Texte intégral
Je partage votre analyse sur la gravité de la situation dans laquelle se trouvent les exploitants agricoles français à la suite de lépisode de sécheresse.
Mais je veux vous dire des choses très simples.
Le président de la République, le Premier ministre, le gouvernement ont répondu présents en débloquant un plan de soutien à lélevage sous forme dexonération de taxes, de report dintérêts demprunt et de suppression de cotisations pour la MSA, ce qui permet à ces agriculteurs de passer ce moment difficile. Si nous devions, en septembre, constater que des mesures complémentaires sont nécessaires pour les éleveurs, nous répondrions présents, comme nous avons répondu présents depuis la fin du mois davril, comme nous lavons fait avec le plan de Poligny lorsque lagriculture française traversait sa crise la plus grave depuis une trentaine dannées.
Mais, au-delà de ces mesures conjoncturelles, la réalité, cest que notre agriculture a besoin dun cap et de perspectives. Des mesures de transformation en profondeur ont été engagées grâce à cette majorité. Depuis des années, elles étaient nécessaires, elles étaient attendues. Ces mesures tiennent en trois mots : à léchelle nationale, cest la compétitivité car notre agriculture a besoin de la retrouver pour arrêter de se faire prendre des parts de marché par nos grands voisins, quils soient italiens, espagnols ou allemands ; le deuxième mot-clef, cest la régulation européenne des marchés, et ne dites pas quelle nexiste pas car elle est désormais inscrite dans tous les textes communautaires depuis que la France a repris le leadership agricole européen, elle fait partie de la nouvelle perspective de la Politique agricole commune - ce que vous et vos collègues socialistes navez pas su faire, nous lavons fait - ; quant à la gouvernance mondiale, pour la première fois, les vingt États les plus puissants de la planète, le G20, ont approuvé la semaine dernière un accord sur lavenir de lagriculture mondiale. Cette majorité peut être fière davoir obtenu un tel accord au niveau du G20, cest-à-dire au niveau des pays les plus importants.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2011
Mais je veux vous dire des choses très simples.
Le président de la République, le Premier ministre, le gouvernement ont répondu présents en débloquant un plan de soutien à lélevage sous forme dexonération de taxes, de report dintérêts demprunt et de suppression de cotisations pour la MSA, ce qui permet à ces agriculteurs de passer ce moment difficile. Si nous devions, en septembre, constater que des mesures complémentaires sont nécessaires pour les éleveurs, nous répondrions présents, comme nous avons répondu présents depuis la fin du mois davril, comme nous lavons fait avec le plan de Poligny lorsque lagriculture française traversait sa crise la plus grave depuis une trentaine dannées.
Mais, au-delà de ces mesures conjoncturelles, la réalité, cest que notre agriculture a besoin dun cap et de perspectives. Des mesures de transformation en profondeur ont été engagées grâce à cette majorité. Depuis des années, elles étaient nécessaires, elles étaient attendues. Ces mesures tiennent en trois mots : à léchelle nationale, cest la compétitivité car notre agriculture a besoin de la retrouver pour arrêter de se faire prendre des parts de marché par nos grands voisins, quils soient italiens, espagnols ou allemands ; le deuxième mot-clef, cest la régulation européenne des marchés, et ne dites pas quelle nexiste pas car elle est désormais inscrite dans tous les textes communautaires depuis que la France a repris le leadership agricole européen, elle fait partie de la nouvelle perspective de la Politique agricole commune - ce que vous et vos collègues socialistes navez pas su faire, nous lavons fait - ; quant à la gouvernance mondiale, pour la première fois, les vingt États les plus puissants de la planète, le G20, ont approuvé la semaine dernière un accord sur lavenir de lagriculture mondiale. Cette majorité peut être fière davoir obtenu un tel accord au niveau du G20, cest-à-dire au niveau des pays les plus importants.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2011