Texte intégral
J. Wittenberg.- C'est un peu la tempête dans le monde de l'écologie. Ce matin, dans une interview au journal Le Parisien, dit qu'elle est devenue, cette écologie, je le cite, "un ingrédient de la tambouille électorale". Evidemment, il revient, notamment sur cette suspension de la taxe carbone qui lui a fait suspendre à lui sa participation au Grenelle de l'environnement. Est-ce que vous comprenez N. Hulot ?
Oui, enfin, il exprime... il est dans son rôle. Les ONG doivent s'exprimer, et il a dit très clairement qu'il allait prendre effectivement pendant quelque temps, du recul pour évaluer ce qui a été fait, et pour revenir avec un discours clair. Il est dans son rôle. C'est clair que la montée du scepticisme à l'égard de l'écologie a été nourrie par les polémiques très politiques, par une opposition qui n'a cessé de dire que la taxe carbone allait devenir quelque chose d'affreux et d'injuste sans l'expliquer sur le fond, et c'est dommage parce que, effectivement, c'est une belle idée, mais on va reprendre l'idée à une autre échelle.
Il y a un problème de pédagogie. "La taxe carbone" on a surtout entendu "taxe" lorsqu'on parle de la qualité environnementale, on sait que ça va coûter cher !
Absolument, mais ça, c'est une guerre "médiatique", entre guillemets, que nous avons perdue dès lors qu'on a accepté de parler de "taxe" et pas de contribution. Mais la pédagogie sur l'écologie est effectivement lourde, parce qu'il s'agit de changer aussi bien nos modes de production que nos modes de consommation. De même, quand j'entends que la consommation durable coûte nécessairement plus cher, c'est faux. Consommer durable, ça va être : consommer des produits de saison, consommer des produits qui ne sont... des espèces de poissons qui ne sont pas menacées. C'est Vendredi Saint, par exemple, j'y pensais ce matin en écoutant des chroniques sur les espèces de poissons à consommer. Donc, il y a vraiment un message de pédagogie. C'est pour ça que je vais faire mon tour de France du Grenelle, pour aller réexpliquer les mesures.
Est-ce qu'on n'en a pas trop fait peut-être sur le message, j'allais dire, presque sur la propagande écologique, lorsqu'on voit, par exemple, qu'un sondage dit que : 53 % des Français trouvent qu'il y a trop de messages publicitaires sur la consommation durable ? Que, finalement, on sature un petit peu là-dessus ? Tout est devenu écologique en quelque sorte.
Oui et non, pour moi, je trouve qu'on en fait jamais assez, et que l'ensemble des discours, que ce soit l'économie, que ce soit..., devrait être complètement imprégné de cette problématique, qui est demain notre principale source d'énergie, va disparaître.
Ce n'est pas une mode aussi ?
Il y a toujours des effets de flux et de reflux. Il y a eu une vague très importante au moment de Copenhague, donc il y a un effet de reflux, on sent, c'est normal, ça se voit sur à peu près tous les sujets. Ceci dit, la question de fond reste entière : quel est le monde qu'on veut construire pour nos enfants demain ? Qu'est-ce qu'on leur laisse comme monde ? Problème de biodiversité, problème climatique, problème d'énergie, problème de santé ? Voilà, c'est ça notre fond, donc, ce n'est pas pour autant qu'il faut baisser les bras.
Vous venez de parler du sommet de Copenhague, on sait qu'il s'est soldé par un échec...
Non, pas un échec, un semi échec, c'est-à-dire qu'on n'a pas été jusqu'au bout, pas jusque-là où on souhaitait aller, mais on a quand même obtenu des choses.
En tout cas, on n'a pas l'impression que les résultats obtenus vont produire un grand changement ?
Il y a plus de 72 pays qui se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le changement sera supérieur à celui de Kyoto, c'est très clair. Et donc, ce changement...il ne faut pas se leurrer, il y a des pays par exemple, qui étaient vraiment le pied sur le frein pendant Copenhague, comme la Chine, mais qui investissent aujourd'hui massivement, mais vraiment massivement dans cette économie de demain. Donc, à nous de ne pas louper ce train.
Ce qui est indéniable, c'est qu'il y avait une grande attente avant ce sommet, qu'il y a eu un certain désenchantement ensuite...
Absolument.
Lorsqu'on entend N. Sarkozy au Salon de l'agriculture, dire que les questions d'environnement, s'agissant des contraintes environnementales, pour le citer précisément, "ça commence à bien faire !", ça ajoute tout de même à ce scepticisme. On a l'impression que l'écologie est un petit peu passée au second plan aujourd'hui ?
Quand vous lisez son discours, vous pouvez comprendre ses propos de manière différente. Toujours est-il que, pour l'agriculture, ils ont vécu une crise absolument énorme, il faut qu'on se remette autour de la table avec eux pour leur montrer effectivement..., pour les accompagner, pour les aider plus, s'il faut les aider plus, parce que de toute façon la machine est engagée. La réduction par exemple, de l'usage des produits phytosanitaires, les pesticides et les engrais, de 50 % d'ici à dix ans, elle est engagée, elle est en cours. Tout à l'heure, par exemple pour les jardiniers amateurs, on va signer une convention avec les grands distributeurs.
Ce que je veux dire, l'écologie est-elle compatible avec la reprise économique ? Par exemple, lorsqu'il s'agit de lancer des grandes infrastructures, est-ce qu'on peut en même temps respecter la biodiversité, est-ce que là, il n'y a pas une antinomie entre les deux impératifs ?
L'antinomie c'est à l'inverse, de croire qu'on va pouvoir continuer sur un modèle économique sans intégrer cette problématique écologique. Si on avait anticipé les évolutions sectorielles, par exemple, dans la sidérurgie, on n'aurait pas eu autant de crises et de difficultés. A titre d'exemple, les éoliennes, on n'a pas pris ce train en marche au bon moment. Aujourd'hui on essaye de le rattraper, mais si on l'avait fait, on pouvait reconvertir une grande partie de notre outil industriel pour le faire.
Les éoliennes sont controversées, vous le savez...
...Oui, mais ça, il faut savoir ce qu'on veut : si on veut développer les énergies renouvelables, si on veut effectivement réduire la part des énergies qui polluent, il faut développer toutes les formes d'énergies renouvelables.
Vous n'avez pas l'impression que la priorité aujourd'hui c'est de refaire partir la machine économique et pas forcément de respecter à tout prix l'environnement, et c'est le Président lui-même qui le dit ?
Non, le Président ne dit pas ça, le Président a tenu ses engagements sur le Grenelle, il ne les a jamais lâchés, jamais ! Donc, ça, vraiment ça a toujours été le meilleur...
En dehors de la taxe carbone, il y a des engagements qui ont été tenus ?
Tous les engagements. Vous prenez les OGM, vous prenez les économies dans les bâtiments, avec le prêt à taux zéro, on a plus que multiplié par deux aujourd'hui le rythme des rénovations thermiques des bâtiments ; le bonus-malus pour les voitures. L'interdiction, par exemple, aussi d'exploitation d'une mine d'or en Guyane, qui aurait détruit la biodiversité, alors que tout le monde nous disait : mais non, mais non, il faut l'exploiter... Il a toujours ses engagements. Croire qu'on va sortir de la crise contre l'écologie, sans écologie, c'est une erreur majeure, ce n'est pas possible. Il y a vraiment un principe de base : le pétrole bon marché, de toute façon dans quelques années c'est complètement terminé. Donc, il faut... Souvenez-vous, en 2008, quand le baril de pétrole a dépassé les 150 dollars, les 150 euros même d'ailleurs, ça a été une crise dans certains secteurs, ça commençait à tanguer dans certains secteurs. 2030, les plus conservateurs disent : le baril sera entre 150 et 300 dollars. 2030 c'est demain, c'est vraiment demain.
Ce qui ajoute quand même au scepticisme ambiant, même si vous le discutez, c'est la controverse qui porte cette fois sur le climat. Vous savez qu'il y a 400 chercheurs qui ont formé un collectif, qui vous demandent d'intervenir, qui demandent aux pouvoirs publics de réagir, notamment aux propos, aux propos et aux écrits de C. Allègre, de son ami, V. Courtillot, qui contestent l'idée d'un réchauffement climatique. Que dites-vous aujourd'hui là-dessus ?
Ces scientifiques, ils ont 100 % raison. C. Allègre n'est pas un climatologue, c'est un géologue, c'est un homme politique qui essaye de revenir sur la scène politique, voilà. Il a trouvé un créneau depuis longtemps mais ce n'est pas parce qu'on est seul contre tous qu'on a forcément raison. Donc, ça, ils ont absolument raison...
Il n'est pas tout à fait seul, il y a quelques chercheurs...
Oui, ils sont deux. Et par ailleurs, effectivement, quand bien même, quand bien même il arrive à relever quelques erreurs, même pas 5 %, la seule vraie erreur qu'il a réussie à relever c'est une erreur de frappe...passons. Quand bien même, il y aurait 5 % d'erreurs, je préfère fonder ma décision sur 95 % de vrai que sur les 5 % restants.
Néanmoins, l'argument selon lequel, la terre a connu des périodes de réchauffement qui n'étaient pas dues à l'action de l'homme, elle est recevable cette idée, cet argument est recevable ?
C'est un argument vrai si vous vous placez dans du très, très long terme. Simplement, jamais la terre n'a connu un réchauffement aussi rapide dans un temps aussi court, jamais ! Et là, la probabilité que ce soit l'homme qui soit à l'origine de ce réchauffement, est supérieure à 90 %.
Donc, on n'a pas le droit de douter de ça aujourd'hui ?
On n'a pas le droit de douter, on n'a pas le droit de mettre en péril l'avenir de nos enfants, pour des considérations de court terme et très politiques.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 12 avril 2010
Oui, enfin, il exprime... il est dans son rôle. Les ONG doivent s'exprimer, et il a dit très clairement qu'il allait prendre effectivement pendant quelque temps, du recul pour évaluer ce qui a été fait, et pour revenir avec un discours clair. Il est dans son rôle. C'est clair que la montée du scepticisme à l'égard de l'écologie a été nourrie par les polémiques très politiques, par une opposition qui n'a cessé de dire que la taxe carbone allait devenir quelque chose d'affreux et d'injuste sans l'expliquer sur le fond, et c'est dommage parce que, effectivement, c'est une belle idée, mais on va reprendre l'idée à une autre échelle.
Il y a un problème de pédagogie. "La taxe carbone" on a surtout entendu "taxe" lorsqu'on parle de la qualité environnementale, on sait que ça va coûter cher !
Absolument, mais ça, c'est une guerre "médiatique", entre guillemets, que nous avons perdue dès lors qu'on a accepté de parler de "taxe" et pas de contribution. Mais la pédagogie sur l'écologie est effectivement lourde, parce qu'il s'agit de changer aussi bien nos modes de production que nos modes de consommation. De même, quand j'entends que la consommation durable coûte nécessairement plus cher, c'est faux. Consommer durable, ça va être : consommer des produits de saison, consommer des produits qui ne sont... des espèces de poissons qui ne sont pas menacées. C'est Vendredi Saint, par exemple, j'y pensais ce matin en écoutant des chroniques sur les espèces de poissons à consommer. Donc, il y a vraiment un message de pédagogie. C'est pour ça que je vais faire mon tour de France du Grenelle, pour aller réexpliquer les mesures.
Est-ce qu'on n'en a pas trop fait peut-être sur le message, j'allais dire, presque sur la propagande écologique, lorsqu'on voit, par exemple, qu'un sondage dit que : 53 % des Français trouvent qu'il y a trop de messages publicitaires sur la consommation durable ? Que, finalement, on sature un petit peu là-dessus ? Tout est devenu écologique en quelque sorte.
Oui et non, pour moi, je trouve qu'on en fait jamais assez, et que l'ensemble des discours, que ce soit l'économie, que ce soit..., devrait être complètement imprégné de cette problématique, qui est demain notre principale source d'énergie, va disparaître.
Ce n'est pas une mode aussi ?
Il y a toujours des effets de flux et de reflux. Il y a eu une vague très importante au moment de Copenhague, donc il y a un effet de reflux, on sent, c'est normal, ça se voit sur à peu près tous les sujets. Ceci dit, la question de fond reste entière : quel est le monde qu'on veut construire pour nos enfants demain ? Qu'est-ce qu'on leur laisse comme monde ? Problème de biodiversité, problème climatique, problème d'énergie, problème de santé ? Voilà, c'est ça notre fond, donc, ce n'est pas pour autant qu'il faut baisser les bras.
Vous venez de parler du sommet de Copenhague, on sait qu'il s'est soldé par un échec...
Non, pas un échec, un semi échec, c'est-à-dire qu'on n'a pas été jusqu'au bout, pas jusque-là où on souhaitait aller, mais on a quand même obtenu des choses.
En tout cas, on n'a pas l'impression que les résultats obtenus vont produire un grand changement ?
Il y a plus de 72 pays qui se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le changement sera supérieur à celui de Kyoto, c'est très clair. Et donc, ce changement...il ne faut pas se leurrer, il y a des pays par exemple, qui étaient vraiment le pied sur le frein pendant Copenhague, comme la Chine, mais qui investissent aujourd'hui massivement, mais vraiment massivement dans cette économie de demain. Donc, à nous de ne pas louper ce train.
Ce qui est indéniable, c'est qu'il y avait une grande attente avant ce sommet, qu'il y a eu un certain désenchantement ensuite...
Absolument.
Lorsqu'on entend N. Sarkozy au Salon de l'agriculture, dire que les questions d'environnement, s'agissant des contraintes environnementales, pour le citer précisément, "ça commence à bien faire !", ça ajoute tout de même à ce scepticisme. On a l'impression que l'écologie est un petit peu passée au second plan aujourd'hui ?
Quand vous lisez son discours, vous pouvez comprendre ses propos de manière différente. Toujours est-il que, pour l'agriculture, ils ont vécu une crise absolument énorme, il faut qu'on se remette autour de la table avec eux pour leur montrer effectivement..., pour les accompagner, pour les aider plus, s'il faut les aider plus, parce que de toute façon la machine est engagée. La réduction par exemple, de l'usage des produits phytosanitaires, les pesticides et les engrais, de 50 % d'ici à dix ans, elle est engagée, elle est en cours. Tout à l'heure, par exemple pour les jardiniers amateurs, on va signer une convention avec les grands distributeurs.
Ce que je veux dire, l'écologie est-elle compatible avec la reprise économique ? Par exemple, lorsqu'il s'agit de lancer des grandes infrastructures, est-ce qu'on peut en même temps respecter la biodiversité, est-ce que là, il n'y a pas une antinomie entre les deux impératifs ?
L'antinomie c'est à l'inverse, de croire qu'on va pouvoir continuer sur un modèle économique sans intégrer cette problématique écologique. Si on avait anticipé les évolutions sectorielles, par exemple, dans la sidérurgie, on n'aurait pas eu autant de crises et de difficultés. A titre d'exemple, les éoliennes, on n'a pas pris ce train en marche au bon moment. Aujourd'hui on essaye de le rattraper, mais si on l'avait fait, on pouvait reconvertir une grande partie de notre outil industriel pour le faire.
Les éoliennes sont controversées, vous le savez...
...Oui, mais ça, il faut savoir ce qu'on veut : si on veut développer les énergies renouvelables, si on veut effectivement réduire la part des énergies qui polluent, il faut développer toutes les formes d'énergies renouvelables.
Vous n'avez pas l'impression que la priorité aujourd'hui c'est de refaire partir la machine économique et pas forcément de respecter à tout prix l'environnement, et c'est le Président lui-même qui le dit ?
Non, le Président ne dit pas ça, le Président a tenu ses engagements sur le Grenelle, il ne les a jamais lâchés, jamais ! Donc, ça, vraiment ça a toujours été le meilleur...
En dehors de la taxe carbone, il y a des engagements qui ont été tenus ?
Tous les engagements. Vous prenez les OGM, vous prenez les économies dans les bâtiments, avec le prêt à taux zéro, on a plus que multiplié par deux aujourd'hui le rythme des rénovations thermiques des bâtiments ; le bonus-malus pour les voitures. L'interdiction, par exemple, aussi d'exploitation d'une mine d'or en Guyane, qui aurait détruit la biodiversité, alors que tout le monde nous disait : mais non, mais non, il faut l'exploiter... Il a toujours ses engagements. Croire qu'on va sortir de la crise contre l'écologie, sans écologie, c'est une erreur majeure, ce n'est pas possible. Il y a vraiment un principe de base : le pétrole bon marché, de toute façon dans quelques années c'est complètement terminé. Donc, il faut... Souvenez-vous, en 2008, quand le baril de pétrole a dépassé les 150 dollars, les 150 euros même d'ailleurs, ça a été une crise dans certains secteurs, ça commençait à tanguer dans certains secteurs. 2030, les plus conservateurs disent : le baril sera entre 150 et 300 dollars. 2030 c'est demain, c'est vraiment demain.
Ce qui ajoute quand même au scepticisme ambiant, même si vous le discutez, c'est la controverse qui porte cette fois sur le climat. Vous savez qu'il y a 400 chercheurs qui ont formé un collectif, qui vous demandent d'intervenir, qui demandent aux pouvoirs publics de réagir, notamment aux propos, aux propos et aux écrits de C. Allègre, de son ami, V. Courtillot, qui contestent l'idée d'un réchauffement climatique. Que dites-vous aujourd'hui là-dessus ?
Ces scientifiques, ils ont 100 % raison. C. Allègre n'est pas un climatologue, c'est un géologue, c'est un homme politique qui essaye de revenir sur la scène politique, voilà. Il a trouvé un créneau depuis longtemps mais ce n'est pas parce qu'on est seul contre tous qu'on a forcément raison. Donc, ça, ils ont absolument raison...
Il n'est pas tout à fait seul, il y a quelques chercheurs...
Oui, ils sont deux. Et par ailleurs, effectivement, quand bien même, quand bien même il arrive à relever quelques erreurs, même pas 5 %, la seule vraie erreur qu'il a réussie à relever c'est une erreur de frappe...passons. Quand bien même, il y aurait 5 % d'erreurs, je préfère fonder ma décision sur 95 % de vrai que sur les 5 % restants.
Néanmoins, l'argument selon lequel, la terre a connu des périodes de réchauffement qui n'étaient pas dues à l'action de l'homme, elle est recevable cette idée, cet argument est recevable ?
C'est un argument vrai si vous vous placez dans du très, très long terme. Simplement, jamais la terre n'a connu un réchauffement aussi rapide dans un temps aussi court, jamais ! Et là, la probabilité que ce soit l'homme qui soit à l'origine de ce réchauffement, est supérieure à 90 %.
Donc, on n'a pas le droit de douter de ça aujourd'hui ?
On n'a pas le droit de douter, on n'a pas le droit de mettre en péril l'avenir de nos enfants, pour des considérations de court terme et très politiques.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 12 avril 2010