Texte intégral
Merci Madame Bordry, merci Madame la Directrice pour cette présentation du dispositif Alerte Enlèvement et de son extension via le réseau Facebook. Je me réjouis quaujourdhui ce réseau, leader mondial, vienne rejoindre nos partenaires.
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants du monde associatif,
Mesdames et Messieurs,
Il y a maintenant cinq ans, le ministère de la Justice et des Libertés a mis en place, avec le succès que lon sait, ce dispositif Alerte Enlèvement : au terme des 10 alertes enlèvements déclenchées, tous les enfants ont été retrouvés, et le dispositif a encore une fois prouvé son efficacité le 18 septembre dernier, permettant aux enquêteurs de retrouver rapidement les deux fillettes disparues dans la Sarthe. En 2006, nous faisions déjà figure de précurseurs en Europe, et aujourdhui encore nous marquons un nouveau pas, dans le même esprit dinnovation, pour nous donner les meilleurs moyens de diffusion de lAlerte Enlèvement. En devenant partenaire du plan Alerte Enlèvement, Facebook sengage aujourdhui, auprès du ministère de la Justice et des Libertés, à offrir de nouveaux relais aux messages dalertes en cas de disparition denfants.
Elargir la diffusion de ces messages est un enjeu dimportance. Je veux rappeler que, depuis le lancement du dispositif Alerte Enlèvement en 2006, le ministère de la Justice et des Libertés sest attaché à travailler à une diffusion toujours plus rapide, efficace et sûre auprès de la population, en utilisant les outils les plus performants. Car les faits lont prouvé, chaque minute est cruciale pour les enquêteurs. Cest en agissant dans les premières heures de la disparition dun enfant que lon démultiplie les chances de le retrouver. Plus de 50 partenaires ont déjà signé la Convention Alerte Enlèvement ; les messages dalerte sont ainsi relayés dans les médias traditionnels (agences de presse, télévisions, radios), mais également sur le réseau autoroutier, dans les gares, à la RATP ou sur les bornes de la Française des Jeux, pour ne citer que quelques exemples.
Mais parce que les outils dinformation évoluent très rapidement et se perfectionnent, lAlerte Enlèvement doit sadapter. Nous le savons, et vous lavez rappelé, Mesdames, Internet a connu un essor considérable en quelques années. Ce média fait désormais partie de la vie quotidienne, figurant parmi les premiers outils déchanges et dinformation pour nombre de nos concitoyens. Nous ne pouvions passer à côté de cette révolution numérique : cest pourquoi, dès 2010, nous avons souhaité associer de nouveaux partenaires multimédias, en particulier des sites Internet à forte audience, ainsi quune application pour Smartphones.
Elargir la diffusion à de nouveaux médias, cest en effet se donner toutes les chances de toucher ceux de nos concitoyens qui détiennent une information cruciale sur la disparition dun enfant.
Par ce partenariat avec Facebook, nous élargissons encore la portée de lAlerte. La révolution des réseaux sociaux a bouleversé la façon de communiquer de milliards de personnes dans le monde. On ne peut ignorer limpact de ces réseaux pour relayer linformation ; lactualité récente la dailleurs encore démontré. Facebook, vous le disiez à linstant, compte 25 millions dutilisateurs en France : la diffusion du message dalerte sur le réseau Facebook pourrait donc toucher potentiellement près dun tiers de la population française. Cette audience de lalerte sera encore démultipliée en raison de la configuration même du réseau, car pour la première fois, les internautes français pourront eux-mêmes relayer le message auprès dautres utilisateurs.
Multiplier les vecteurs de diffusion de lAlerte est vous laurez compris essentiel, mais nous devons toujours veiller à ce que cette diffusion soit encadrée, pour ne pas nuire à la force et à la portée du message, pour garantir la fiabilité de son contenu, et nous assurer que les principes fondamentaux de notre droit sont bien respectés. LAlerte enlèvement est un dispositif exceptionnel, et doit le rester car cest la condition de son succès. Il sinscrit dans un cadre légal précis, que rappelait à linstant Madame la directrice des affaires criminelles et des grâces : le déclenchement de lalerte et sa diffusion répondent à des critères stricts et des contraintes précises, auxquels sont soumis nos partenaires. Faute de quoi, le dispositif Alerte enlèvement perdrait en fiabilité et en efficacité. Devenir partenaire du dispositif Alerte enlèvement, cest donc respecter un certain nombre de règles, et Facebook la parfaitement compris, en sengageant au respect des données personnelles et du droit à loubli. Les messages dalerte comportent en effet des données nominatives et, si possible, des photographies qui constituent autant déléments utiles pour retrouver les enfants disparus. Au terme dune alerte, ces données doivent disparaître de la toile, dans lintérêt notamment des victimes. Depuis 2010, le ministère de la Justice et des Libertés a dailleurs mis en place un dispositif technique qui garantit la suppression de ces données.
Lefficacité de lalerte passe également par lassurance de données fiables et sécurisées. Tout détournement de linformation crée un risque évident pour le dispositif. Nous ne devons pas oublier que les enfants enlevés courent un réel danger ; leur intégrité et même leur survie peuvent en effet être en jeu. Nous devons donc apporter toutes les garanties nécessaires pour faire aboutir les investigations. Lensemble des comptes ou des pages non-officiels seront donc supprimés par Facebook à notre demande.
Quant à la page officielle gérée par le ministère de la Justice et des Libertés, elle nest pas un simple groupe, tel que chacun peut en créer. Elle est le fruit dun travail de développement et dun partenariat fort entre Facebook et le ministère. Je tiens à remercier et à féliciter tous les acteurs de ce travail.
Cest en fédérant les meilleures volontés, en sachant innover et souvrir, que le dispositif Alerte enlèvement a pu accroître encore et toujours son efficacité. Je me réjouis que nous poursuivions aujourdhui, par votre partenariat, dans la voie dune collaboration constructive et rigoureuse de tous. La disparition dun enfant est un acte grave, qui impose de mobiliser notre force collective. La solidarité, qui fonde lAlerte enlèvement, doit constamment guider notre action pour une lutte toujours performante contre les enlèvements denfants.Source http://www.justice.gouv.fr, le 5 octobre 2011
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants du monde associatif,
Mesdames et Messieurs,
Il y a maintenant cinq ans, le ministère de la Justice et des Libertés a mis en place, avec le succès que lon sait, ce dispositif Alerte Enlèvement : au terme des 10 alertes enlèvements déclenchées, tous les enfants ont été retrouvés, et le dispositif a encore une fois prouvé son efficacité le 18 septembre dernier, permettant aux enquêteurs de retrouver rapidement les deux fillettes disparues dans la Sarthe. En 2006, nous faisions déjà figure de précurseurs en Europe, et aujourdhui encore nous marquons un nouveau pas, dans le même esprit dinnovation, pour nous donner les meilleurs moyens de diffusion de lAlerte Enlèvement. En devenant partenaire du plan Alerte Enlèvement, Facebook sengage aujourdhui, auprès du ministère de la Justice et des Libertés, à offrir de nouveaux relais aux messages dalertes en cas de disparition denfants.
Elargir la diffusion de ces messages est un enjeu dimportance. Je veux rappeler que, depuis le lancement du dispositif Alerte Enlèvement en 2006, le ministère de la Justice et des Libertés sest attaché à travailler à une diffusion toujours plus rapide, efficace et sûre auprès de la population, en utilisant les outils les plus performants. Car les faits lont prouvé, chaque minute est cruciale pour les enquêteurs. Cest en agissant dans les premières heures de la disparition dun enfant que lon démultiplie les chances de le retrouver. Plus de 50 partenaires ont déjà signé la Convention Alerte Enlèvement ; les messages dalerte sont ainsi relayés dans les médias traditionnels (agences de presse, télévisions, radios), mais également sur le réseau autoroutier, dans les gares, à la RATP ou sur les bornes de la Française des Jeux, pour ne citer que quelques exemples.
Mais parce que les outils dinformation évoluent très rapidement et se perfectionnent, lAlerte Enlèvement doit sadapter. Nous le savons, et vous lavez rappelé, Mesdames, Internet a connu un essor considérable en quelques années. Ce média fait désormais partie de la vie quotidienne, figurant parmi les premiers outils déchanges et dinformation pour nombre de nos concitoyens. Nous ne pouvions passer à côté de cette révolution numérique : cest pourquoi, dès 2010, nous avons souhaité associer de nouveaux partenaires multimédias, en particulier des sites Internet à forte audience, ainsi quune application pour Smartphones.
Elargir la diffusion à de nouveaux médias, cest en effet se donner toutes les chances de toucher ceux de nos concitoyens qui détiennent une information cruciale sur la disparition dun enfant.
Par ce partenariat avec Facebook, nous élargissons encore la portée de lAlerte. La révolution des réseaux sociaux a bouleversé la façon de communiquer de milliards de personnes dans le monde. On ne peut ignorer limpact de ces réseaux pour relayer linformation ; lactualité récente la dailleurs encore démontré. Facebook, vous le disiez à linstant, compte 25 millions dutilisateurs en France : la diffusion du message dalerte sur le réseau Facebook pourrait donc toucher potentiellement près dun tiers de la population française. Cette audience de lalerte sera encore démultipliée en raison de la configuration même du réseau, car pour la première fois, les internautes français pourront eux-mêmes relayer le message auprès dautres utilisateurs.
Multiplier les vecteurs de diffusion de lAlerte est vous laurez compris essentiel, mais nous devons toujours veiller à ce que cette diffusion soit encadrée, pour ne pas nuire à la force et à la portée du message, pour garantir la fiabilité de son contenu, et nous assurer que les principes fondamentaux de notre droit sont bien respectés. LAlerte enlèvement est un dispositif exceptionnel, et doit le rester car cest la condition de son succès. Il sinscrit dans un cadre légal précis, que rappelait à linstant Madame la directrice des affaires criminelles et des grâces : le déclenchement de lalerte et sa diffusion répondent à des critères stricts et des contraintes précises, auxquels sont soumis nos partenaires. Faute de quoi, le dispositif Alerte enlèvement perdrait en fiabilité et en efficacité. Devenir partenaire du dispositif Alerte enlèvement, cest donc respecter un certain nombre de règles, et Facebook la parfaitement compris, en sengageant au respect des données personnelles et du droit à loubli. Les messages dalerte comportent en effet des données nominatives et, si possible, des photographies qui constituent autant déléments utiles pour retrouver les enfants disparus. Au terme dune alerte, ces données doivent disparaître de la toile, dans lintérêt notamment des victimes. Depuis 2010, le ministère de la Justice et des Libertés a dailleurs mis en place un dispositif technique qui garantit la suppression de ces données.
Lefficacité de lalerte passe également par lassurance de données fiables et sécurisées. Tout détournement de linformation crée un risque évident pour le dispositif. Nous ne devons pas oublier que les enfants enlevés courent un réel danger ; leur intégrité et même leur survie peuvent en effet être en jeu. Nous devons donc apporter toutes les garanties nécessaires pour faire aboutir les investigations. Lensemble des comptes ou des pages non-officiels seront donc supprimés par Facebook à notre demande.
Quant à la page officielle gérée par le ministère de la Justice et des Libertés, elle nest pas un simple groupe, tel que chacun peut en créer. Elle est le fruit dun travail de développement et dun partenariat fort entre Facebook et le ministère. Je tiens à remercier et à féliciter tous les acteurs de ce travail.
Cest en fédérant les meilleures volontés, en sachant innover et souvrir, que le dispositif Alerte enlèvement a pu accroître encore et toujours son efficacité. Je me réjouis que nous poursuivions aujourdhui, par votre partenariat, dans la voie dune collaboration constructive et rigoureuse de tous. La disparition dun enfant est un acte grave, qui impose de mobiliser notre force collective. La solidarité, qui fonde lAlerte enlèvement, doit constamment guider notre action pour une lutte toujours performante contre les enlèvements denfants.Source http://www.justice.gouv.fr, le 5 octobre 2011