préfèrent à N. Sarkozy M. Aubry et de loin F. Fillon. Est-ce que le Premier ministre est devenu un leader de complément ou de remplacement ?
C'est surtout la démonstration que N. Sarkozy a fait le bon choix en nommant F. Fillon Premier ministre. Je rappelle que le Premier ministre est nommé par le président de la République, c'est lui qui le choisit, c'est lui qui a déterminé sa nomination. Donc c'est un signal très positif.
Plus il monte, plus ça fait plaisir à N. Sarkozy ?
N. Sarkozy est naturellement heureux dès lors que son équipe, ceux qui sont autour de lui, qu'on comprenne leur action. C'est un signal très positif.
Et quand J.-P. Raffarin demande un vote de confiance et un pacte nouveau de confiance entre l'exécutif et le Parlement ? Et c'est ma dernière question.
Au lendemain d'un scrutin, toutes les contributions sont naturellement utiles. J'entends bien l'idée de pacte qui est avancée par les uns et les autres, notamment aussi par J.-F. Copé. La réalité c'est qu'il y a un vrai pacte, le vrai pacte c'est celui qui a été scellé entre N. Sarkozy et les Français en 2007 et pour cinq ans.
Avis aux parlementaires UMP.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 25 mars 2010