Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le Président Ayrault,
Avec tout le respect que je vous dois et toute lamitié que je vous porte, je pense que vous vous êtes seulement trompé dépoque. Vous parlez dun président de la République qui écoutait tout Paris. Ce qui dailleurs avait occasionné un tel scandale, que la majorité de lépoque avait cru nécessaire de faire voter une loi, la loi de 1991, dont je veille, avec le ministre de lIntérieur, scrupuleusement à lapplication. Cette loi de 1991 a créé une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité ; cette commission nationale est une commission indépendante, je veux dire quelle fait son travail avec beaucoup defficacité, et je suis très attentif à ce que lon mette en uvre les recommandations quelle nous fait régulièrement au vu des travaux de contrôle qui sont les siens, et vous le savez bien, puisque dans cette commission siègent des parlementaires.
La vérité, monsieur le député Ayrault, cest qu'il ny a pas de complot, il ny a que lintérêt national. Et lintérêt national commande que les Services de renseignement aient des moyens daction, des moyens daction pour lutter contre le terrorisme, des moyens daction pour lutter contre lespionnage, des moyens daction pour lutter contre la criminalité organisée, et cela, dans le strict respect des libertés publiques. Ce strict respect des libertés publiques qui impose que les interceptions et toutes les données qui sy rattachent soient strictement limitées, et soient contrôlées de façon étroite.
Voilà quelle est la ligne de conduite du Gouvernement, tout le reste, monsieur Ayrault, ce ne sont que fantasmes.Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2010
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le Président Ayrault,
Avec tout le respect que je vous dois et toute lamitié que je vous porte, je pense que vous vous êtes seulement trompé dépoque. Vous parlez dun président de la République qui écoutait tout Paris. Ce qui dailleurs avait occasionné un tel scandale, que la majorité de lépoque avait cru nécessaire de faire voter une loi, la loi de 1991, dont je veille, avec le ministre de lIntérieur, scrupuleusement à lapplication. Cette loi de 1991 a créé une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité ; cette commission nationale est une commission indépendante, je veux dire quelle fait son travail avec beaucoup defficacité, et je suis très attentif à ce que lon mette en uvre les recommandations quelle nous fait régulièrement au vu des travaux de contrôle qui sont les siens, et vous le savez bien, puisque dans cette commission siègent des parlementaires.
La vérité, monsieur le député Ayrault, cest qu'il ny a pas de complot, il ny a que lintérêt national. Et lintérêt national commande que les Services de renseignement aient des moyens daction, des moyens daction pour lutter contre le terrorisme, des moyens daction pour lutter contre lespionnage, des moyens daction pour lutter contre la criminalité organisée, et cela, dans le strict respect des libertés publiques. Ce strict respect des libertés publiques qui impose que les interceptions et toutes les données qui sy rattachent soient strictement limitées, et soient contrôlées de façon étroite.
Voilà quelle est la ligne de conduite du Gouvernement, tout le reste, monsieur Ayrault, ce ne sont que fantasmes.Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2010