Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur lAmbassadeur,
Mesdames, messieurs,
Je voudrais faire le point à lissue de ce Sommet.
Le Sommet de Washington, qui devait à lorigine célébrer le 50ème anniversaire de lAlliance atlantique, a été en réalité le Sommet de lunité des 19 pays de lAlliance réunis dans un même combat pour la démocratie et pour les droits de lHomme.
Les Etats de lAlliance ont été unanimes à condamner le comportement abominable des dirigeants de Belgrade, qui poursuivent sauvagement leur politique dépuration raciste, leurs massacres, leurs violences. Milosevic na pas changé. Son entêtement meurtrier demeure entier et le nombre de ses victimes ne cesse daugmenter.
Devant cette situation, nos démocraties ont, dune même voix, décidé de confirmer leur stratégie de frappes aériennes, comme la France lavait souhaité, de les amplifier et de diversifier les objectifs afin de paralyser le plus vite possible lappareil de répression serbe.
De même, les mesures dembargo sur les armes et le pétrole nécessaires aux forces serbes ont été décidées par lUnion européenne, puis par lAlliance. La France a souligné limportance du respect du droit international dans la conduite de cette action.
Nous avons aussi décidé de renforcer les moyens mis en uvre par lAlliance pour faire face à la tragédie qui frappe des centaines de milliers de réfugiés, des enfants, des femmes, des hommes, brutalement chassés de chez eux, séparés, ayant tout perdu. Cette tragédie a bouleversé lensemble de nos peuples. Lélan de générosité samplifie. Les associations humanitaires sont de plus en plus présentes et sorganisent. La France demande que lappui de nos armées respecte lindépendance de ces associations, qui souhaitent cette aide, mais qui veulent conserver cette indépendance qui leur est nécessaire.
Nous avons aussi affirmé la volonté, notre volonté de secourir ceux qui sont restés au Kosovo, dans une situation de plus en plus dramatique. Malgré les difficultés techniques, qui sont réelles, la France a demandé que tout soit mis en uvre pour leur venir en aide, notamment par des parachutages de vivres et de médicaments.
Mais la crise a aussi de graves effets sur lensemble de la région et notamment sur lAlbanie et sur la Macédoine. La France avait demandé quun sommet réunisse les Alliés et les sept pays voisins de la Serbie pour examiner avec eux laide que lOTAN doit leur apporter pour assurer leur sécurité. Ce sommet vient davoir lieu. LAlliance se tient aux côtés de ces Etats. Nous sommes décidés à préserver leur stabilité.
La situation du Monténégro a été particulièrement examinée. Et la Serbie doit savoir quelle subirait toutes les conséquences dun coup de force dans cette petite république.
Mais au-delà de lindispensable renforcement de nos actions militaires, au-delà de la solidarité que nous devons à ceux qui souffrent, il y a la nécessaire recherche dune solution politique. Les efforts des Alliés doivent se conjuguer avec ceux de lONU, et aussi avec ceux de la Russie qui, vous le savez, tente de convaincre Belgrade de revenir à la raison.
Enfin, la France a réaffirmé la vocation et la volonté de lEurope à jouer un rôle déterminant dans la mise en uvre, le moment venu, dune solution durable.
A Washington, jai pu mesurer combien la voix de la France, deuxième puissance par les moyens engagés, était renforcée par lunité évidente du peuple français, cette unité dont il fait preuve depuis le début du conflit. La détermination et la mobilisation de la France pour la défense des droits de lHomme, pour la défense des libertés, donnent à notre pays une place éminente en Europe et dans le monde. Cette unité du peuple français impressionne et je tiens, ce soir, à la saluer.
Monsieur lAmbassadeur,
Mesdames, messieurs,
Je voudrais faire le point à lissue de ce Sommet.
Le Sommet de Washington, qui devait à lorigine célébrer le 50ème anniversaire de lAlliance atlantique, a été en réalité le Sommet de lunité des 19 pays de lAlliance réunis dans un même combat pour la démocratie et pour les droits de lHomme.
Les Etats de lAlliance ont été unanimes à condamner le comportement abominable des dirigeants de Belgrade, qui poursuivent sauvagement leur politique dépuration raciste, leurs massacres, leurs violences. Milosevic na pas changé. Son entêtement meurtrier demeure entier et le nombre de ses victimes ne cesse daugmenter.
Devant cette situation, nos démocraties ont, dune même voix, décidé de confirmer leur stratégie de frappes aériennes, comme la France lavait souhaité, de les amplifier et de diversifier les objectifs afin de paralyser le plus vite possible lappareil de répression serbe.
De même, les mesures dembargo sur les armes et le pétrole nécessaires aux forces serbes ont été décidées par lUnion européenne, puis par lAlliance. La France a souligné limportance du respect du droit international dans la conduite de cette action.
Nous avons aussi décidé de renforcer les moyens mis en uvre par lAlliance pour faire face à la tragédie qui frappe des centaines de milliers de réfugiés, des enfants, des femmes, des hommes, brutalement chassés de chez eux, séparés, ayant tout perdu. Cette tragédie a bouleversé lensemble de nos peuples. Lélan de générosité samplifie. Les associations humanitaires sont de plus en plus présentes et sorganisent. La France demande que lappui de nos armées respecte lindépendance de ces associations, qui souhaitent cette aide, mais qui veulent conserver cette indépendance qui leur est nécessaire.
Nous avons aussi affirmé la volonté, notre volonté de secourir ceux qui sont restés au Kosovo, dans une situation de plus en plus dramatique. Malgré les difficultés techniques, qui sont réelles, la France a demandé que tout soit mis en uvre pour leur venir en aide, notamment par des parachutages de vivres et de médicaments.
Mais la crise a aussi de graves effets sur lensemble de la région et notamment sur lAlbanie et sur la Macédoine. La France avait demandé quun sommet réunisse les Alliés et les sept pays voisins de la Serbie pour examiner avec eux laide que lOTAN doit leur apporter pour assurer leur sécurité. Ce sommet vient davoir lieu. LAlliance se tient aux côtés de ces Etats. Nous sommes décidés à préserver leur stabilité.
La situation du Monténégro a été particulièrement examinée. Et la Serbie doit savoir quelle subirait toutes les conséquences dun coup de force dans cette petite république.
Mais au-delà de lindispensable renforcement de nos actions militaires, au-delà de la solidarité que nous devons à ceux qui souffrent, il y a la nécessaire recherche dune solution politique. Les efforts des Alliés doivent se conjuguer avec ceux de lONU, et aussi avec ceux de la Russie qui, vous le savez, tente de convaincre Belgrade de revenir à la raison.
Enfin, la France a réaffirmé la vocation et la volonté de lEurope à jouer un rôle déterminant dans la mise en uvre, le moment venu, dune solution durable.
A Washington, jai pu mesurer combien la voix de la France, deuxième puissance par les moyens engagés, était renforcée par lunité évidente du peuple français, cette unité dont il fait preuve depuis le début du conflit. La détermination et la mobilisation de la France pour la défense des droits de lHomme, pour la défense des libertés, donnent à notre pays une place éminente en Europe et dans le monde. Cette unité du peuple français impressionne et je tiens, ce soir, à la saluer.