Texte intégral
Seul le discours prononcé fait foi
Mesdames, Messieurs,
Mes chers amis,
En ouvrant ce 55ème Congrès de la FNSEA, je vous souhaite à tous la bienvenue, et un excellent travail au cours de ces deux jours de réflexion et de débat sur nos orientations, qui s'ouvrent ce matin.
Je voudrais tout d'abord féliciter, en votre nom, la Fédération Départementale de Vendée, et tout particulièrement son président, Joël Limousin qui nous accueille ici, aux Sables d'Olonne. Joël, avec toute ton équipe, tu as préparé ce 55ème Congrès avec beaucoup de soin, même si tel équipement peut parfois nous jouer quelque vilain tour !
Bravo donc, pour ce que l'équipe départementale a accompli avant le Congrès, au long de ces derniers mois. Et merci pour l'organisation que vous continuerez à assurer, au cours de ces deux journées... Tous ceux ici qui ont déjà eu en charge l'organisation de notre Congrès national mesurent l'ampleur de la tâche.
Ce congrès marquera une étape pour l'organisation de notre syndicat et sans doute aussi dans son orientation. Il sera aussi à n'en pas douter un événement marquant dans le développement de la FDSEA de Vendée que tu présides. Avec votre appui, notre 55ème Congrès, j'en suis convaincu, bénéficiera des conditions les plus favorables, et je ne doute pas que nos espérances se concrétiseront.
Donc, bravo et merci Joël, bravo et merci la FDSEA de Vendée !
J'apprécie également le message que tu viens de nous adresser.
L'agriculture et l'activité agro-alimentaire de Vendée représentent en effet un secteur puissant et diversifié. La coopération y est très présente et très dynamique, tant en aval qu'en amont des exploitations. En incluant la pêche, la population active agricole représente encore aujourd'hui près de 10 % de la population totale, soit 4500 emplois. Ses productions incluent tout le registre de l'élevage, sans négliger les grandes cultures et quelques productions spéciales.
Et, bien sûr, la Vendée étant un des tous premiers départements touristiques de France, les activités d'agri-tourisme et d'accueil y sont aussi très développées. Ici, non seulement certains de nous peuvent parler de diversification en activités d'agrotourisme ou d'accueil, mais l'ensemble des agriculteurs participent à une approche rurale et locale du développement, aux côtés des artisans et des commerçants.
Je pense que l'organisation collective des agriculteurs est pour beaucoup dans le développement de notre secteur agricole et alimentaire. La coopération y est très présente et très dynamique, tant en aval qu'en amont des exploitations. Et tu as pleinement raison, Joël, de souligner l'importance, la responsabilité de la Fédération départementale, qui pousse les organisations professionnelles à coordonner leurs orientations et leurs moyens pour répondre à toutes les attentes de services des agriculteurs.
Les Sables d'Olonne, où nous sommes pendant ces deux jours, représente un symbole fort. La cité, port de pêche et station de tourisme balnéaire ancien et réputé, est depuis quelques années le cur de " la course autour du monde à la voile ". Une aventure moderne que nos ancêtres étaient bien loin d'imaginer certes, mais qui représente une formidable occasion de rencontre et un tremplin qui compte pour l'économie et la notoriété du département et de toute la région. Bien entendu, le milieu rural et l'agriculture en tirent aussi un bénéfice d'image et d'activité tout au long des saisons.
Avant d'en venir à la problématique et au programme de notre Congrès, je voudrais faire devant vous quelques réflexions sur la vie de notre syndicat et sur l'évolution du contexte de l'agriculture, depuis notre Congrès de Strasbourg.
- Depuis l'an dernier, vous le savez, deux crises majeures ont terriblement marqué l'élevage, traumatisé les éleveurs : la 2ème crise de l'ESB qui a éclaté en octobre 200 et celle de la fièvre aphteuse en mars 2001 :
- la première a centré, encore plus fortement qu'auparavant, le débat sur la sécurité alimentaire et les modes de production alimentaires ;
- la seconde concerne la politique sanitaire en Europe et le rôle des règles qui en découlent dans le commerce international.
Les deux ont entraîné une forte dégradation des marchés, en vif et en viande, qui s'est traduite, qui continue de se traduire par des chutes de débouchés et de prix dramatiques pour tous les éleveurs, dont ne l'oublions pas les revenus étaient déjà très bas. Devant ce drame, la FNSEA ne peut pas demeurer les bras croisés et la larme à l'il, j'y reviendrai tout de suite.
La Politique Agricole Commune, réformée il y a deux ans à Berlin, est aujourd'hui remise en cause suite à ces deux crises. Au-delà des débats entre agriculteurs et avec d'autres, je voudrais vous dire que notre secteur est désormais considéré comme l'une des enjeux de société les plus chauds, les plus sensibles pour la vie de nos concitoyens. Malgré toutes les pressions et les critiques - que nous trouvons souvent profondément injustes à notre égard -, nous devons prendre conscience de ce fait massif, si important pour notre avenir à tous.
Car ce qui est en jeu, ce n'est pas tant la capacité de nourrir les populations de France et d'Europe, ni même celle d'assurer la qualité des aliments : cela nous l'assurons, et de mieux en mieux. Il s'agit aussi de concilier le monde professionnel de l'agriculture et de l'agro-alimentation avec le développement des territoires et les aspirations des consommateurs et des citoyens, qui bien entendu sont parfois contradictoires. En somme, nos concitoyens veulent donner du sens à leur alimentation et à leur environnement et nous devons leur répondre.
Pour cela, la logique fondamentale de la PAC nous inquiète. D'un côté, le fait de baisser les prix de marché de nos produits et les restitutions, et de l'autre d'augmenter les aides directes - sans d'ailleurs jamais obtenir des compensations complètes des baisses de revenu - ne peut constituer une stratégie d'avenir pour notre profession. Car rendre les revenus de plus en plus d'agriculteurs dépendants d'aides publiques directes dévalorise leur métier et représente une perspective insidieuse et démobilisatrice.
Des marchés agricoles et alimentaires plus ouverts dans une Union Européenne qui s'élargit, cela implique de favoriser l'initiative des personnes, la souplesse des structures d'exploitation et de renforcer les organisations de filières, alors que les réformes ont tendance à rigidifier, à entraîner des divisions entre les producteurs. Sans compter qu'elles encouragent des argumentations, des critiques extérieures démagogiques, nt parfaitement insupportables pour notre profession, qui fait beaucoup d'efforts en matière de qualité alimentaire et d'environnement.
Car le montant et la répartition de ces subventions sont mises en exergue par des responsables publics, en nous jetant en pâture dans l'opinion, en justifiant une administration toujours plus poussée de notre profession.
Vous pensez bien : 4 % d'agriculteurs de l'Union européenne consommant 50 % de son budget, et entretenant ainsi un protectionnisme dépassé et des injustices insupportables, cela permet d'envisager devant des opinions publiques des promesses d'économies budgétaires hélas plus démagogiques que réalistes !
Je le répète ici : nous devons rechercher inlassablement une autre voie de politique agricole, qui permette aux agriculteurs de vivre dignement en vendant leurs produits et leurs services. Sans rejeter, bien entendu, la prise en compte des marchés internationaux : nous savons qu'il faut créer de la valeur ajoutée par des filières de produits plus segmentées et mieux organisées. Mais nous savons aussi qu'il sera nécessaire de faire compenser par des aides le coût de la multifonctionnalité de notre secteur.
- Cette année syndicale a aussi été marquée par les élections professionnelles. 54 % des voix avec 62 % de participation : ailleurs, quelles forces syndicales ou politiques ne dirait pas que cela est une victoire, après un demi-siècle d'engagement au sein des Chambres d'Agriculture ?
La question est maintenant de concrétiser notre victoire dans l'orientation des services professionnels, et derrière de renouveler la vie et les ressources humaines de notre syndicat.
Quel est l'enjeu de notre 55ème Congrès ? Je dirais que nous poursuivons pas à pas la redéfinition de notre réflexion professionnelle et de notre organisation syndicale. Bien entendu, à la FNSEA comme ailleurs, nous savons que le monde change, que les hommes passent, que les idées et les méthodes sont susceptibles d'être renouvelées en conséquence.
Venons-en maintenant au programme du Congrès que j'ouvre ce matin :
Ce matin, nous commencerons par la présentation de l'orientation
Les questions d'orientation dont nous allons débattre sont :
- celles du rapport syndical, " La FNSEA se conjugue au futur " ;
- et du rapport " Agriculture raisonnée et alimentation ",
- le rapport sur la PAC sera présenté demain.
En fin de matinée, les présidents des commissions, des groupes de travail et des partenaires associés à la FNSEA interviendront.
Cet après-midi, interviendront les sections sociales, et des associations spécialisées (productions animales et végétales et productions spéciales).
La matinée de demain comprendra une table-ronde avec des responsables agricoles de différentes régions / filières. Ensuite, nous accueillerons Michel Barnier, commissaire européen.
Enfin, en clôture de notre Congrès, nous avons organisé une séance avec l'intervention des présidents de deux Assemblées parlementaire et du Président du CES. Puis, je tirerai les conclusions de notre congrès.
Pour clore l'introduction de ce Congrès, et suite aux débats de notre huis clos d'hier, nous avons donc décider de lancer un appel aux forces et aux responsables pour sauver l'élevage. Un appel solennel dont je fait lecture devant tous les responsables de notre syndicat et leurs invités ici rassemblés.
Appel unitaire pour sauver l'élevage
Je vous invite donc tous à vous mobiliser sur le terrain pour agir en ce sens dans les prochains mois. Et bien entendu, je souhaite que nous travaillions pendant ces deux jours sur l'orientation de notre métier et des outils économiques et politiques nécessaires à son développement, avec le souci de débattre, d'écouter et de tirer des synthèses pratiques. En somme pour faire preuve de dynamisme et de responsabilité, des valeurs syndicales auxquelles adhèrent tous les agriculteurs qui nous regardent, et au-delà l'opinion publique.
Bonne participation à tous, bonne réflexion, bon travail !
(Source http://ww.fnsea.fr, le 11 avril 2001)
Mesdames, Messieurs,
Mes chers amis,
En ouvrant ce 55ème Congrès de la FNSEA, je vous souhaite à tous la bienvenue, et un excellent travail au cours de ces deux jours de réflexion et de débat sur nos orientations, qui s'ouvrent ce matin.
Je voudrais tout d'abord féliciter, en votre nom, la Fédération Départementale de Vendée, et tout particulièrement son président, Joël Limousin qui nous accueille ici, aux Sables d'Olonne. Joël, avec toute ton équipe, tu as préparé ce 55ème Congrès avec beaucoup de soin, même si tel équipement peut parfois nous jouer quelque vilain tour !
Bravo donc, pour ce que l'équipe départementale a accompli avant le Congrès, au long de ces derniers mois. Et merci pour l'organisation que vous continuerez à assurer, au cours de ces deux journées... Tous ceux ici qui ont déjà eu en charge l'organisation de notre Congrès national mesurent l'ampleur de la tâche.
Ce congrès marquera une étape pour l'organisation de notre syndicat et sans doute aussi dans son orientation. Il sera aussi à n'en pas douter un événement marquant dans le développement de la FDSEA de Vendée que tu présides. Avec votre appui, notre 55ème Congrès, j'en suis convaincu, bénéficiera des conditions les plus favorables, et je ne doute pas que nos espérances se concrétiseront.
Donc, bravo et merci Joël, bravo et merci la FDSEA de Vendée !
J'apprécie également le message que tu viens de nous adresser.
L'agriculture et l'activité agro-alimentaire de Vendée représentent en effet un secteur puissant et diversifié. La coopération y est très présente et très dynamique, tant en aval qu'en amont des exploitations. En incluant la pêche, la population active agricole représente encore aujourd'hui près de 10 % de la population totale, soit 4500 emplois. Ses productions incluent tout le registre de l'élevage, sans négliger les grandes cultures et quelques productions spéciales.
Et, bien sûr, la Vendée étant un des tous premiers départements touristiques de France, les activités d'agri-tourisme et d'accueil y sont aussi très développées. Ici, non seulement certains de nous peuvent parler de diversification en activités d'agrotourisme ou d'accueil, mais l'ensemble des agriculteurs participent à une approche rurale et locale du développement, aux côtés des artisans et des commerçants.
Je pense que l'organisation collective des agriculteurs est pour beaucoup dans le développement de notre secteur agricole et alimentaire. La coopération y est très présente et très dynamique, tant en aval qu'en amont des exploitations. Et tu as pleinement raison, Joël, de souligner l'importance, la responsabilité de la Fédération départementale, qui pousse les organisations professionnelles à coordonner leurs orientations et leurs moyens pour répondre à toutes les attentes de services des agriculteurs.
Les Sables d'Olonne, où nous sommes pendant ces deux jours, représente un symbole fort. La cité, port de pêche et station de tourisme balnéaire ancien et réputé, est depuis quelques années le cur de " la course autour du monde à la voile ". Une aventure moderne que nos ancêtres étaient bien loin d'imaginer certes, mais qui représente une formidable occasion de rencontre et un tremplin qui compte pour l'économie et la notoriété du département et de toute la région. Bien entendu, le milieu rural et l'agriculture en tirent aussi un bénéfice d'image et d'activité tout au long des saisons.
Avant d'en venir à la problématique et au programme de notre Congrès, je voudrais faire devant vous quelques réflexions sur la vie de notre syndicat et sur l'évolution du contexte de l'agriculture, depuis notre Congrès de Strasbourg.
- Depuis l'an dernier, vous le savez, deux crises majeures ont terriblement marqué l'élevage, traumatisé les éleveurs : la 2ème crise de l'ESB qui a éclaté en octobre 200 et celle de la fièvre aphteuse en mars 2001 :
- la première a centré, encore plus fortement qu'auparavant, le débat sur la sécurité alimentaire et les modes de production alimentaires ;
- la seconde concerne la politique sanitaire en Europe et le rôle des règles qui en découlent dans le commerce international.
Les deux ont entraîné une forte dégradation des marchés, en vif et en viande, qui s'est traduite, qui continue de se traduire par des chutes de débouchés et de prix dramatiques pour tous les éleveurs, dont ne l'oublions pas les revenus étaient déjà très bas. Devant ce drame, la FNSEA ne peut pas demeurer les bras croisés et la larme à l'il, j'y reviendrai tout de suite.
La Politique Agricole Commune, réformée il y a deux ans à Berlin, est aujourd'hui remise en cause suite à ces deux crises. Au-delà des débats entre agriculteurs et avec d'autres, je voudrais vous dire que notre secteur est désormais considéré comme l'une des enjeux de société les plus chauds, les plus sensibles pour la vie de nos concitoyens. Malgré toutes les pressions et les critiques - que nous trouvons souvent profondément injustes à notre égard -, nous devons prendre conscience de ce fait massif, si important pour notre avenir à tous.
Car ce qui est en jeu, ce n'est pas tant la capacité de nourrir les populations de France et d'Europe, ni même celle d'assurer la qualité des aliments : cela nous l'assurons, et de mieux en mieux. Il s'agit aussi de concilier le monde professionnel de l'agriculture et de l'agro-alimentation avec le développement des territoires et les aspirations des consommateurs et des citoyens, qui bien entendu sont parfois contradictoires. En somme, nos concitoyens veulent donner du sens à leur alimentation et à leur environnement et nous devons leur répondre.
Pour cela, la logique fondamentale de la PAC nous inquiète. D'un côté, le fait de baisser les prix de marché de nos produits et les restitutions, et de l'autre d'augmenter les aides directes - sans d'ailleurs jamais obtenir des compensations complètes des baisses de revenu - ne peut constituer une stratégie d'avenir pour notre profession. Car rendre les revenus de plus en plus d'agriculteurs dépendants d'aides publiques directes dévalorise leur métier et représente une perspective insidieuse et démobilisatrice.
Des marchés agricoles et alimentaires plus ouverts dans une Union Européenne qui s'élargit, cela implique de favoriser l'initiative des personnes, la souplesse des structures d'exploitation et de renforcer les organisations de filières, alors que les réformes ont tendance à rigidifier, à entraîner des divisions entre les producteurs. Sans compter qu'elles encouragent des argumentations, des critiques extérieures démagogiques, nt parfaitement insupportables pour notre profession, qui fait beaucoup d'efforts en matière de qualité alimentaire et d'environnement.
Car le montant et la répartition de ces subventions sont mises en exergue par des responsables publics, en nous jetant en pâture dans l'opinion, en justifiant une administration toujours plus poussée de notre profession.
Vous pensez bien : 4 % d'agriculteurs de l'Union européenne consommant 50 % de son budget, et entretenant ainsi un protectionnisme dépassé et des injustices insupportables, cela permet d'envisager devant des opinions publiques des promesses d'économies budgétaires hélas plus démagogiques que réalistes !
Je le répète ici : nous devons rechercher inlassablement une autre voie de politique agricole, qui permette aux agriculteurs de vivre dignement en vendant leurs produits et leurs services. Sans rejeter, bien entendu, la prise en compte des marchés internationaux : nous savons qu'il faut créer de la valeur ajoutée par des filières de produits plus segmentées et mieux organisées. Mais nous savons aussi qu'il sera nécessaire de faire compenser par des aides le coût de la multifonctionnalité de notre secteur.
- Cette année syndicale a aussi été marquée par les élections professionnelles. 54 % des voix avec 62 % de participation : ailleurs, quelles forces syndicales ou politiques ne dirait pas que cela est une victoire, après un demi-siècle d'engagement au sein des Chambres d'Agriculture ?
La question est maintenant de concrétiser notre victoire dans l'orientation des services professionnels, et derrière de renouveler la vie et les ressources humaines de notre syndicat.
Quel est l'enjeu de notre 55ème Congrès ? Je dirais que nous poursuivons pas à pas la redéfinition de notre réflexion professionnelle et de notre organisation syndicale. Bien entendu, à la FNSEA comme ailleurs, nous savons que le monde change, que les hommes passent, que les idées et les méthodes sont susceptibles d'être renouvelées en conséquence.
Venons-en maintenant au programme du Congrès que j'ouvre ce matin :
Ce matin, nous commencerons par la présentation de l'orientation
Les questions d'orientation dont nous allons débattre sont :
- celles du rapport syndical, " La FNSEA se conjugue au futur " ;
- et du rapport " Agriculture raisonnée et alimentation ",
- le rapport sur la PAC sera présenté demain.
En fin de matinée, les présidents des commissions, des groupes de travail et des partenaires associés à la FNSEA interviendront.
Cet après-midi, interviendront les sections sociales, et des associations spécialisées (productions animales et végétales et productions spéciales).
La matinée de demain comprendra une table-ronde avec des responsables agricoles de différentes régions / filières. Ensuite, nous accueillerons Michel Barnier, commissaire européen.
Enfin, en clôture de notre Congrès, nous avons organisé une séance avec l'intervention des présidents de deux Assemblées parlementaire et du Président du CES. Puis, je tirerai les conclusions de notre congrès.
Pour clore l'introduction de ce Congrès, et suite aux débats de notre huis clos d'hier, nous avons donc décider de lancer un appel aux forces et aux responsables pour sauver l'élevage. Un appel solennel dont je fait lecture devant tous les responsables de notre syndicat et leurs invités ici rassemblés.
Appel unitaire pour sauver l'élevage
Je vous invite donc tous à vous mobiliser sur le terrain pour agir en ce sens dans les prochains mois. Et bien entendu, je souhaite que nous travaillions pendant ces deux jours sur l'orientation de notre métier et des outils économiques et politiques nécessaires à son développement, avec le souci de débattre, d'écouter et de tirer des synthèses pratiques. En somme pour faire preuve de dynamisme et de responsabilité, des valeurs syndicales auxquelles adhèrent tous les agriculteurs qui nous regardent, et au-delà l'opinion publique.
Bonne participation à tous, bonne réflexion, bon travail !
(Source http://ww.fnsea.fr, le 11 avril 2001)