Texte intégral
R. Duchemin.- Merci d'être en direct avec nous ce matin pour parler de la politique d'évacuation des Roms notamment, que vous avez mise en place à partir de cet été. Vous rentrez précisément de Roumanie, vous avez souhaité hier faire taire la polémique sur ces évacuations, est-ce que le plus simple moyen d'y mettre un terme finalement, ce ne serait pas de les stopper tout simplement ?
Oui, si vous voulez me dire que le plus simple moyen ça serait que la France renonce à ses lois, renonce au droit communautaire et accueille toutes celles et tous ceux qui veulent entrer sur son territoire, la réponse est évidemment non, ça n'est pas possible, ça n'est pas souhaitable. Il y a un lien entre le pacte national et le pacte social, c'est une évidence. Je veux retenir surtout de la journée d'hier la parfaite entente qui a régné entre le gouvernement roumain et nous-mêmes. Nous sommes allés avec P. Lellouche à Bucarest, nous avons passé une journée de travail, qui s'est conclue - c'est assez rare. Nous sommes arrivés le matin, où on nous disait qu'il allait y avoir...
Il y avait des différends effectivement, des divergences.
Un clash, etc. que ça allait très tendu. Nous sommes repartis le soir avec un communiqué commun annonçant des actions conjointes, ce que...
...Et un plan d'actions communes.
Ce que Y. Izard a dit dans votre journal de 8 heures très clairement, à la fois sur la coopération policière et sur un grand plan d'intégration de ce que les Roumains appellent la "minorité Roms", ce que nous nous appelons des Roumains, parce qu'en France nous ne connaissons pas de Roms nous connaissons parfois des Roumains en situation irrégulière.
Alors précisément vous avez parlé de Roumains, de Bulgares, d'autres ressortissants hier, si j'ai bien entendu vos déclarations faites depuis la Roumanie. Absolument. Est-ce que vous faites une différence entre Roumains, Bulgares et Roms ?
Aucunement. Lorsque le président de la République a demandé...
Les Roms c'est une ethnie à part, non c'est une minorité à part ?
La France ne connaît pas le concept d'ethnie. Lorsque le président de la République a demandé au ministère de l'Intérieur, au ministre de l'Intérieur de démanteler les camps illégaux en France en disant simplement le droit de propriété doit être respecté, l'ordre public doit être respecté, on n'entre pas impunément sur le domaine public ou le domaine privé. Lorsque les policiers démantèlent un camp, ou les CRS, ils ne s'interrogent pas sur la nationalité de celles et ceux qu'ils vont trouver. Si ce sont des Français, ils vont rester en France. Si ce sont des étrangers en situation régulière ils vont rester en France. Si ce sont des étrangers en situation irrégulière, ils vont retourner dans leur pays, quel que soit le pays. Il n'y a pas de plan spécifique contre les, entre guillemets, "Roms". Nous appliquons la loi républicaine française, nous respectons...
Mais elle existe la minorité Rom en droit communautaire...
Oui, mais le droit communautaire, la France, je vous l'ai dit, ne connaît pas le concept de minorité. Nous avons nous-mêmes des anciens entre guillemets "Roms" qui sont français, nous les considérons comme français à part entière. Et quand nous menons des actions sociales, c'est sur une base d'intégration sociale, une base géographique, mais jamais au nom d'une minorité. Et je veux retenir qu'en une semaine, la Commission s'est complètement satisfaite des garanties apportées par la France, nous n'avons pas été mis en cause, que le gouvernement roumain a décidé de travailler main dans la main mais avec nous. Et finalement, il reste quoi ? Une basse opération politique menée principalement au départ par des députés européens de gauche, socialistes et Verts, qui, une nouvelle fois parce que ça devient une habitude, ont voulu mettre la France en accusation à Strasbourg.
Alors justement, on va les entendre ces députés puisque c'était hier au Parlement européen. Je vous propose d'écouter le message que vous envoie ce matin H. Flautre, une des députée qui s'est élevée donc contre la politique menée par la France en la matière.
H. Flautre : Nous avons marqué une ferme volonté de stopper des dérives populistes qui sont à l'oeuvre en France, mais on le sait dans d'autres pays européens. Mon espoir c'est que l'adoption de cette résolution, ferme et détaillée, marque un coup d'arrêt au "plus discriminant, tu gagnes". Et que s'enclenche enfin en Europe, avec le soutien dynamique de la Commission européenne et des fonds européens, la concurrence pour les meilleures politiques d'intégration.
Alors votre réponse, si j'ai bien compris hier, c'était de dire c'est du diktat politique. C'est ça le diktat politique souhaité par le parlement ?
Mais ce qui est dommage c'est de voir une députée européenne, un, ne pas connaître le droit communautaire, deux, ne pas respecter les institutions européennes. Qui est le gardien des traités ? La Commission. Qui peut demander des comptes à la France ? La Commission. Après explication et nous sommes allés à Bruxelles rencontrer les commissaires la semaine dernière, elles n'ont rien trouvé à redire à ce que la France a fait. Puis-je ajouter que la France se singularise en Europe par le fait que nous avons le droit des étrangers en situation irrégulière le plus protecteur d'Europe, que nous travaillons en permanence sous le contrôle du juge. Et que la France se singularise par le fait que lorsqu'elle renvoie dans leur pays d'origine des étrangers en situation irrégulière, dont des Roumains, elle leur apporte une aide financière, 300 euros par personne plus 100 euros par enfant, et une aide à la réinsertion. Et savez vous que le gouvernement roumain, hier, nous a dit qu'il trouvait que c'était une mauvaise idée de leur donner de l'argent pour revenir dans leur pays et qu'il nous suggérait de supprimer cette aide au retour volontaire humanitaire. Donc, ce qui est dommage, c'est que nous pratiquons l'auto-flagellation. La France traite bien les étrangers en situation irrégulière mais ce sont les Français qui caricaturent eux-mêmes à Strasbourg l'action de leur pays.
Vous êtes en train de me dire qu'on comprend mal une fois de plus l'action de votre ministère ?
Je suis en train de dire que la France se caricature elle-même. Elle est le premier pays en matière d'asile en Europe, c'est nous qui accueillons le plus de réfugiés politiques. Nous avons le droit des étrangers le plus protecteur. Nous donnons le plus d'argent à celles et ceux que malheureusement nous sommes obligés de renvoyer dans leur pays, et c'est chez nous que les polémiques sont les plus caricaturales, avec des anachronismes et des références historiques - la collaboration, Vichy etc., qui sont grotesques et vraiment ridicules.
Ça reste quand même ambigu sur un point, celui de la directive européenne de la libre circulation des personnes.
Mais non ça n'est pas ambigu du tout.
Vous avez avancé un argument qui est celui du trouble à l'ordre public.
Mais non, c'est une simplicité, il suffit de lire la directive de 2004. Elle dit très exactement qu'elle distingue la liberté de circulation, vous et moi nous pouvons circuler en Europe, de ce qu'on appelle la liberté d'installation. Pour vous installer, vous devez effectivement respecter l'ordre public, ce n'est pas la France qui le dit, c'est...
Vous savez comme moi que ces personnes là sont itinérantes. Cela fait aussi partie de...
Oui, mais ça ne vous empêche pas de respecter l'ordre public. L'ordre public c'est le droit de propriété, c'est la délinquance, etc. Et la deuxième chose, c'est que vous devez respecter le fait que vous devez avoir des revenus et que vous ne devez pas être instantanément à la charge du système de protection sociale. Dernière chose, parce que le temps passe, est-ce que vous savez que la France accueille chaque année des Français que les autres européens nous renvoient ? Les Britanniques, les Allemands, les Espagnols, les Italiens, les Belges renvoient vers la France des Français en situation irrégulière chaque année. Et que nous-mêmes, nous renvoyons des ressortissants communautaires, pas seulement des Roumains et des Bulgares dans leur pays. Ça veut dire quoi ? Que c'est la règle européenne. Ce n'est pas une spécificité française, tous les pays européens le font.
Dernière question, si mes souvenirs sont bons, cette politique a été mise en place après un évènement notamment, celui de Saint- Aignan, où peut-être on est allé un petit peu vite en faisant un amalgame entre les Roms et les Gitans sur la question de la sécurité...
Mais non, mais non, je ne peux pas vous laisser dire... Le début de votre phrase...
Et la délinquance.
...Le début de votre phrase est faux. L'année dernière, nous avons...
En tout cas, les choses se sont intensifiées à ce moment-là.
Il y a eu une accélération en août, mais il y a eu reconduite l'année dernière de 11.000 Roumains et Bulgares en situation irrégulière dans leur pays. Comment pouvez-vous dire que c'est une politique nouvelle ? Cette année, il y en aura probablement 4 ou 500 de plus sur 11.000. Donc c'est une inflexion, c'est une (inaud.).
Vous avez davantage communiqué en tout cas sur cette politique, à ce moment là.
Vous savez, il se peut que parfois la presse choisisse aussi de communiquer sur ce qu'elle veut, elle est libre en France, vous le savez mieux que quiconque.
Donc il n'y a pas de délinquance de Roms, vous nous confirmez ?
Il n'y a pas de ?
...Délinquance de Roms ?
Le ministre de l'Intérieur a très clairement, dans une conférence de presse et de façon étayée, montré que à certains endroits, par exemple en région parisienne, il y avait un lien non pas entre les Roms, puisque nous n'avons pas de statistiques ethniques je l'ai dit, mais entre, par exemple, un délit sur quatre sur la région parisienne a été commis par un Roumain. Le ministre de l'Intérieur s'en est expliqué très clairement, je ne vois pas pourquoi, après ce que j'ai dit, vous dites "donc".
Petite question pour terminer. Novembre remaniement, vous êtes l'un des rares ministres d'ouverture que les élus de droite ont visiblement adopté, est-ce que vous allez rempiler ?
Je ne sais pas, nous verrons. Vous savez, c'est le président de la République qui propose à ses ministres d'en discuter avec lui quand il estime le moment venu. Le moment n'est pas venu, nous verrons.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 10 septembre 2010
Oui, si vous voulez me dire que le plus simple moyen ça serait que la France renonce à ses lois, renonce au droit communautaire et accueille toutes celles et tous ceux qui veulent entrer sur son territoire, la réponse est évidemment non, ça n'est pas possible, ça n'est pas souhaitable. Il y a un lien entre le pacte national et le pacte social, c'est une évidence. Je veux retenir surtout de la journée d'hier la parfaite entente qui a régné entre le gouvernement roumain et nous-mêmes. Nous sommes allés avec P. Lellouche à Bucarest, nous avons passé une journée de travail, qui s'est conclue - c'est assez rare. Nous sommes arrivés le matin, où on nous disait qu'il allait y avoir...
Il y avait des différends effectivement, des divergences.
Un clash, etc. que ça allait très tendu. Nous sommes repartis le soir avec un communiqué commun annonçant des actions conjointes, ce que...
...Et un plan d'actions communes.
Ce que Y. Izard a dit dans votre journal de 8 heures très clairement, à la fois sur la coopération policière et sur un grand plan d'intégration de ce que les Roumains appellent la "minorité Roms", ce que nous nous appelons des Roumains, parce qu'en France nous ne connaissons pas de Roms nous connaissons parfois des Roumains en situation irrégulière.
Alors précisément vous avez parlé de Roumains, de Bulgares, d'autres ressortissants hier, si j'ai bien entendu vos déclarations faites depuis la Roumanie. Absolument. Est-ce que vous faites une différence entre Roumains, Bulgares et Roms ?
Aucunement. Lorsque le président de la République a demandé...
Les Roms c'est une ethnie à part, non c'est une minorité à part ?
La France ne connaît pas le concept d'ethnie. Lorsque le président de la République a demandé au ministère de l'Intérieur, au ministre de l'Intérieur de démanteler les camps illégaux en France en disant simplement le droit de propriété doit être respecté, l'ordre public doit être respecté, on n'entre pas impunément sur le domaine public ou le domaine privé. Lorsque les policiers démantèlent un camp, ou les CRS, ils ne s'interrogent pas sur la nationalité de celles et ceux qu'ils vont trouver. Si ce sont des Français, ils vont rester en France. Si ce sont des étrangers en situation régulière ils vont rester en France. Si ce sont des étrangers en situation irrégulière, ils vont retourner dans leur pays, quel que soit le pays. Il n'y a pas de plan spécifique contre les, entre guillemets, "Roms". Nous appliquons la loi républicaine française, nous respectons...
Mais elle existe la minorité Rom en droit communautaire...
Oui, mais le droit communautaire, la France, je vous l'ai dit, ne connaît pas le concept de minorité. Nous avons nous-mêmes des anciens entre guillemets "Roms" qui sont français, nous les considérons comme français à part entière. Et quand nous menons des actions sociales, c'est sur une base d'intégration sociale, une base géographique, mais jamais au nom d'une minorité. Et je veux retenir qu'en une semaine, la Commission s'est complètement satisfaite des garanties apportées par la France, nous n'avons pas été mis en cause, que le gouvernement roumain a décidé de travailler main dans la main mais avec nous. Et finalement, il reste quoi ? Une basse opération politique menée principalement au départ par des députés européens de gauche, socialistes et Verts, qui, une nouvelle fois parce que ça devient une habitude, ont voulu mettre la France en accusation à Strasbourg.
Alors justement, on va les entendre ces députés puisque c'était hier au Parlement européen. Je vous propose d'écouter le message que vous envoie ce matin H. Flautre, une des députée qui s'est élevée donc contre la politique menée par la France en la matière.
H. Flautre : Nous avons marqué une ferme volonté de stopper des dérives populistes qui sont à l'oeuvre en France, mais on le sait dans d'autres pays européens. Mon espoir c'est que l'adoption de cette résolution, ferme et détaillée, marque un coup d'arrêt au "plus discriminant, tu gagnes". Et que s'enclenche enfin en Europe, avec le soutien dynamique de la Commission européenne et des fonds européens, la concurrence pour les meilleures politiques d'intégration.
Alors votre réponse, si j'ai bien compris hier, c'était de dire c'est du diktat politique. C'est ça le diktat politique souhaité par le parlement ?
Mais ce qui est dommage c'est de voir une députée européenne, un, ne pas connaître le droit communautaire, deux, ne pas respecter les institutions européennes. Qui est le gardien des traités ? La Commission. Qui peut demander des comptes à la France ? La Commission. Après explication et nous sommes allés à Bruxelles rencontrer les commissaires la semaine dernière, elles n'ont rien trouvé à redire à ce que la France a fait. Puis-je ajouter que la France se singularise en Europe par le fait que nous avons le droit des étrangers en situation irrégulière le plus protecteur d'Europe, que nous travaillons en permanence sous le contrôle du juge. Et que la France se singularise par le fait que lorsqu'elle renvoie dans leur pays d'origine des étrangers en situation irrégulière, dont des Roumains, elle leur apporte une aide financière, 300 euros par personne plus 100 euros par enfant, et une aide à la réinsertion. Et savez vous que le gouvernement roumain, hier, nous a dit qu'il trouvait que c'était une mauvaise idée de leur donner de l'argent pour revenir dans leur pays et qu'il nous suggérait de supprimer cette aide au retour volontaire humanitaire. Donc, ce qui est dommage, c'est que nous pratiquons l'auto-flagellation. La France traite bien les étrangers en situation irrégulière mais ce sont les Français qui caricaturent eux-mêmes à Strasbourg l'action de leur pays.
Vous êtes en train de me dire qu'on comprend mal une fois de plus l'action de votre ministère ?
Je suis en train de dire que la France se caricature elle-même. Elle est le premier pays en matière d'asile en Europe, c'est nous qui accueillons le plus de réfugiés politiques. Nous avons le droit des étrangers le plus protecteur. Nous donnons le plus d'argent à celles et ceux que malheureusement nous sommes obligés de renvoyer dans leur pays, et c'est chez nous que les polémiques sont les plus caricaturales, avec des anachronismes et des références historiques - la collaboration, Vichy etc., qui sont grotesques et vraiment ridicules.
Ça reste quand même ambigu sur un point, celui de la directive européenne de la libre circulation des personnes.
Mais non ça n'est pas ambigu du tout.
Vous avez avancé un argument qui est celui du trouble à l'ordre public.
Mais non, c'est une simplicité, il suffit de lire la directive de 2004. Elle dit très exactement qu'elle distingue la liberté de circulation, vous et moi nous pouvons circuler en Europe, de ce qu'on appelle la liberté d'installation. Pour vous installer, vous devez effectivement respecter l'ordre public, ce n'est pas la France qui le dit, c'est...
Vous savez comme moi que ces personnes là sont itinérantes. Cela fait aussi partie de...
Oui, mais ça ne vous empêche pas de respecter l'ordre public. L'ordre public c'est le droit de propriété, c'est la délinquance, etc. Et la deuxième chose, c'est que vous devez respecter le fait que vous devez avoir des revenus et que vous ne devez pas être instantanément à la charge du système de protection sociale. Dernière chose, parce que le temps passe, est-ce que vous savez que la France accueille chaque année des Français que les autres européens nous renvoient ? Les Britanniques, les Allemands, les Espagnols, les Italiens, les Belges renvoient vers la France des Français en situation irrégulière chaque année. Et que nous-mêmes, nous renvoyons des ressortissants communautaires, pas seulement des Roumains et des Bulgares dans leur pays. Ça veut dire quoi ? Que c'est la règle européenne. Ce n'est pas une spécificité française, tous les pays européens le font.
Dernière question, si mes souvenirs sont bons, cette politique a été mise en place après un évènement notamment, celui de Saint- Aignan, où peut-être on est allé un petit peu vite en faisant un amalgame entre les Roms et les Gitans sur la question de la sécurité...
Mais non, mais non, je ne peux pas vous laisser dire... Le début de votre phrase...
Et la délinquance.
...Le début de votre phrase est faux. L'année dernière, nous avons...
En tout cas, les choses se sont intensifiées à ce moment-là.
Il y a eu une accélération en août, mais il y a eu reconduite l'année dernière de 11.000 Roumains et Bulgares en situation irrégulière dans leur pays. Comment pouvez-vous dire que c'est une politique nouvelle ? Cette année, il y en aura probablement 4 ou 500 de plus sur 11.000. Donc c'est une inflexion, c'est une (inaud.).
Vous avez davantage communiqué en tout cas sur cette politique, à ce moment là.
Vous savez, il se peut que parfois la presse choisisse aussi de communiquer sur ce qu'elle veut, elle est libre en France, vous le savez mieux que quiconque.
Donc il n'y a pas de délinquance de Roms, vous nous confirmez ?
Il n'y a pas de ?
...Délinquance de Roms ?
Le ministre de l'Intérieur a très clairement, dans une conférence de presse et de façon étayée, montré que à certains endroits, par exemple en région parisienne, il y avait un lien non pas entre les Roms, puisque nous n'avons pas de statistiques ethniques je l'ai dit, mais entre, par exemple, un délit sur quatre sur la région parisienne a été commis par un Roumain. Le ministre de l'Intérieur s'en est expliqué très clairement, je ne vois pas pourquoi, après ce que j'ai dit, vous dites "donc".
Petite question pour terminer. Novembre remaniement, vous êtes l'un des rares ministres d'ouverture que les élus de droite ont visiblement adopté, est-ce que vous allez rempiler ?
Je ne sais pas, nous verrons. Vous savez, c'est le président de la République qui propose à ses ministres d'en discuter avec lui quand il estime le moment venu. Le moment n'est pas venu, nous verrons.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 10 septembre 2010