Texte intégral
Le Premier ministre François Fillon a reçu Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), à l'occasion de la remise du rapport annuel de l'AMF au président de la République et au Parlement.
Lors de cet entretien, le Premier ministre et le président de l'AMF ont évoqué les progrès de la régulation sur les marchés financiers.
Jean-Pierre Jouyet a insisté sur les défis nouveaux pour les superviseurs, liés aux évolutions technologiques et à l'accélération des transactions sur les marchés. La coopération entre superviseurs, qui s'est développée depuis la crise financière, est plus que jamais nécessaire.
François Fillon a rappelé le souhait de la France de voir les nouvelles autorités de contrôle européennes se mettre en place rapidement.
Le Premier ministre a évoqué les mesures prévues par le projet de loi de régulation bancaire et financière, afin de renforcer les pouvoirs de contrôle de l'AMF. Le président de l'AMF a insisté sur l'importance de ces mesures, qui lui permettront d'interdire certains types de transactions en cas de circonstances exceptionnelles, de sanctionner les manipulations de cours sur les marchés de produits dérivés et d'augmenter les sanctions jusqu'à 100 millions d'euros. L'AMF sera également chargée de l'agrément et du contrôle des agences de notation, et disposera à leur encontre d'un pouvoir de sanction.
François Fillon s'est également entretenu avec Jean-Pierre Jouyet des initiatives portées par la France, notamment dans le cadre des travaux du G20. Comme souhaité par le président de la République, la France plaide pour la mise en place d'une taxe sur les transactions financières, et pour un renforcement de la transparence, de la surveillance et de la réglementation des produits dérivés de gré à gré, en particulier les CDS souverains.
La France demande également que le G20 examine le niveau de concurrence entre agences de notation et l'impact de leurs changements de notation sur la stabilité financière. Elle souhaite enfin, dans une démarche commune avec l'Allemagne, qu'une réglementation des ventes à découvert intervienne rapidement au niveau européen.Source http://www.gouvernement.fr, le 25 juin 2010
Lors de cet entretien, le Premier ministre et le président de l'AMF ont évoqué les progrès de la régulation sur les marchés financiers.
Jean-Pierre Jouyet a insisté sur les défis nouveaux pour les superviseurs, liés aux évolutions technologiques et à l'accélération des transactions sur les marchés. La coopération entre superviseurs, qui s'est développée depuis la crise financière, est plus que jamais nécessaire.
François Fillon a rappelé le souhait de la France de voir les nouvelles autorités de contrôle européennes se mettre en place rapidement.
Le Premier ministre a évoqué les mesures prévues par le projet de loi de régulation bancaire et financière, afin de renforcer les pouvoirs de contrôle de l'AMF. Le président de l'AMF a insisté sur l'importance de ces mesures, qui lui permettront d'interdire certains types de transactions en cas de circonstances exceptionnelles, de sanctionner les manipulations de cours sur les marchés de produits dérivés et d'augmenter les sanctions jusqu'à 100 millions d'euros. L'AMF sera également chargée de l'agrément et du contrôle des agences de notation, et disposera à leur encontre d'un pouvoir de sanction.
François Fillon s'est également entretenu avec Jean-Pierre Jouyet des initiatives portées par la France, notamment dans le cadre des travaux du G20. Comme souhaité par le président de la République, la France plaide pour la mise en place d'une taxe sur les transactions financières, et pour un renforcement de la transparence, de la surveillance et de la réglementation des produits dérivés de gré à gré, en particulier les CDS souverains.
La France demande également que le G20 examine le niveau de concurrence entre agences de notation et l'impact de leurs changements de notation sur la stabilité financière. Elle souhaite enfin, dans une démarche commune avec l'Allemagne, qu'une réglementation des ventes à découvert intervienne rapidement au niveau européen.Source http://www.gouvernement.fr, le 25 juin 2010