Texte intégral
Avec lautonomie, nos universités sont entrées de plain pied dans la bataille mondiale de lintelligence. Car chaque université française à désormais les moyens, à sa manière, de jouer dégal à égal avec les grands établissements du monde.
Et à qui en douterait, je naurais quun conseil à donner : celui de venir ici, à Nantes, où fleurissent à présent les projets les plus audacieux, des projets qui ont été salués par les jurys internationaux qui ont passé en revue toutes les candidatures et qui ont distingué les ambitions nantaises.
Ces résultats, Mesdames et Messieurs, nous le devons dabord à votre engagement. Car tout le sens de lautonomie, cest bien de permettre à nos universités de devenir maîtres de leur destin, en se rassemblant autour de projets communs et en les mettant en uvre grâce aux moyens exceptionnels que lui consacre lEtat.
Et vous le savez, Mesdames et Messieurs, depuis 4 ans, lEtat est au rendez-vous des ambitions retrouvées et partagées de notre enseignement supérieur.
Il lest avec leffort budgétaire sans précédent quil a engagé en faveur de nos universités, qui a permis à luniversité de Nantes de bénéficier de moyens de fonctionnement en hausse de plus de 15 % depuis 2007, soit plus de 6 millions d'euros de moyens supplémentaires sur la période.
Il lest avec les investissements davenir qui bénéficieront à 18 projets, pour le Grand-Ouest, pour un montant de 180 millions deuros.
Et il lest aussi en engageant une rénovation sans précédent de nos campus, une rénovation qui transforme en profondeur le visage de luniversité française et qui témoigne de la fierté retrouvée de notre enseignement supérieur.
Car depuis 4 ans, nous navons quun seul souci, quune seule ambition : celle de replacer luniversité au cur de la société française, en faisant de la rénovation immobilière une priorité absolue.
Longtemps, nous nous sommes satisfaits du contraste qui existait entre les locaux parfois vétustes et inadaptés de nos universités et les forces scientifiques de très haut niveau qui sont pourtant les leurs. Tel nest plus le cas : au cur de la politique immobilière que porte mon ministère, il y a la volonté doffrir aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs des conditions de travail, de vie et détude qui soient dignes deux et qui correspondent aux plus hauts standards internationaux.
Les investissements importants de lEtat sur limmobilier universitaires, qui se chiffrent à 8 milliards deuros sur la période 2007-2013, dont 5 milliards au titre de lopération campus, nous ont permis davancer rapidement sur cette voie. Nous sommes ainsi allés bien au-delà des engagements prévus par les Contrats de projet Etat-région, qui représentent désormais moins de 15 % des investissements de lEtat. Cest dire lampleur du rattrapage qui sest engagé.
Luniversité de Nantes en témoigne, puisquelle a bénéficié depuis 2007 de plus de 46 millions deuros pour la modernisation de son patrimoine, auxquels sajoute une dotation exceptionnelle de 30 millions deuros dans le cadre de lOpération campus, Nantes étant campus prometteur.
Ensemble, nous avons lancé un grand chantier, un chantier qui fera de Nantes une ville universitaire de premier plan, qui renforcera son image de marque, attractive pour les étudiants et les enseignants-chercheurs de France, cest la nouvelle faculté de médecine de Nantes et sa nouvelle bibliothèque.
Car ici dans ce quartier émergent du centre ville, ce sont plus de 20 000 mètres carrés de locaux flambant neuf qui viennent dêtre construits, en remplacement des salles de cours et des bureaux vétustes que les étudiants et les personnels de la faculté occupaient depuis 1966 dans la rue Gaston Veil. En plein cur de Nantes, la faculté bénéficiera dun environnement culturel exceptionnel, à proximité des salles de concert, des théâtres et des cinémas. Cétait donc une excellente idée dy construire également la nouvelle bibliothèque universitaire de santé qui pourra accueillir, quant à elle, pas moins de 580 étudiants, sur les quelques 6 600 mètres carrés que comptent les deux derniers étages du bâtiment.
Un tel projet immobilier, exemplaire en tout point, naurait pu voir le jour sans le concours de tous. LEtat y a pris toute sa part bien sûr, en finançant 70 % des 44 millions deuros prévus pour lopération. Mais je tenais également à saluer les représentants des collectivités territoriales présents à nos côtés, Région, Département et Communauté Urbaine de Nantes inclues, qui ont financé les 30 % restants.
Je tenais également à remercier les services du rectorat qui ont assuré la maîtrise douvrage de lopération.
Et je noublie pas bien sûr, et jaurais dû sans doute commencer par là, Jean Pierre Lott, notre architecte, qui, encore une fois, a apporté la preuve que le respect des normes environnementales les plus strictes, nempêche pas, loin sen faut, dimaginer les édifices les plus élégants.
Mais au-delà de ses qualités esthétiques indéniables, je veux dire que ce projet est une preuve tangible des progrès que nous avons accomplis depuis le lancement en février 2010 du plan "Renouveau des bibliothèques universitaires" : sur le plan immobilier, je viens den dire quelques mots, mais aussi et avant tout, sur le plan de la vie étudiante et universitaire.
Car la BU Santé détiendra dès la rentrée prochaine un record de France : celui de la durée hebdomadaire douverture, avec plus de 104 heures chaque semaine, le soir et le dimanche compris.
Lextension des horaires douverture des bibliothèques, objectif très cher au Président de la République, est lun des critères pris en compte par le baromètre de la qualité des services publics, mis en place dans le cadre de la modernisation de lEtat, au même titre que laccès au soin, la facilité à renouveler ses papiers didentité, ou la rapidité de remboursement des soins médicaux..
Le gouvernement dans son ensemble y accorde donc la plus grande importance, et je veux dire quau titre de mon ministère, je men réjouis tout particulièrement. Car la bibliothèque, cest le lieu par excellence de la vie universitaire, là où les étudiants peuvent non seulement étudier mais rencontrer leurs professeurs et échanger avec des chercheurs, là aussi où les plus modestes dentre eux peuvent réviser leurs cours et préparer leurs examens dans les mêmes conditions que les autres, avec, à leur disposition, les ouvrages et les outils informatiques dont ils ont besoin.
Grâce au plan que nous avons lancé, près de 100 bibliothèques en France, ce qui représente plus de 63 % des places existantes, ouvrent désormais au moins 60 heures par semaine. 42 dentre elles bénéficient même du label NoctamBU et atteignent, voire dépassent les 65 heures douverture hebdomadaire.
Mais, au-delà des horaires douverture, le plan "Renouveau des bibliothèques" cest aussi une politique documentaire plus active, en lien étroit avec les stratégies pédagogique et scientifique des établissements, cest davantage de livres et de manuels en libre accès grâce au plan de numérisation que nous avons lancé à hauteur de 750 millions deuros dans le cadre des Investissements davenir, ce sont aussi des bibliothèques ouvertes et fonctionnelles avec plus de places assises, plus de revues et de périodiques librement consultables, par les étudiants bien sûr, mais aussi par les salariés en formation continue.
Ce plan, cest enfin plus dautonomie laissée aux universités pour mieux organiser leurs services de documentation, notamment dans le cadre des PRES, comme le permettra un décret qui sera publié avant lété.
En un mot, je souhaite que les bibliothèques deviennent les témoins de la nouvelle université française, une université ancrée dans son histoire, dans sa culture académique et scientifique, dans sa tradition livresque aussi, - et louvrage dAmbroise Paré que vous avez choisi pour cette inauguration en est un très beau symbole, -, mais une université tournée aussi vers lavenir, vers les nouvelles technologies et les outils les plus modernes de diffusion et de partage du savoir.
Vous laurez compris, mesdames et messieurs, si jai tant tenu à inaugurer à vos côtés la nouvelle faculté de médecine et sa bibliothèque, cest quelles témoignent à mes yeux du formidable dynamisme de la communauté universitaire nantaise dans son ensemble.
Une communauté universitaire qui imagine les projets les plus audacieux, comme lInstitut de recherche technologique "Jules Verne", ainsi que les autres projets qui seront financés dans le cadre des investissements davenir. Une communauté universitaire qui a donc su rassembler ses forces scientifiques et pédagogiques et les mettre en mouvement, pour le plus grand bénéfice de ses chercheurs et de ses étudiants.
Mesdames et Messieurs, je tiens aujourdhui à vous en remercier, tout simplement.
De Nantes, vous avez fait lun des étendards de la nouvelle université française, balayant ainsi par la force de lexemple tous les doutes et toutes les incertitudes. Vous lavez ainsi démontré : les universités françaises, toutes les universités françaises, ont désormais toutes les cartes en main pour aller jusquau bout de leurs ambitions.Source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 23 mai 2011
Et à qui en douterait, je naurais quun conseil à donner : celui de venir ici, à Nantes, où fleurissent à présent les projets les plus audacieux, des projets qui ont été salués par les jurys internationaux qui ont passé en revue toutes les candidatures et qui ont distingué les ambitions nantaises.
Ces résultats, Mesdames et Messieurs, nous le devons dabord à votre engagement. Car tout le sens de lautonomie, cest bien de permettre à nos universités de devenir maîtres de leur destin, en se rassemblant autour de projets communs et en les mettant en uvre grâce aux moyens exceptionnels que lui consacre lEtat.
Et vous le savez, Mesdames et Messieurs, depuis 4 ans, lEtat est au rendez-vous des ambitions retrouvées et partagées de notre enseignement supérieur.
Il lest avec leffort budgétaire sans précédent quil a engagé en faveur de nos universités, qui a permis à luniversité de Nantes de bénéficier de moyens de fonctionnement en hausse de plus de 15 % depuis 2007, soit plus de 6 millions d'euros de moyens supplémentaires sur la période.
Il lest avec les investissements davenir qui bénéficieront à 18 projets, pour le Grand-Ouest, pour un montant de 180 millions deuros.
Et il lest aussi en engageant une rénovation sans précédent de nos campus, une rénovation qui transforme en profondeur le visage de luniversité française et qui témoigne de la fierté retrouvée de notre enseignement supérieur.
Car depuis 4 ans, nous navons quun seul souci, quune seule ambition : celle de replacer luniversité au cur de la société française, en faisant de la rénovation immobilière une priorité absolue.
Longtemps, nous nous sommes satisfaits du contraste qui existait entre les locaux parfois vétustes et inadaptés de nos universités et les forces scientifiques de très haut niveau qui sont pourtant les leurs. Tel nest plus le cas : au cur de la politique immobilière que porte mon ministère, il y a la volonté doffrir aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs des conditions de travail, de vie et détude qui soient dignes deux et qui correspondent aux plus hauts standards internationaux.
Les investissements importants de lEtat sur limmobilier universitaires, qui se chiffrent à 8 milliards deuros sur la période 2007-2013, dont 5 milliards au titre de lopération campus, nous ont permis davancer rapidement sur cette voie. Nous sommes ainsi allés bien au-delà des engagements prévus par les Contrats de projet Etat-région, qui représentent désormais moins de 15 % des investissements de lEtat. Cest dire lampleur du rattrapage qui sest engagé.
Luniversité de Nantes en témoigne, puisquelle a bénéficié depuis 2007 de plus de 46 millions deuros pour la modernisation de son patrimoine, auxquels sajoute une dotation exceptionnelle de 30 millions deuros dans le cadre de lOpération campus, Nantes étant campus prometteur.
Ensemble, nous avons lancé un grand chantier, un chantier qui fera de Nantes une ville universitaire de premier plan, qui renforcera son image de marque, attractive pour les étudiants et les enseignants-chercheurs de France, cest la nouvelle faculté de médecine de Nantes et sa nouvelle bibliothèque.
Car ici dans ce quartier émergent du centre ville, ce sont plus de 20 000 mètres carrés de locaux flambant neuf qui viennent dêtre construits, en remplacement des salles de cours et des bureaux vétustes que les étudiants et les personnels de la faculté occupaient depuis 1966 dans la rue Gaston Veil. En plein cur de Nantes, la faculté bénéficiera dun environnement culturel exceptionnel, à proximité des salles de concert, des théâtres et des cinémas. Cétait donc une excellente idée dy construire également la nouvelle bibliothèque universitaire de santé qui pourra accueillir, quant à elle, pas moins de 580 étudiants, sur les quelques 6 600 mètres carrés que comptent les deux derniers étages du bâtiment.
Un tel projet immobilier, exemplaire en tout point, naurait pu voir le jour sans le concours de tous. LEtat y a pris toute sa part bien sûr, en finançant 70 % des 44 millions deuros prévus pour lopération. Mais je tenais également à saluer les représentants des collectivités territoriales présents à nos côtés, Région, Département et Communauté Urbaine de Nantes inclues, qui ont financé les 30 % restants.
Je tenais également à remercier les services du rectorat qui ont assuré la maîtrise douvrage de lopération.
Et je noublie pas bien sûr, et jaurais dû sans doute commencer par là, Jean Pierre Lott, notre architecte, qui, encore une fois, a apporté la preuve que le respect des normes environnementales les plus strictes, nempêche pas, loin sen faut, dimaginer les édifices les plus élégants.
Mais au-delà de ses qualités esthétiques indéniables, je veux dire que ce projet est une preuve tangible des progrès que nous avons accomplis depuis le lancement en février 2010 du plan "Renouveau des bibliothèques universitaires" : sur le plan immobilier, je viens den dire quelques mots, mais aussi et avant tout, sur le plan de la vie étudiante et universitaire.
Car la BU Santé détiendra dès la rentrée prochaine un record de France : celui de la durée hebdomadaire douverture, avec plus de 104 heures chaque semaine, le soir et le dimanche compris.
Lextension des horaires douverture des bibliothèques, objectif très cher au Président de la République, est lun des critères pris en compte par le baromètre de la qualité des services publics, mis en place dans le cadre de la modernisation de lEtat, au même titre que laccès au soin, la facilité à renouveler ses papiers didentité, ou la rapidité de remboursement des soins médicaux..
Le gouvernement dans son ensemble y accorde donc la plus grande importance, et je veux dire quau titre de mon ministère, je men réjouis tout particulièrement. Car la bibliothèque, cest le lieu par excellence de la vie universitaire, là où les étudiants peuvent non seulement étudier mais rencontrer leurs professeurs et échanger avec des chercheurs, là aussi où les plus modestes dentre eux peuvent réviser leurs cours et préparer leurs examens dans les mêmes conditions que les autres, avec, à leur disposition, les ouvrages et les outils informatiques dont ils ont besoin.
Grâce au plan que nous avons lancé, près de 100 bibliothèques en France, ce qui représente plus de 63 % des places existantes, ouvrent désormais au moins 60 heures par semaine. 42 dentre elles bénéficient même du label NoctamBU et atteignent, voire dépassent les 65 heures douverture hebdomadaire.
Mais, au-delà des horaires douverture, le plan "Renouveau des bibliothèques" cest aussi une politique documentaire plus active, en lien étroit avec les stratégies pédagogique et scientifique des établissements, cest davantage de livres et de manuels en libre accès grâce au plan de numérisation que nous avons lancé à hauteur de 750 millions deuros dans le cadre des Investissements davenir, ce sont aussi des bibliothèques ouvertes et fonctionnelles avec plus de places assises, plus de revues et de périodiques librement consultables, par les étudiants bien sûr, mais aussi par les salariés en formation continue.
Ce plan, cest enfin plus dautonomie laissée aux universités pour mieux organiser leurs services de documentation, notamment dans le cadre des PRES, comme le permettra un décret qui sera publié avant lété.
En un mot, je souhaite que les bibliothèques deviennent les témoins de la nouvelle université française, une université ancrée dans son histoire, dans sa culture académique et scientifique, dans sa tradition livresque aussi, - et louvrage dAmbroise Paré que vous avez choisi pour cette inauguration en est un très beau symbole, -, mais une université tournée aussi vers lavenir, vers les nouvelles technologies et les outils les plus modernes de diffusion et de partage du savoir.
Vous laurez compris, mesdames et messieurs, si jai tant tenu à inaugurer à vos côtés la nouvelle faculté de médecine et sa bibliothèque, cest quelles témoignent à mes yeux du formidable dynamisme de la communauté universitaire nantaise dans son ensemble.
Une communauté universitaire qui imagine les projets les plus audacieux, comme lInstitut de recherche technologique "Jules Verne", ainsi que les autres projets qui seront financés dans le cadre des investissements davenir. Une communauté universitaire qui a donc su rassembler ses forces scientifiques et pédagogiques et les mettre en mouvement, pour le plus grand bénéfice de ses chercheurs et de ses étudiants.
Mesdames et Messieurs, je tiens aujourdhui à vous en remercier, tout simplement.
De Nantes, vous avez fait lun des étendards de la nouvelle université française, balayant ainsi par la force de lexemple tous les doutes et toutes les incertitudes. Vous lavez ainsi démontré : les universités françaises, toutes les universités françaises, ont désormais toutes les cartes en main pour aller jusquau bout de leurs ambitions.Source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 23 mai 2011