Texte intégral
R. Duchemin.- On va s'intéresser évidemment à l'actualité de l'environnement avec vous, puisque c'est la semaine du développement durable qui démarre. Mais je voudrais d'abord vous faire réagir à ce qui s'est passé hier à l'Elysée, N. Sarkozy recevait les parlementaires de la majorité. Ca remue pas mal sur la question du bouclier fiscal. Visiblement, le Président a tranché : pas touche au bouclier ? !
Il a tranché, F. Fillon l'avait dit, le nouveau ministre du Budget, F. Baroin également dans un article des Echos. Voilà, il y a un quinquennat, il y a stabilité, je crois que c'est clairement tranché.
Même quand des ténors de la majorité s'en mêlent et disent : "il faudrait au moins, au moins l'aménager" ?
Je n'étais pas à cette réunion, je crois que c'est absolument, clairement tranché dans la tête du Premier ministre et du Président.
On a quand même l'impression que ce sont en ce moment les piliers du sarkozysme qui sont attaqués, je pense évidemment au bouclier fiscal, et à la taxe carbone juste avant. Est-ce que vous sentez, vous, cette volonté-là de changer véritablement les choses ?
Il peut toujours y avoir des ajustements dans un quinquennat. Une élection présidentielle qui se fait à 2,2 ou 2,3 millions chômeurs, puis une crise qui fait qu'on est à 2,8 millions, ce n'est pas exactement le même pays. Et ça peut nécessiter évidemment des ajustements, mais des ajustements ne sont pas forcément des changements de cap.
Et la taxe carbone, c'était "un ajustement" ?
Non, la taxe carbone a été votée. Il y a eu une extraordinaire désinformation de cette histoire...
"Désinformation" !!
Oui, oui, parce que...
On a expliqué que c'était subordonné désormais à la décision de l'Union européenne...
Madame Duchemin ! Madame Duchemin !
Monsieur Borloo !
La taxe carbone a été critiquée par la gauche et votée par la droite. Le Conseil constitutionnel a demandé à ce que les sites industriels sous quotas européens y soient associés, et pour ça il faut évidemment avoir un accord européen. Je suis allé deux fois à Bruxelles, et lors du dernier Conseil européen, M. Barroso a annoncé que ça serait à l'ordre du jour au mois de juin. J'ajoute par ailleurs que B. Obama est d'accord sur le principe pour que nous ayons la même taxe carbone d'ajustement, carbone aux frontières. Donc, Europe-Etats-Unis, je crois que c'est bien parti. Pour le reste, je regrette tout ça parce que, au fond, c'était une mesure qui était mal comprise et en même temps, ça commençait à faire son chemin. On a toujours le sentiment, comme toujours au début, des mesures comme ça ne sont pas très bien comprises. Je suis convaincu que, quand on aurait, ou on aura puisque ça aura lieu, le chèque Vert, équivalent, je pense que...voilà, cette mutation sera en cours.
En tout cas, ça a passablement fâché certaines associations, je pense à la Fondation Hulot...
Oui, c'est normal.
Je voudrais vous faire entendre ce que dit la directrice, C. Ostria, elle met d'ailleurs certaines conditions au retour éventuel de la fondation dans le Grenelle de l'environnement : C. Ostria : On ne remet pas en question l'engagement de M. Borloo, ni de Mme Jouanno, simplement on a besoin que, au plus haut niveau de l'Etat, au niveau du Premier ministre, au niveau du président de la République, qu'on nous réaffirme que l'esprit du pacte est là, qu'on comprenne, en fait, pourquoi des décisions sont prises alors que des discussions sont en cours, qu'on comprenne pourquoi il y a des phrases aussi lourdes, comme celle qu'a prononcée M. Sarkozy au Salon de l'agriculture, en disant que "l'environnement, ça suffit !". Donc, nous, on a besoin d'éclaircissements, si vous voulez.
Eclaircissements demandés par la Fondation Hulot, qui a claqué, en tout cas suspendu sa participation au Grenelle. Vous êtes en mesure de les lui donner ?
On est sur 300 mesures sur le Grenelle, il y a une difficulté sur une, voire deux, ce qui est peu de chose, et même si je comprends l'interrogation de Nicolas. J'observe que, dans le pacte écologique d'ailleurs, la taxe aux frontières était indissociable de la taxe carbone, c'est page 224 du pacte. Donc, je dois voir N. Hulot. Cette mutation...
Mais ils savent tout ça...ils savent qu'il y a d'autres mesures, alors pourquoi font-ils ça aujourd'hui, pour alerter peut-être l'opinion ?
Mais c'est le rôle des ONG...Vous enclenchez les 270, mais les deux que vous n'avez pas, c'est celles-là qui deviennent les plus importantes !
Ce sont les mesures phares, peut-être...
Non, j'observe d'ailleurs que, dans le communiqué, la gauche d'ailleurs est autant critiquée sur ce point, parce que cette mutation est compliquée. Mais je vous propose...c'est peut-être qu'on parle du développement durable un tout petit peu, parce qu'on a deux...deux bonnes mesures aujourd'hui qui nous sont tombées il y a quelques minutes.
Justement...
La première, c'est l'annonce des constructeurs européens en matière d'émission de CO2, qui est un sujet vital du Grenelle de l'environnement. Ils vont vous l'indiquer tout à l'heure, la France est aujourd'hui le pays d'Europe dont le parc automobile émet le moins de CO2, c'est la première fois dans l'histoire de notre pays ; nous sommes passés de 148 grammes, il y a 18 mois, de CO2 par kilomètre, nous sommes aujourd'hui à 130 grammes, c'est 14 grammes de moins que la moyenne européenne, alors que nous étions au-dessus de la moyenne.
On est bon élève.
Non, mais ça veut dire que le bonus-malus écologique sur les voitures ça fonctionne, et j'espère qu'on va être dans une très forte accélération d'ici à la fin de l'année puisque nous sommes le seul pays...
Ca veut dire qu'il faut peut-être... ?
...le seul pays...Mais nous, nous maintenons le bonus-malus écologique, bien entendu. Mais ces mesures, assez spectaculaires quand même, ça a déplacé 50 % du marché. Et la deuxième bonne nouvelle du jour c'est qu'on va signer tout à l'heure le 100.000ème prêt Grenelle, le prêt d'économie d'énergie pour les particuliers, une mesure lancée il y a sept mois, huit mois. Ca représente 4,5 milliards d'euros de travaux, ce n'est pas tout à fait rien, tout à fait négligeable, ça représente un nombre d'emplois extrêmement important.
Ca veut dire qu'il y a des choses concrètes qui se font en matière d'environnement ?
Evidemment. Les TGV...Je vous donne par exemple, le tramway...ce qui est très très difficile c'est que, on a le sentiment que le Grenelle c'est au fond un concept, mais on oublie, et c'est probablement d'ailleurs de ma faute, de dire que : cinq lignes de TGV qui démarrent, c'est le Grenelle ! Que, doubler les tramways en France en 18 mois, c'est le Grenelle ! L'augmentation des produits bio et des modifications, c'est le Grenelle ! Que la réduction des déchets, c'est le Grenelle ! Que les stations d'épuration des déchets, c'est le Grenelle !
Ca veut dire que l'écologie n'est pas une variable d'ajustement, comme on a pu l'entendre...
...Que, les nouvelles normes bâtiments, pensez madame que... le parc de logements en France aujourd'hui, est à un peu plus ed 300 kw/h du mètre carré. Les normes françaises votées aujourd'hui sont à 50 kw/h, or ça représente 42 % de l'énergie utilisée dans le pays. Donc, il y a le Grenelle, concret, opérationnel, celui dont je vous parle, et puis il y a un débat plus sociologique, plus politique d'ailleurs, parce qu'on voit bien que l'écologie est devenue un élément de la politique ou otage de la politique, comme vous voudrez. On voit bien que...
Ca signifie que le Président n'est pas en train de lever le pied sur ces questions-l?? qui étaient prioritaires ?
Mais ce qui est extraordinaire...
On a vu Europe Ecologie monter aux élections, est-ce qu'il ne s'est pas dit : Tiens !
Quand vous faites des sujets comme ça, vous ne pouvez pas les faire pour des raisons électorales à court terme, ça n'a pas de sens. On est sur un changement de société, qu'il faut qu'on fasse d'abord tous ensemble, les villes, les entreprises, les syndicats, les citoyens, tout le monde, collectivités publiques, tout le monde. Et au fond, tout le monde joue le jeu. Et le Grenelle, sa magie, c'est que c'est tout le monde en même temps. Alors, qu'il y ait tel ou tel point d'adaptation...Quand on prend l'agriculture, par exemple, qui prend 34 % de baisse de revenu, la moindre difficulté particulière à ce moment précis, est évidemment une difficulté ! Evidemment qu'il faut en tenir compte ! Mais cette mutation de fond il n'y a pas de pays en Europe aujourd'hui qui fassent aussi rapidement sur l'ensemble des champs une mutation aussi importante. Et la semaine du développement durable, parlons-en, c'est un symbole absolu ; il y a deux fois plus de manifestations cette année, 3.500, deux fois plus qu'il y en avait l'année dernière, dans tous les domaines : découvrez, les oiseaux, comment faire les nouvelles maisons, les films de protection de l'Amazone. Il y a un site Internet qui est wwsemainedudéveloppementdurable.fr.
On fait des sujets tous les matins sur France Info.
Je demande à vos auditeurs, parce que près de chez eux il y a forcément une expo, un débat, une manifestation.
On n'aura pas le temps de parler ni du gaz, ni d'Heuliez. Juste, d'un mot, 2012, vous y pensez, un rapprochement éventuel de votre parti avec le Nouveau Centre, par exemple ?
Mais je me rase au rasoir électrique, comme vous savez. Non, non, ce n'est pas du tout d'actualité pour moi.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 8 avril 2010
Il a tranché, F. Fillon l'avait dit, le nouveau ministre du Budget, F. Baroin également dans un article des Echos. Voilà, il y a un quinquennat, il y a stabilité, je crois que c'est clairement tranché.
Même quand des ténors de la majorité s'en mêlent et disent : "il faudrait au moins, au moins l'aménager" ?
Je n'étais pas à cette réunion, je crois que c'est absolument, clairement tranché dans la tête du Premier ministre et du Président.
On a quand même l'impression que ce sont en ce moment les piliers du sarkozysme qui sont attaqués, je pense évidemment au bouclier fiscal, et à la taxe carbone juste avant. Est-ce que vous sentez, vous, cette volonté-là de changer véritablement les choses ?
Il peut toujours y avoir des ajustements dans un quinquennat. Une élection présidentielle qui se fait à 2,2 ou 2,3 millions chômeurs, puis une crise qui fait qu'on est à 2,8 millions, ce n'est pas exactement le même pays. Et ça peut nécessiter évidemment des ajustements, mais des ajustements ne sont pas forcément des changements de cap.
Et la taxe carbone, c'était "un ajustement" ?
Non, la taxe carbone a été votée. Il y a eu une extraordinaire désinformation de cette histoire...
"Désinformation" !!
Oui, oui, parce que...
On a expliqué que c'était subordonné désormais à la décision de l'Union européenne...
Madame Duchemin ! Madame Duchemin !
Monsieur Borloo !
La taxe carbone a été critiquée par la gauche et votée par la droite. Le Conseil constitutionnel a demandé à ce que les sites industriels sous quotas européens y soient associés, et pour ça il faut évidemment avoir un accord européen. Je suis allé deux fois à Bruxelles, et lors du dernier Conseil européen, M. Barroso a annoncé que ça serait à l'ordre du jour au mois de juin. J'ajoute par ailleurs que B. Obama est d'accord sur le principe pour que nous ayons la même taxe carbone d'ajustement, carbone aux frontières. Donc, Europe-Etats-Unis, je crois que c'est bien parti. Pour le reste, je regrette tout ça parce que, au fond, c'était une mesure qui était mal comprise et en même temps, ça commençait à faire son chemin. On a toujours le sentiment, comme toujours au début, des mesures comme ça ne sont pas très bien comprises. Je suis convaincu que, quand on aurait, ou on aura puisque ça aura lieu, le chèque Vert, équivalent, je pense que...voilà, cette mutation sera en cours.
En tout cas, ça a passablement fâché certaines associations, je pense à la Fondation Hulot...
Oui, c'est normal.
Je voudrais vous faire entendre ce que dit la directrice, C. Ostria, elle met d'ailleurs certaines conditions au retour éventuel de la fondation dans le Grenelle de l'environnement : C. Ostria : On ne remet pas en question l'engagement de M. Borloo, ni de Mme Jouanno, simplement on a besoin que, au plus haut niveau de l'Etat, au niveau du Premier ministre, au niveau du président de la République, qu'on nous réaffirme que l'esprit du pacte est là, qu'on comprenne, en fait, pourquoi des décisions sont prises alors que des discussions sont en cours, qu'on comprenne pourquoi il y a des phrases aussi lourdes, comme celle qu'a prononcée M. Sarkozy au Salon de l'agriculture, en disant que "l'environnement, ça suffit !". Donc, nous, on a besoin d'éclaircissements, si vous voulez.
Eclaircissements demandés par la Fondation Hulot, qui a claqué, en tout cas suspendu sa participation au Grenelle. Vous êtes en mesure de les lui donner ?
On est sur 300 mesures sur le Grenelle, il y a une difficulté sur une, voire deux, ce qui est peu de chose, et même si je comprends l'interrogation de Nicolas. J'observe que, dans le pacte écologique d'ailleurs, la taxe aux frontières était indissociable de la taxe carbone, c'est page 224 du pacte. Donc, je dois voir N. Hulot. Cette mutation...
Mais ils savent tout ça...ils savent qu'il y a d'autres mesures, alors pourquoi font-ils ça aujourd'hui, pour alerter peut-être l'opinion ?
Mais c'est le rôle des ONG...Vous enclenchez les 270, mais les deux que vous n'avez pas, c'est celles-là qui deviennent les plus importantes !
Ce sont les mesures phares, peut-être...
Non, j'observe d'ailleurs que, dans le communiqué, la gauche d'ailleurs est autant critiquée sur ce point, parce que cette mutation est compliquée. Mais je vous propose...c'est peut-être qu'on parle du développement durable un tout petit peu, parce qu'on a deux...deux bonnes mesures aujourd'hui qui nous sont tombées il y a quelques minutes.
Justement...
La première, c'est l'annonce des constructeurs européens en matière d'émission de CO2, qui est un sujet vital du Grenelle de l'environnement. Ils vont vous l'indiquer tout à l'heure, la France est aujourd'hui le pays d'Europe dont le parc automobile émet le moins de CO2, c'est la première fois dans l'histoire de notre pays ; nous sommes passés de 148 grammes, il y a 18 mois, de CO2 par kilomètre, nous sommes aujourd'hui à 130 grammes, c'est 14 grammes de moins que la moyenne européenne, alors que nous étions au-dessus de la moyenne.
On est bon élève.
Non, mais ça veut dire que le bonus-malus écologique sur les voitures ça fonctionne, et j'espère qu'on va être dans une très forte accélération d'ici à la fin de l'année puisque nous sommes le seul pays...
Ca veut dire qu'il faut peut-être... ?
...le seul pays...Mais nous, nous maintenons le bonus-malus écologique, bien entendu. Mais ces mesures, assez spectaculaires quand même, ça a déplacé 50 % du marché. Et la deuxième bonne nouvelle du jour c'est qu'on va signer tout à l'heure le 100.000ème prêt Grenelle, le prêt d'économie d'énergie pour les particuliers, une mesure lancée il y a sept mois, huit mois. Ca représente 4,5 milliards d'euros de travaux, ce n'est pas tout à fait rien, tout à fait négligeable, ça représente un nombre d'emplois extrêmement important.
Ca veut dire qu'il y a des choses concrètes qui se font en matière d'environnement ?
Evidemment. Les TGV...Je vous donne par exemple, le tramway...ce qui est très très difficile c'est que, on a le sentiment que le Grenelle c'est au fond un concept, mais on oublie, et c'est probablement d'ailleurs de ma faute, de dire que : cinq lignes de TGV qui démarrent, c'est le Grenelle ! Que, doubler les tramways en France en 18 mois, c'est le Grenelle ! L'augmentation des produits bio et des modifications, c'est le Grenelle ! Que la réduction des déchets, c'est le Grenelle ! Que les stations d'épuration des déchets, c'est le Grenelle !
Ca veut dire que l'écologie n'est pas une variable d'ajustement, comme on a pu l'entendre...
...Que, les nouvelles normes bâtiments, pensez madame que... le parc de logements en France aujourd'hui, est à un peu plus ed 300 kw/h du mètre carré. Les normes françaises votées aujourd'hui sont à 50 kw/h, or ça représente 42 % de l'énergie utilisée dans le pays. Donc, il y a le Grenelle, concret, opérationnel, celui dont je vous parle, et puis il y a un débat plus sociologique, plus politique d'ailleurs, parce qu'on voit bien que l'écologie est devenue un élément de la politique ou otage de la politique, comme vous voudrez. On voit bien que...
Ca signifie que le Président n'est pas en train de lever le pied sur ces questions-l?? qui étaient prioritaires ?
Mais ce qui est extraordinaire...
On a vu Europe Ecologie monter aux élections, est-ce qu'il ne s'est pas dit : Tiens !
Quand vous faites des sujets comme ça, vous ne pouvez pas les faire pour des raisons électorales à court terme, ça n'a pas de sens. On est sur un changement de société, qu'il faut qu'on fasse d'abord tous ensemble, les villes, les entreprises, les syndicats, les citoyens, tout le monde, collectivités publiques, tout le monde. Et au fond, tout le monde joue le jeu. Et le Grenelle, sa magie, c'est que c'est tout le monde en même temps. Alors, qu'il y ait tel ou tel point d'adaptation...Quand on prend l'agriculture, par exemple, qui prend 34 % de baisse de revenu, la moindre difficulté particulière à ce moment précis, est évidemment une difficulté ! Evidemment qu'il faut en tenir compte ! Mais cette mutation de fond il n'y a pas de pays en Europe aujourd'hui qui fassent aussi rapidement sur l'ensemble des champs une mutation aussi importante. Et la semaine du développement durable, parlons-en, c'est un symbole absolu ; il y a deux fois plus de manifestations cette année, 3.500, deux fois plus qu'il y en avait l'année dernière, dans tous les domaines : découvrez, les oiseaux, comment faire les nouvelles maisons, les films de protection de l'Amazone. Il y a un site Internet qui est wwsemainedudéveloppementdurable.fr.
On fait des sujets tous les matins sur France Info.
Je demande à vos auditeurs, parce que près de chez eux il y a forcément une expo, un débat, une manifestation.
On n'aura pas le temps de parler ni du gaz, ni d'Heuliez. Juste, d'un mot, 2012, vous y pensez, un rapprochement éventuel de votre parti avec le Nouveau Centre, par exemple ?
Mais je me rase au rasoir électrique, comme vous savez. Non, non, ce n'est pas du tout d'actualité pour moi.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 8 avril 2010