Texte intégral
Monsieur Grouard, je tiens, tout d'abord, à vous féliciter pour votre élection, ce matin, à la présidence de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Je souhaite pouvoir nouer des relations pérennes et de qualité avec chacun des membres de votre commission.
La Conférence de Cancún, sur laquelle vous m'interrogez, s'est ouverte cette semaine et se prolongera jusqu'au 11 décembre. J'y participerai, avec plusieurs membres de votre assemblée, de la majorité comme de l'opposition, la semaine prochaine.
Cette Conférence se construit sur l'Accord de Copenhague, qui, en dépit de ses faiblesses, constitue une première étape. Tout d'abord, il est soutenu par plus de 130 Etats et associe des pays qui émettent plus de 80 % des gaz à effet de serre, dont les Etats-Unis et les pays émergents.
Ensuite, cet accord traduit clairement l'objectif, que vous avez rappelé, de limiter à moins de deux degrés Celsius le réchauffement des températures. Enfin, il propose d'allouer de nouvelles ressources aux pays en développement, dont 10 milliards de dollars par an à partir de l'année 2010, la France contribuant à hauteur de 420 millions d'euros.
Mesdames, Messieurs les Députés, à Cancún, il s'agit d'avancer sur ces espérances. Lors de l'ouverture de la conférence, l'ambiance a paru plus constructive que ce que nous avions pu envisager et, pour tout dire, que ce que nous avions pu craindre. Notre objectif est de parvenir à l'adoption d'un paquet de décisions de mise en uvre de l'Accord de Copenhague qui soit équilibré et à une deuxième période d'engagement pour les pays signataires du Protocole de Kyoto.
Le résultat n'est pas acquis, mais sachez, Monsieur le Député, que je me rendrai à la Conférence en étant déterminée à faire entendre la voix de la France et à faire avancer les négociations internationales dans ce cadre multilatéral qui est garant de nos responsabilités envers la planète.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2010
La Conférence de Cancún, sur laquelle vous m'interrogez, s'est ouverte cette semaine et se prolongera jusqu'au 11 décembre. J'y participerai, avec plusieurs membres de votre assemblée, de la majorité comme de l'opposition, la semaine prochaine.
Cette Conférence se construit sur l'Accord de Copenhague, qui, en dépit de ses faiblesses, constitue une première étape. Tout d'abord, il est soutenu par plus de 130 Etats et associe des pays qui émettent plus de 80 % des gaz à effet de serre, dont les Etats-Unis et les pays émergents.
Ensuite, cet accord traduit clairement l'objectif, que vous avez rappelé, de limiter à moins de deux degrés Celsius le réchauffement des températures. Enfin, il propose d'allouer de nouvelles ressources aux pays en développement, dont 10 milliards de dollars par an à partir de l'année 2010, la France contribuant à hauteur de 420 millions d'euros.
Mesdames, Messieurs les Députés, à Cancún, il s'agit d'avancer sur ces espérances. Lors de l'ouverture de la conférence, l'ambiance a paru plus constructive que ce que nous avions pu envisager et, pour tout dire, que ce que nous avions pu craindre. Notre objectif est de parvenir à l'adoption d'un paquet de décisions de mise en uvre de l'Accord de Copenhague qui soit équilibré et à une deuxième période d'engagement pour les pays signataires du Protocole de Kyoto.
Le résultat n'est pas acquis, mais sachez, Monsieur le Député, que je me rendrai à la Conférence en étant déterminée à faire entendre la voix de la France et à faire avancer les négociations internationales dans ce cadre multilatéral qui est garant de nos responsabilités envers la planète.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2010